Le LHC, grand accélérateur de particules récemment construit au CERN de Genève, connaîtra ses premières collisions mercredi après quelques retards. Un démarrage qui soulève, beaucoup d'espoirs chez les physiciens et astrophysiciens, et quelques inquiétudes chez... certains non physiciens !
La mise en route d'un tel équipement est bien sûr extrêmement complexe, à commencer par le refroidissement des secteurs qui le constituent à une température proche du zéro absolu.
Destiné à reproduire des effets physiques comparables à ceux ayant eu lieu peu après le Big-Bang, le LHC (un anneau d'environ 27 kilomètres) fera entrer en collision des particules (protons et ions) à des vitesses encore jamais atteintes dans un accélérateur et provoquées par des aimants supraconducteurs. Ceux-ci ayant pu être légèrement déréglés durant le transport et l'installation, ils doivent être « entrainés », ce qui limite l'intensité utilisée dans l'immédiat à 5 Téra (5000 milliards) d'électronvolts, au lieu de sept Tev prévus et qui seront atteints ultérieurement.
Mais la percée scientifique espérée fait également craindre à certains les effets indésirables des expériences menées, pouvant aller selon certains jusqu'à... la formation de micro trous noirs, capables (allons-y pendant que nous y sommes), d'avaler la Terre...
Ces craintes ont même entraîné un dépôt de plainte auprès de la Cour Européenne des Droits de l'Homme par quelques civils, qui ont naturellement été déboutés. Une autre plainte est à l'examen, déposée par un groupe conduit par un... biologiste. On attend avec impatience la décision de la Cour.
Elles ont aussi entraîné des mises au point précises et détaillées du CERN. Comme quoi, ce n'est pas tellement la fin du monde qui taraude les esprits des hommes, mais bien la façon dont celle-ci, qui paraît inéluctable, pourrait intervenir. Le lancement du LHC va certainement nous en dire beaucoup sur l'univers, mais voici qu'avant même d'avoir seulement démarré, la prodigieuse machine nous en dit déjà beaucoup sur nous.
La mise en route d'un tel équipement est bien sûr extrêmement complexe, à commencer par le refroidissement des secteurs qui le constituent à une température proche du zéro absolu.
Destiné à reproduire des effets physiques comparables à ceux ayant eu lieu peu après le Big-Bang, le LHC (un anneau d'environ 27 kilomètres) fera entrer en collision des particules (protons et ions) à des vitesses encore jamais atteintes dans un accélérateur et provoquées par des aimants supraconducteurs. Ceux-ci ayant pu être légèrement déréglés durant le transport et l'installation, ils doivent être « entrainés », ce qui limite l'intensité utilisée dans l'immédiat à 5 Téra (5000 milliards) d'électronvolts, au lieu de sept Tev prévus et qui seront atteints ultérieurement.
Mais la percée scientifique espérée fait également craindre à certains les effets indésirables des expériences menées, pouvant aller selon certains jusqu'à... la formation de micro trous noirs, capables (allons-y pendant que nous y sommes), d'avaler la Terre...
Ces craintes ont même entraîné un dépôt de plainte auprès de la Cour Européenne des Droits de l'Homme par quelques civils, qui ont naturellement été déboutés. Une autre plainte est à l'examen, déposée par un groupe conduit par un... biologiste. On attend avec impatience la décision de la Cour.
Elles ont aussi entraîné des mises au point précises et détaillées du CERN. Comme quoi, ce n'est pas tellement la fin du monde qui taraude les esprits des hommes, mais bien la façon dont celle-ci, qui paraît inéluctable, pourrait intervenir. Le lancement du LHC va certainement nous en dire beaucoup sur l'univers, mais voici qu'avant même d'avoir seulement démarré, la prodigieuse machine nous en dit déjà beaucoup sur nous.
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