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BELGRADE - La majeure partie des députés du Parlement serbe devraient se prononcer la semaine prochaine en faveur de la ratification d'un important accord énergétique avec la Russie, a assuré vendredi le ministre serbe de l'Energie, Petar Skundric.
"Il s'agit de l'une des journées les plus importantes pour la Serbie car un accord capital a été atteint sur l'un des projets stratégiques de première importance", s'est félicité le ministre devant les députés à l'issue d'un débat d'une journée sur le projet d'accord.
Les partis politiques représentant près de 230 députés sur 250 au Parlement serbe ont exprimé leur soutien au projet d'accord, qui porte en particulier sur la prise de contrôle par Gazprom, le géant gazier russe, de 51% du capital de NIS, l'Industrie pétrolière de Serbie, le principal groupe pétrolier serbe.
Le projet d'accord prévoit aussi le passage par la Serbie du gazoduc South Stream qui doit relier à partir de 2013 la Russie à l'Europe occidentale.
Les parlementaires du Parti libéral démocratique (LDP, opposition) se sont déclarés hostiles au projet d'accord, soulignant que les 400 millions d'euros proposés par Gazprom pour prendre le contrôle des 51% de NIS étaient insuffisants et contraires aux intérêts de la Serbie.
Gazprom s'est également engagé à investir 500 millions d'euros dans la compagnie serbe.
Le projet d'accord, signé en janvier à Moscou, avait alors été largement interprété comme la manifestation de la présence énergétique croissante de Moscou dans la région et une confirmation des liens étroits entre Belgrade et Moscou.
Les estimations officielles serbes considéraient au début de l'année que l'accord portait sur des investissements d'au moins 1,5 milliard d'euros.
GAZPROM
"Il s'agit de l'une des journées les plus importantes pour la Serbie car un accord capital a été atteint sur l'un des projets stratégiques de première importance", s'est félicité le ministre devant les députés à l'issue d'un débat d'une journée sur le projet d'accord.
Les partis politiques représentant près de 230 députés sur 250 au Parlement serbe ont exprimé leur soutien au projet d'accord, qui porte en particulier sur la prise de contrôle par Gazprom, le géant gazier russe, de 51% du capital de NIS, l'Industrie pétrolière de Serbie, le principal groupe pétrolier serbe.
Le projet d'accord prévoit aussi le passage par la Serbie du gazoduc South Stream qui doit relier à partir de 2013 la Russie à l'Europe occidentale.
Les parlementaires du Parti libéral démocratique (LDP, opposition) se sont déclarés hostiles au projet d'accord, soulignant que les 400 millions d'euros proposés par Gazprom pour prendre le contrôle des 51% de NIS étaient insuffisants et contraires aux intérêts de la Serbie.
Gazprom s'est également engagé à investir 500 millions d'euros dans la compagnie serbe.
Le projet d'accord, signé en janvier à Moscou, avait alors été largement interprété comme la manifestation de la présence énergétique croissante de Moscou dans la région et une confirmation des liens étroits entre Belgrade et Moscou.
Les estimations officielles serbes considéraient au début de l'année que l'accord portait sur des investissements d'au moins 1,5 milliard d'euros.
GAZPROM