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Bonsoir
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Au lendemain de sa visite historique en Libye, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a poursuivi samedi en Tunisie puis en Algérie sa tournée de trois jours au Maghreb.
En Tunisie, Condoleezza Rice a invité son hôte, le président Zine El Abidine Ben Ali, à poursuivre sur la voie des réformes démocratiques.
«Nous avons parlé des affaires intérieures à la Tunisie et du cours des réformes», a-t-elle expliqué à la presse, après un long entretien avec le chef de l'Etat tunisien, au pouvoir depuis 1987 et candidat à un cinquième mandat en 2009.
«Il y a eu des réformes politiques», a-t-elle ensuite commenté dans l'avion qui la conduisait en Algérie. Mais, a-t-elle ajouté, «nous avons clairement indiqué que nous espérions que la Tunisie ferait davantage».
Elle a ainsi exprimé l'espoir que «l'accès aux médias, la liberté sur Internet, la présence de l'opposition à la télévision deviendraient des réalités» d'ici l'élection présidentielle de l'an prochain.
Bien que l'organisation Human Rights Watch lui ait demandé d'exhorter le gouvernement tunisien à «mettre un terme à son harcèlement et à l'emprisonnement de militants des droits de l'Homme», Mme Rice a répété que les Etats-Unis et la Tunisie étaient «de bons amis», assurant avoir eu de «très intéressantes discussions» sur les thèmes de la sécurité et du contre-terrorisme.
A Alger, où elle a été accueillie par son homologue Mourad Medelci, la cheffe de la diplomatie américaine devait partager en fin de journée un «iftar», dîner traditionnel de rupture du jeûne en période de ramadan, avec le président Abdelaziz Bouteflika.
Condoleezza Rice était attendue dans la soirée au Maroc, dernière étape de sa tournée, où elle devait s'entretenir à Rabat avec le roi Mohammed VI.
Source: AP
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Au lendemain de sa visite historique en Libye, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a poursuivi samedi en Tunisie puis en Algérie sa tournée de trois jours au Maghreb.
En Tunisie, Condoleezza Rice a invité son hôte, le président Zine El Abidine Ben Ali, à poursuivre sur la voie des réformes démocratiques.
«Nous avons parlé des affaires intérieures à la Tunisie et du cours des réformes», a-t-elle expliqué à la presse, après un long entretien avec le chef de l'Etat tunisien, au pouvoir depuis 1987 et candidat à un cinquième mandat en 2009.
«Il y a eu des réformes politiques», a-t-elle ensuite commenté dans l'avion qui la conduisait en Algérie. Mais, a-t-elle ajouté, «nous avons clairement indiqué que nous espérions que la Tunisie ferait davantage».
Elle a ainsi exprimé l'espoir que «l'accès aux médias, la liberté sur Internet, la présence de l'opposition à la télévision deviendraient des réalités» d'ici l'élection présidentielle de l'an prochain.
Bien que l'organisation Human Rights Watch lui ait demandé d'exhorter le gouvernement tunisien à «mettre un terme à son harcèlement et à l'emprisonnement de militants des droits de l'Homme», Mme Rice a répété que les Etats-Unis et la Tunisie étaient «de bons amis», assurant avoir eu de «très intéressantes discussions» sur les thèmes de la sécurité et du contre-terrorisme.
A Alger, où elle a été accueillie par son homologue Mourad Medelci, la cheffe de la diplomatie américaine devait partager en fin de journée un «iftar», dîner traditionnel de rupture du jeûne en période de ramadan, avec le président Abdelaziz Bouteflika.
Condoleezza Rice était attendue dans la soirée au Maroc, dernière étape de sa tournée, où elle devait s'entretenir à Rabat avec le roi Mohammed VI.
Source: AP