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Partir à tout prix
Nos ancêtres ont vécu l’émigration, mais sont restés intimement liés au pays et ont toujours entretenu l’ambition de réintégrer un jour leur village
Ce qui n’est plus le cas de la nouvelle génération qui, en revanche, semble avoir cessé de croire en son pays où la vie devient de plus en plus dure.
S’installer à l’étranger est le projet, le rêve d’une grande partie des jeunes Algériens. Ni les promesses d’un avenir meilleur ni la complexité des démarches pour obtenir un visa ne parviennent à leur faire changer d’avis. Diplômés, étudiants, chômeurs et même simples ouvriers, ils veulent tous partir pour tenter leur chance ailleurs. Là-bas, peut être, ils découvriront d’autres horizons qui leur permettront de s’épanouir et de construire leur avenir.
Les jeunes qui décident de partir ont bien des raisons objectives, souvent douloureuses. Ils sont obligés de quitter une terre qui ne peut plus les nourrir, un village délaissé, une ville surpeuplée, un pays qui ne leur offre guère d’espoir et de perspectives d’avenir. L’insécurité et l’absence d’une «paix sociale» «Lehna», comme on dit chez nous, sont d’autres factyeurs qui poussent les Algériens à s’exiler.
Sans aller au fond des choses, on peut dire tout simplement qu’ils partent pour obtenir ce qu’ils n’ont pas trouvé chez eux. Si le dénominateur commun pour la plupart d’entre eux est de réussir «la traversée de la mer», et si les raisons de départ sont presque identiques, la destination, néanmoins, diffère pour ces aventuriers à la recherche d’un cadre de vie meilleur et qui répond à leurs aspirations. Chacun souhaite s’installer dans un pays plutôt que dans un autre. Mais il ne s’agit pas que d’une question de préférence ou de choix, puisque, les compétences intellectuelles et surtout les moyens financiers de ces candidats à l’émigration jouent un rôle décisif dans le choix de la destination. Si l’émigration des Algériens en Europe n’est pas un phénomène nouveau, puisque nos ancêtres en ont fait déjà l’expérience, notamment en France, comme l’explique le sociologue de l’émigration Abdelmalek Sayed dans ses recherches, il semble que la nouvelle génération ne connaît plus de frontières. Aujourd’hui, notre jeunesse opte pour toutes les destinations. L’essentiel pour elle est de quitter un pays où elle ne se retrouve plus. Les cadres et les universitaires algériens font désormais le bonheur de l’Europe, de l’Amérique du Nord et, surtout, du Canada où on compte plus de 50 000 Algériens installés, concentrés surtout dans la région de Montréal.
Les USA sont aussi devenus une destination pour de nombreux jeunes diplômés qui, grâce à la loterie «Greeen Card», réussissent chaque année à obtenir un visa pour s’installer dans différentes villes et régions de ce vaste pays.
- La depeche de Kabylie
Nos ancêtres ont vécu l’émigration, mais sont restés intimement liés au pays et ont toujours entretenu l’ambition de réintégrer un jour leur village
Ce qui n’est plus le cas de la nouvelle génération qui, en revanche, semble avoir cessé de croire en son pays où la vie devient de plus en plus dure.
S’installer à l’étranger est le projet, le rêve d’une grande partie des jeunes Algériens. Ni les promesses d’un avenir meilleur ni la complexité des démarches pour obtenir un visa ne parviennent à leur faire changer d’avis. Diplômés, étudiants, chômeurs et même simples ouvriers, ils veulent tous partir pour tenter leur chance ailleurs. Là-bas, peut être, ils découvriront d’autres horizons qui leur permettront de s’épanouir et de construire leur avenir.
Les jeunes qui décident de partir ont bien des raisons objectives, souvent douloureuses. Ils sont obligés de quitter une terre qui ne peut plus les nourrir, un village délaissé, une ville surpeuplée, un pays qui ne leur offre guère d’espoir et de perspectives d’avenir. L’insécurité et l’absence d’une «paix sociale» «Lehna», comme on dit chez nous, sont d’autres factyeurs qui poussent les Algériens à s’exiler.
Sans aller au fond des choses, on peut dire tout simplement qu’ils partent pour obtenir ce qu’ils n’ont pas trouvé chez eux. Si le dénominateur commun pour la plupart d’entre eux est de réussir «la traversée de la mer», et si les raisons de départ sont presque identiques, la destination, néanmoins, diffère pour ces aventuriers à la recherche d’un cadre de vie meilleur et qui répond à leurs aspirations. Chacun souhaite s’installer dans un pays plutôt que dans un autre. Mais il ne s’agit pas que d’une question de préférence ou de choix, puisque, les compétences intellectuelles et surtout les moyens financiers de ces candidats à l’émigration jouent un rôle décisif dans le choix de la destination. Si l’émigration des Algériens en Europe n’est pas un phénomène nouveau, puisque nos ancêtres en ont fait déjà l’expérience, notamment en France, comme l’explique le sociologue de l’émigration Abdelmalek Sayed dans ses recherches, il semble que la nouvelle génération ne connaît plus de frontières. Aujourd’hui, notre jeunesse opte pour toutes les destinations. L’essentiel pour elle est de quitter un pays où elle ne se retrouve plus. Les cadres et les universitaires algériens font désormais le bonheur de l’Europe, de l’Amérique du Nord et, surtout, du Canada où on compte plus de 50 000 Algériens installés, concentrés surtout dans la région de Montréal.
Les USA sont aussi devenus une destination pour de nombreux jeunes diplômés qui, grâce à la loterie «Greeen Card», réussissent chaque année à obtenir un visa pour s’installer dans différentes villes et régions de ce vaste pays.
- La depeche de Kabylie