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Marine Le Pen ne doute pas que son père quittera, "sauf événement exceptionnel", la présidence du Front national lors du congrès de 2010 et confirme qu'elle sera candidate à sa succession.
Dans une interview à Reuters, la vice-présidente du parti s'estime mieux placée que Bruno Gollnisch, son numéro 2, pour conduire le renouveau du FN, affaibli par les scrutins de 2007.
Des politologues s'interrogeant sur la volonté de Jean-Marie Le Pen, âgé de 80 ans, de passer la main au prochain congrès, Marine Le Pen rétorque : "Je ne l'ai jamais entendu dire qu'il comptait rester à la tête du Front national."
"Je crois que, clairement, il pense qu'en 2010 il y aura un nouveau président. Il a dit clairement la dernière fois lors d'une émission : 'c'est mon dernier mandat.'"
Marine Le Pen, 40 ans, explique les réserves exprimées parfois par le président du FN par son "agacement" de voir la presse se focaliser sur cette question.
"A partir du moment où un président fondateur d'un parti politique dit que c'est son dernier mandat, par définition les journalistes ont tendance à ne parler que de ça alors que ce n'est pas d'actualité, puisque c'est dans deux ans", dit-elle.
Priée de dire si elle sera candidate à la succession de son père, Marine Le Pen répond : "J'ai dit depuis un certain nombre de mois que je comptais présenter ma candidature."
Elle ajoute que "la nature même des institutions" françaises et de celles du Front national "fait que assez légitimement, on sait que c'est le président du Front national qui sera candidat à la présidentielle" de 2012.
"Lorsque les adhérents auront à désigner leur nouveau président, ils désigneront en même temps le candidat à la présidentielle", dit-elle.
Depuis sa percée médiatique à l'occasion de la présidentielle de 2002, Marine Le Pen est montée en puissance au sein du parti d'extrême droite.
"DÉSIR DE RAJEUNISSEMENT"
Interrogée sur l'attitude de Jean-Marie Le Pen, qui avait longtemps présenté Bruno Gollnisch comme son dauphin, la vice-présidente du FN estime qu'il "n'a pas très envie de prendre position" entre les deux prétendants. "Il le fera peut-être ou il ne le fera pas", dit-elle.
Le député européen, qui semblait avoir renoncé à briguer la présidence du FN à la suite de problèmes de santé, a annoncé cet été qu'il restait candidat.
Marine Le Pen estime néanmoins avoir de meilleurs cartes que son rival.
"Je pense que ma candidature est celle qui est capable de rassembler le plus largement et j'ai une surface médiatique peut-être plus facile que celle de Bruno", explique-t-elle.
Elle met en avant en outre le "désir de rajeunissement de la part du corps électoral" qui s'est exprimé, selon elle, lors de la présidentielle de 2007.
"Je pense également que j'aurai peut-être plus de facilités à réunir les 500 parrainages" permettant de briguer l'Elysée, ajoute-t-elle. "Le fait que je sois une femme et que j'ai une image plus modérée pourrait faciliter l'obtention des parrainages."
De même, Marine Le Pen estime "ne pas avoir à rougir" de ses résultats électoraux.
Elle a été le seul postulant du FN à se qualifier pour le second tour des législatives de 2007 avec 24,5% des voix à Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais. Au second tour, elle a obtenu 41,65% des suffrages.
Aux municipales de 2008, Marine Le Pen figurait en deuxième position sur la liste conduite par Steeve Briois à Hénin-Beaumont et qui obtenu un score de 28,83 %.
Pour le congrès de 2010, Marine Le Pen mise sur le vote direct des adhérents, qu'elle juge plus favorable à sa candidature.
"Il y va y avoir un congrès, il y aura des candidats, les adhérents voteront directement, puisqu'a été entériné lors du dernier congrès le vote direct des adhérents, et ils éliront leur nouveau président", explique-t-elle.
Par Reuters
Dans une interview à Reuters, la vice-présidente du parti s'estime mieux placée que Bruno Gollnisch, son numéro 2, pour conduire le renouveau du FN, affaibli par les scrutins de 2007.
Des politologues s'interrogeant sur la volonté de Jean-Marie Le Pen, âgé de 80 ans, de passer la main au prochain congrès, Marine Le Pen rétorque : "Je ne l'ai jamais entendu dire qu'il comptait rester à la tête du Front national."
"Je crois que, clairement, il pense qu'en 2010 il y aura un nouveau président. Il a dit clairement la dernière fois lors d'une émission : 'c'est mon dernier mandat.'"
Marine Le Pen, 40 ans, explique les réserves exprimées parfois par le président du FN par son "agacement" de voir la presse se focaliser sur cette question.
"A partir du moment où un président fondateur d'un parti politique dit que c'est son dernier mandat, par définition les journalistes ont tendance à ne parler que de ça alors que ce n'est pas d'actualité, puisque c'est dans deux ans", dit-elle.
Priée de dire si elle sera candidate à la succession de son père, Marine Le Pen répond : "J'ai dit depuis un certain nombre de mois que je comptais présenter ma candidature."
Elle ajoute que "la nature même des institutions" françaises et de celles du Front national "fait que assez légitimement, on sait que c'est le président du Front national qui sera candidat à la présidentielle" de 2012.
"Lorsque les adhérents auront à désigner leur nouveau président, ils désigneront en même temps le candidat à la présidentielle", dit-elle.
Depuis sa percée médiatique à l'occasion de la présidentielle de 2002, Marine Le Pen est montée en puissance au sein du parti d'extrême droite.
"DÉSIR DE RAJEUNISSEMENT"
Interrogée sur l'attitude de Jean-Marie Le Pen, qui avait longtemps présenté Bruno Gollnisch comme son dauphin, la vice-présidente du FN estime qu'il "n'a pas très envie de prendre position" entre les deux prétendants. "Il le fera peut-être ou il ne le fera pas", dit-elle.
Le député européen, qui semblait avoir renoncé à briguer la présidence du FN à la suite de problèmes de santé, a annoncé cet été qu'il restait candidat.
Marine Le Pen estime néanmoins avoir de meilleurs cartes que son rival.
"Je pense que ma candidature est celle qui est capable de rassembler le plus largement et j'ai une surface médiatique peut-être plus facile que celle de Bruno", explique-t-elle.
Elle met en avant en outre le "désir de rajeunissement de la part du corps électoral" qui s'est exprimé, selon elle, lors de la présidentielle de 2007.
"Je pense également que j'aurai peut-être plus de facilités à réunir les 500 parrainages" permettant de briguer l'Elysée, ajoute-t-elle. "Le fait que je sois une femme et que j'ai une image plus modérée pourrait faciliter l'obtention des parrainages."
De même, Marine Le Pen estime "ne pas avoir à rougir" de ses résultats électoraux.
Elle a été le seul postulant du FN à se qualifier pour le second tour des législatives de 2007 avec 24,5% des voix à Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais. Au second tour, elle a obtenu 41,65% des suffrages.
Aux municipales de 2008, Marine Le Pen figurait en deuxième position sur la liste conduite par Steeve Briois à Hénin-Beaumont et qui obtenu un score de 28,83 %.
Pour le congrès de 2010, Marine Le Pen mise sur le vote direct des adhérents, qu'elle juge plus favorable à sa candidature.
"Il y va y avoir un congrès, il y aura des candidats, les adhérents voteront directement, puisqu'a été entériné lors du dernier congrès le vote direct des adhérents, et ils éliront leur nouveau président", explique-t-elle.
Par Reuters