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Les échanges commerciaux entre l'Algérie et les Etats-Unis en progression

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  • Les échanges commerciaux entre l'Algérie et les Etats-Unis en progression

    Basées sur du pragmatisme, les relations économiques algéro-américaines se sont raffermies ces dernières années. Fait notable, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a augmenté, en 2007, de deux milliards de dollars. Les Américains sont fortement implantés dans le secteur pétrolier. Mais pas assez dans les services, le bâtiment, l’hydraulique, etc. Elles marquent une timide présence dans les médicaments, l’agroalimentaire, les services. Elles se font ainsi largement devancer par les Français et les Chinois. Cette tendance entendent-ils la réorienter ? Oui, mais pas dans l’immédiat, aux dires de beaucoup. Anadarko est une compagnie pétrolière très connue en Algérie. Elle est parmi les premières multinationales à avoir lancé les premières opérations d’exploration et d’exploitation en Algérie, en y injectant des investissements colossaux.

    Parce qu’elle réalise de bonnes affaires, Anadarko semble avoir fait des émules. ExxonMobil, un autre géant américain aux ramifications étendues, veut la copier. Il ambitionne également de s’intéresser au pétrole algérien. ExxonMobil ne dispose pas encore de point de chute en Algérie. Changeant de cap, il projette de participer, pour la première fois, au septième appel d’offres portant sur quinze blocs pétroliers situés tous dans le Grand Sud (Berkine, Ohnet), mis en compétition par Alnaft, autorité de régulation. Le septième appel d’offres en question sera élaboré selon les modalités consignées dans la nouvelle législation pétrolière adoptée en 2005. ExxonMobil est fortement implanté au Moyen-Orient. Il a enregistré en 2007 le plus gros bénéfice de l’histoire de l’économie à profit.

    Les Américains affirment leur volonté d’instaurer un partenariat avec l’Algérie malgré la concurrence qui s’est emparée du marché. Ils restent parmi les participants les plus assidus à la Foire internationale d’Alger, un espace d’échanges et de coopération. Ce partenariat gagnerait davantage à s’accroître si les deux pays parviennent à traduire dans les faits certains nombres de projets dont celui lié à l’ouverture d’une ligne aérienne qui devrait relier Alger à Washington, un projet vieux de plusieurs années. Si les deux Etats souhaitent cette desserte, c’est pour ouvrir de nouvelles perspectives économiques. Dédiée au transport des voyageurs et aux marchandises, cette ligne serait de nature à encourage davantage le flux des investissements, non seulement en Algérie mais dans toute la sous-région maghrébine, surtout que les Etats-Unis manifestent de l’intérêt à la construction de la zone de libre-échange en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

    Le Conseil algéro-américain sur le commerce et l’investissement (TIFA) demeure un des cadres idéaux dans lesquels Américains et Algériens coordonnent leurs actions commerciales et économiques. Les Etats-Unis estiment que le TIFA trace la voie en matière de partenariat, de commerce de manière générale. Et les deux parties sont en train de préparer les différentes étapes qui doivent y mener. Et le dossier OMC dans tout cela ? Les Américains soulignent, en théorie du moins, leur disponibilité d’«appuyer» la stratégie de développement de l’Algérie et des mutations engagées en vue d’accélérer le système commercial national et d’adhérer à cette institution multilatérale. L’Algérie se classe au 33ème rang des fournisseurs des Etats-Unis dans le monde et au deuxième rang des fournisseurs de ce pays au niveau du monde arabe, derrière l’Arabie saoudite.

    source : la Tribune
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