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Le Trésor américain place Fannie Mae et Freddie Mac sous tutelle
Le gouvernement américain a décidé de frapper un grand coup. Ce dimanche, le département du Trésor a annoncé la mise sous tutelle de Freddie Mac et Fannie Mae, les deux refinanceurs hypothécaires aux Etats-Unis, afin de restructurer leurs finances. L'enjeu est de taille. Les deux groupes parapublics détiennent ou garantissent plus de 40% de l'encours de crédit immobilier aux Etats-Unis.
Selon le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, cette étape "est nécessaire pour renforcer le secteur immobilier aux Etats-Unis et contribuer à la stabilité des marchés financiers" du pays.
Hier, le Wall Street Journal affirmait qu'un "grand ménage au niveau de l'exécutif" des deux groupes n'est pas à exclure. Il ne s'est pas trompé. C'est officiel, les directions de Freddie Mac et Fannie Mae ont été évincées. Herb Allison va devenir le nouveau PDG de Fannie Mae en remplacement de Daniel Mudd, tandis que David Moffett prendra la tête de Freddie Mac à la place de Richard Syron.
Le Trésor américain a annoncé qu'il comptait acquérir en Bourse des titres des deux groupes, mais il n'a pas précisé le montant. Selon le secrétaire américain au trésor, Henry Paulson, ce plan "est le meilleur moyen de protéger nos marchés et les contribuables du risque systémique posé par la situation financière actuelle".
Cette décision intervient après une période d'observation de Fannie et Freddie par les spécialistes du Trésor de quatre semaines. Et Henry Paulson en est arrivé à la conclusion qu'une simple injection de capitaux dans les deux sociétés n'était pas "dans le meilleur intérêt du contribuable".
La nationalisation de Freddie Mac et Fannie Mae a été au coeur des spéculations tout l'été. A tel point que les refinanceurs ont dû, à plusieurs reprises, rassurer sur leurs niveaux de liquidités et démentir toute aide des pouvoirs publics. Mais il semble que cette stratégie n'ait pas été couronnée de succès. Les titres Freddie Mac et Fannie Mae ont perdu 90% de leur valeur sur un an.
latribune.fr
Selon le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, cette étape "est nécessaire pour renforcer le secteur immobilier aux Etats-Unis et contribuer à la stabilité des marchés financiers" du pays.
Hier, le Wall Street Journal affirmait qu'un "grand ménage au niveau de l'exécutif" des deux groupes n'est pas à exclure. Il ne s'est pas trompé. C'est officiel, les directions de Freddie Mac et Fannie Mae ont été évincées. Herb Allison va devenir le nouveau PDG de Fannie Mae en remplacement de Daniel Mudd, tandis que David Moffett prendra la tête de Freddie Mac à la place de Richard Syron.
Le Trésor américain a annoncé qu'il comptait acquérir en Bourse des titres des deux groupes, mais il n'a pas précisé le montant. Selon le secrétaire américain au trésor, Henry Paulson, ce plan "est le meilleur moyen de protéger nos marchés et les contribuables du risque systémique posé par la situation financière actuelle".
Cette décision intervient après une période d'observation de Fannie et Freddie par les spécialistes du Trésor de quatre semaines. Et Henry Paulson en est arrivé à la conclusion qu'une simple injection de capitaux dans les deux sociétés n'était pas "dans le meilleur intérêt du contribuable".
La nationalisation de Freddie Mac et Fannie Mae a été au coeur des spéculations tout l'été. A tel point que les refinanceurs ont dû, à plusieurs reprises, rassurer sur leurs niveaux de liquidités et démentir toute aide des pouvoirs publics. Mais il semble que cette stratégie n'ait pas été couronnée de succès. Les titres Freddie Mac et Fannie Mae ont perdu 90% de leur valeur sur un an.
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