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Les enfants qui jouent ou pratiquent régulièrement un sport en plein air deviennent moins myopes que ceux qui restent la plupart du temps à l'intérieur de leur logement. C'est ce que viennent de montrer, dans la revue médicale Ophthalmology , le Dr Kathryn Rose de l'Université de Sydney et ses collègues. Pour cela, ils ont mené une étude sur des milliers d'enfants de 6 et 12 ans. À 12 ans, la prévalence de la myopie est de 12,8 % chez tous ces jeunes, mais les écarts sont importants selon leur mode de vie (le calcul étant évidemment ajusté en fonction de différents facteurs, dont la myopie des parents).
Pour les chercheurs, l'explication ne vient pas d'une moindre pratique d'activité utilisant la vision de près, notamment du temps passé devant un écran d'ordinateur ou de télévision, mais plutôt de l'intensité lumineuse qui dilate moins la pupille, se traduisant par une plus grande profondeur de champ. Quels que soient les mécanismes impliqués, ils conseillent de promouvoir les activités de plein air pour prévenir le développement de la myopie. Et pour lutter par la même occasion contre l'obésité infantile.
Mais, paradoxalement, les enfants nés en juin et en juillet présenteraient un risque plus élevé de souffrir de myopie. C'est ce qu'indique, cette fois, une très grande étude israélienne portant sur les conscrits et publiée dans un précédent numéro de la même revue Ophthalmology . Ses auteurs montrent une différence très importante entre l'été et l'hiver et ils tentent de l'expliquer par l'influence d'une plus grande exposition à la lumière naturelle juste après la naissance. Mais, prudents, ils estiment que d'autres études sont nécessaires avant de pouvoir proposer des mesures préventives vis-à-vis de ce défaut visuel dont la prévalence augmente.
- Le Point
Pour les chercheurs, l'explication ne vient pas d'une moindre pratique d'activité utilisant la vision de près, notamment du temps passé devant un écran d'ordinateur ou de télévision, mais plutôt de l'intensité lumineuse qui dilate moins la pupille, se traduisant par une plus grande profondeur de champ. Quels que soient les mécanismes impliqués, ils conseillent de promouvoir les activités de plein air pour prévenir le développement de la myopie. Et pour lutter par la même occasion contre l'obésité infantile.
Mais, paradoxalement, les enfants nés en juin et en juillet présenteraient un risque plus élevé de souffrir de myopie. C'est ce qu'indique, cette fois, une très grande étude israélienne portant sur les conscrits et publiée dans un précédent numéro de la même revue Ophthalmology . Ses auteurs montrent une différence très importante entre l'été et l'hiver et ils tentent de l'expliquer par l'influence d'une plus grande exposition à la lumière naturelle juste après la naissance. Mais, prudents, ils estiment que d'autres études sont nécessaires avant de pouvoir proposer des mesures préventives vis-à-vis de ce défaut visuel dont la prévalence augmente.
- Le Point
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