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L’Algérie a accueilli en 2007, 1 740 000 touristes, ce qui représente une croissance de 6,5% par rapport à l’année 2006, indique une récente fiche de synthèse élaborée par la mission économique de l’ambassade de France, s’appuyant sur les données du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme (MATET). Les touristes étrangers représentent 511 000 visiteurs par an. La France se classe en première position avec 170 000 touristes (en hausse de 5,7% par rapport à 2006) suivie de l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni pour l’Europe, la Tunisie (108 000 touristes), le Maroc pour le Maghreb suivi de l’Égypte et de la Turquie.
En matière d’infrastructures hôtelières, l’Algérie souffre d’un grave déficit. Elle dispose de 85 000 lits répartis entre 1 004 établissements hôteliers dont 872 privés. Plus de 80% des hôtels ne répondent pas aux normes internationales. Face à ce handicap, les pouvoirs comptent développer l’infrastructure touristique et “capte” ainsi un plus grand nombre de touristes. À cet effet, le MATET a adopté une nouvelle stratégie de développement durable du secteur du tourisme décrite dans le Schéma directeur d’aménagement touristique (SDAT) qui développe les réformes à entreprendre à diverses échéances 2009, 2015, 2025.
Le business plan prévoit de répondre à l’arrivée de plus de 11 millions de touristes en 2025. Les objectifs s’orientent à la création de 75 000 lits de standard international pouvant accueillir 2 500 000 touristes à l’horizon 2015. L’investissement public et privé est estimé à 2,5 milliards de dollars par an pour la réalisation de 40 000 lits projetés dans les sept pôles touristiques d’excellence, soit 350 millions de dollars par an. Parmi les projets initiés en 2008, le texte cite la réalisation de 23 villages touristiques dans les régions touristiques ou pôles d’excellence destinés à une clientèle européenne, l’aménagement de parcs multithèmes d’envergure (Dounya parc), la concrétisation de 80 projets touristiques d’une capacité de 29 386 lits.
Selon le MATET, 300 projets d’investissement pour un montant de 720 millions d’euros sont en cours de réalisation, soit un apport de 30 000 lits supplémentaires et la création de 15 000 emplois directs. Plusieurs groupes internationaux ont affiché leur intention d’investir dans le secteur : le groupe Starwood pour un hôtel de marque Westin à Alger ; le groupe Accor avec le groupe privé algérien Mehri pour 36 hôtels de type Ibis et Novotel ; le groupe hôtelier américain Mariott pour la construction d’un hôtel près de l’hôtel Sheraton d’Alger ; le groupe à capitaux arabes Eddar Sidar pour la réalisation de complexes touristiques à Alger et à Boumerdès pour un montant global de 290 millions d’euros et pour une capacité d’accueil de 25 000 lits ; le groupe émirati EIIC pour la réalisation à Alger, Tlemcen, Annaba et Oran de villages touristiques de 7 000 lits au total, la société émirati El-Qudra holding d’Abu Dhabi avec 360 lits ; le groupe émirati Emmaar projette 1 240 lits à Tipasa, une cité de la santé à Staouéli, le réaménagement et l’agrandissement de la gare centrale, la construction d’un hôtel, d’un centre commercial, de trois tours de bureau face à la baie d’Alger, d’un parcours de golf, d’hôtels, de résidences de luxe, d’un campus universitaire, d’un hôpital et de centres sportifs. Des porteurs de projets nationaux sont aussi de la partie : le groupe Cevital pour deux complexes touristiques de 2 700 lits, la société algéro-américano tunisienne Siaha à Boumerdès pour un complexe touristique Medi Sea World de 17 500 lits, les résidences Helios pour un complexe de 200 lits à Oran.
Mais il faudra, nous semble-t-il, tout en étant regardant sur l’impact environnemental, accélérer les autorisations pour que les projets soient lancés rapidement si on veut atteindre les objectifs de ce programme ambitieux de développement du tourisme en Algérie.
En matière d’infrastructures hôtelières, l’Algérie souffre d’un grave déficit. Elle dispose de 85 000 lits répartis entre 1 004 établissements hôteliers dont 872 privés. Plus de 80% des hôtels ne répondent pas aux normes internationales. Face à ce handicap, les pouvoirs comptent développer l’infrastructure touristique et “capte” ainsi un plus grand nombre de touristes. À cet effet, le MATET a adopté une nouvelle stratégie de développement durable du secteur du tourisme décrite dans le Schéma directeur d’aménagement touristique (SDAT) qui développe les réformes à entreprendre à diverses échéances 2009, 2015, 2025.
Le business plan prévoit de répondre à l’arrivée de plus de 11 millions de touristes en 2025. Les objectifs s’orientent à la création de 75 000 lits de standard international pouvant accueillir 2 500 000 touristes à l’horizon 2015. L’investissement public et privé est estimé à 2,5 milliards de dollars par an pour la réalisation de 40 000 lits projetés dans les sept pôles touristiques d’excellence, soit 350 millions de dollars par an. Parmi les projets initiés en 2008, le texte cite la réalisation de 23 villages touristiques dans les régions touristiques ou pôles d’excellence destinés à une clientèle européenne, l’aménagement de parcs multithèmes d’envergure (Dounya parc), la concrétisation de 80 projets touristiques d’une capacité de 29 386 lits.
Selon le MATET, 300 projets d’investissement pour un montant de 720 millions d’euros sont en cours de réalisation, soit un apport de 30 000 lits supplémentaires et la création de 15 000 emplois directs. Plusieurs groupes internationaux ont affiché leur intention d’investir dans le secteur : le groupe Starwood pour un hôtel de marque Westin à Alger ; le groupe Accor avec le groupe privé algérien Mehri pour 36 hôtels de type Ibis et Novotel ; le groupe hôtelier américain Mariott pour la construction d’un hôtel près de l’hôtel Sheraton d’Alger ; le groupe à capitaux arabes Eddar Sidar pour la réalisation de complexes touristiques à Alger et à Boumerdès pour un montant global de 290 millions d’euros et pour une capacité d’accueil de 25 000 lits ; le groupe émirati EIIC pour la réalisation à Alger, Tlemcen, Annaba et Oran de villages touristiques de 7 000 lits au total, la société émirati El-Qudra holding d’Abu Dhabi avec 360 lits ; le groupe émirati Emmaar projette 1 240 lits à Tipasa, une cité de la santé à Staouéli, le réaménagement et l’agrandissement de la gare centrale, la construction d’un hôtel, d’un centre commercial, de trois tours de bureau face à la baie d’Alger, d’un parcours de golf, d’hôtels, de résidences de luxe, d’un campus universitaire, d’un hôpital et de centres sportifs. Des porteurs de projets nationaux sont aussi de la partie : le groupe Cevital pour deux complexes touristiques de 2 700 lits, la société algéro-américano tunisienne Siaha à Boumerdès pour un complexe touristique Medi Sea World de 17 500 lits, les résidences Helios pour un complexe de 200 lits à Oran.
Mais il faudra, nous semble-t-il, tout en étant regardant sur l’impact environnemental, accélérer les autorisations pour que les projets soient lancés rapidement si on veut atteindre les objectifs de ce programme ambitieux de développement du tourisme en Algérie.
R. E. (Liberté)
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