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Un accord pour la création d’une société commune a été signé entre l’entreprise saoudienne Construction Products Holding Company (CPC) et le groupe émiratie Alumco LLC of the UAE pour la réalisation d’une usine d’extrusion d’aluminium en Algérie.
Un accord pour la création d’une société commune a été signé entre l’entreprise saoudienne Construction Products Holding Company (CPC) et le groupe émiratie Alumco LLC of the UAE pour la réalisation d’une usine d’extrusion d’aluminium en Algérie. Le protocole d’accord a été signé par Eng. Ayman Nowailati au nom du CPC et Samer Barakat, directeur général de Alumco LLC, lors d’une cérémonie à laquelle ont participé des cadres supérieurs au siège Alumco investissements à Dubaï Park. Le montant du projet est de 100 millions de dirhams (1 dirham=16,83 dinars). «La nouvelle usine permettra de couvrir une superficie de 100.000 mètres carrés et sa capacité de production initiale devrait atteindre 50.000 tonnes par an», a indiqué Eng. Nowailati, représentant de CPC.
Les travaux de construction devraient commencer dans les six prochains mois à compter de la date de la signature et l’achèvement devrait intervenir neuf mois après, a-t-il précisé. Les deux parties souhaitent ainsi renforcer leur présence dans la région. «Le moment est venu pour nous de regarder au-delà, à la conquête de nouvelles frontières», a affirmé, à ce propos, Barakat DG d’Alumco LLC. «Nous sommes extrêmement fiers de ce projet prometteur», a déclaré Barakat. «Il a ses propres défis et notre équipe logistique est établie en vue de compléter le projet en un temps record, en utilisant notre chaîne d’approvisionnement, les ressources profondes et une expertise inégalée», a-t-il ajouté. Ce nouveau projet confirme le développement rapide de l’industrie de l’aluminium en Algérie. L’Algérie, qui a l’avantage d’avoir une énergie à un prix compétitif, prévoit la production à terme de 2,2 millions de tonnes d’aluminium par an, destinées essentiellement à l’exportation pour diversifier son économie qui reste dépendante des hydrocarbures. L’Algérie veut ainsi tirer profit de la hausse de la demande mondiale d’aluminium, laquelle augmente chaque année de 4%, soit 1,3 million de tonnes.
L’Algérie veut également diversifier ses exportations. Les hydrocarbures représentent plus de 97% (80 milliards de dollars prévus en 2008) des recettes extérieures du pays, et plus de 68% des recettes fiscales de l’État. Les exportations algériennes, sans les hydrocarbures, sont marginales avec bon an mal an moins de 2 milliards de dollars. L’Algérie ambitionne de devenir un acteur majeur dans ce marché porteur en devançant l’Égypte et les pays arabes du Golfe qui se sont lancés, ces dernières années, dans la production d’aluminium en profitant d’un coût modéré de l’énergie et de ressources financières importantes engrangées grâce à la hausse du cours du brut.
Le pays compte s’appuyer sur le gaz pour lancer cette industrie, dont l’énergie représente 30% du coût de production. Il dispose de réserves gazières avoisinant 4.500 milliards de mètres cubes. La première aluminerie, d’une capacité de 700.000 tonnes par an, doit être lancée par un consortium composé des compagnies nationales Sonatrach et Sonelgaz et des sociétés émiraties Dubal (aluminium) et Mubadala (société d’investissement du gouvernement d’Abou Dhabi).
Les Émiratis en détiendront 70%. L’aluminerie, dont la mise en service est prévue en 2012, sera implantée dans la future zone industrielle de Béni Saf, à 500 km à l’ouest d’Alger. Elle sera alimentée en gaz par le gazoduc algéro-espagnol Medgaz (8 milliards de mètres cubes par an), qui passera par la région à partir de 2009. L’usine devrait coûter plus de 7 milliards de dollars, au lieu des 5 milliards prévus initialement, et rapporter quelque 700 millions de dollars par an, selon Sonatrach. La révision à la hausse de l’investissement est due en partie à l’augmentation des prix des équipements, tirés par la demande mondiale.
La seconde aluminerie, d’une capacité de 1,5 million de tonnes par an, a été annoncée en 2008 par le groupe privé algérien Cevital (industrie, agroalimentaire, automobile, construction, grande distribution), en partenariat avec le nouveau géant mondial du secteur, Rio Tinto Alcan. Cette usine, qui n’a pas encore reçu l’agrément officiel, doit être installée dans la future zone industrielle de Cap Djinet, située sur la côte méditerranéenne, à 65 km à l’Est d’Alger. L’aluminerie de Cap Djinet, dont le site est desservi par un gazoduc en provenance du gisement géant de Hassi Rmel (Sud), devrait voir le jour au plus tard en 2015, selon Cevital.
Le Financier
Un accord pour la création d’une société commune a été signé entre l’entreprise saoudienne Construction Products Holding Company (CPC) et le groupe émiratie Alumco LLC of the UAE pour la réalisation d’une usine d’extrusion d’aluminium en Algérie. Le protocole d’accord a été signé par Eng. Ayman Nowailati au nom du CPC et Samer Barakat, directeur général de Alumco LLC, lors d’une cérémonie à laquelle ont participé des cadres supérieurs au siège Alumco investissements à Dubaï Park. Le montant du projet est de 100 millions de dirhams (1 dirham=16,83 dinars). «La nouvelle usine permettra de couvrir une superficie de 100.000 mètres carrés et sa capacité de production initiale devrait atteindre 50.000 tonnes par an», a indiqué Eng. Nowailati, représentant de CPC.
Les travaux de construction devraient commencer dans les six prochains mois à compter de la date de la signature et l’achèvement devrait intervenir neuf mois après, a-t-il précisé. Les deux parties souhaitent ainsi renforcer leur présence dans la région. «Le moment est venu pour nous de regarder au-delà, à la conquête de nouvelles frontières», a affirmé, à ce propos, Barakat DG d’Alumco LLC. «Nous sommes extrêmement fiers de ce projet prometteur», a déclaré Barakat. «Il a ses propres défis et notre équipe logistique est établie en vue de compléter le projet en un temps record, en utilisant notre chaîne d’approvisionnement, les ressources profondes et une expertise inégalée», a-t-il ajouté. Ce nouveau projet confirme le développement rapide de l’industrie de l’aluminium en Algérie. L’Algérie, qui a l’avantage d’avoir une énergie à un prix compétitif, prévoit la production à terme de 2,2 millions de tonnes d’aluminium par an, destinées essentiellement à l’exportation pour diversifier son économie qui reste dépendante des hydrocarbures. L’Algérie veut ainsi tirer profit de la hausse de la demande mondiale d’aluminium, laquelle augmente chaque année de 4%, soit 1,3 million de tonnes.
L’Algérie veut également diversifier ses exportations. Les hydrocarbures représentent plus de 97% (80 milliards de dollars prévus en 2008) des recettes extérieures du pays, et plus de 68% des recettes fiscales de l’État. Les exportations algériennes, sans les hydrocarbures, sont marginales avec bon an mal an moins de 2 milliards de dollars. L’Algérie ambitionne de devenir un acteur majeur dans ce marché porteur en devançant l’Égypte et les pays arabes du Golfe qui se sont lancés, ces dernières années, dans la production d’aluminium en profitant d’un coût modéré de l’énergie et de ressources financières importantes engrangées grâce à la hausse du cours du brut.
Le pays compte s’appuyer sur le gaz pour lancer cette industrie, dont l’énergie représente 30% du coût de production. Il dispose de réserves gazières avoisinant 4.500 milliards de mètres cubes. La première aluminerie, d’une capacité de 700.000 tonnes par an, doit être lancée par un consortium composé des compagnies nationales Sonatrach et Sonelgaz et des sociétés émiraties Dubal (aluminium) et Mubadala (société d’investissement du gouvernement d’Abou Dhabi).
Les Émiratis en détiendront 70%. L’aluminerie, dont la mise en service est prévue en 2012, sera implantée dans la future zone industrielle de Béni Saf, à 500 km à l’ouest d’Alger. Elle sera alimentée en gaz par le gazoduc algéro-espagnol Medgaz (8 milliards de mètres cubes par an), qui passera par la région à partir de 2009. L’usine devrait coûter plus de 7 milliards de dollars, au lieu des 5 milliards prévus initialement, et rapporter quelque 700 millions de dollars par an, selon Sonatrach. La révision à la hausse de l’investissement est due en partie à l’augmentation des prix des équipements, tirés par la demande mondiale.
La seconde aluminerie, d’une capacité de 1,5 million de tonnes par an, a été annoncée en 2008 par le groupe privé algérien Cevital (industrie, agroalimentaire, automobile, construction, grande distribution), en partenariat avec le nouveau géant mondial du secteur, Rio Tinto Alcan. Cette usine, qui n’a pas encore reçu l’agrément officiel, doit être installée dans la future zone industrielle de Cap Djinet, située sur la côte méditerranéenne, à 65 km à l’Est d’Alger. L’aluminerie de Cap Djinet, dont le site est desservi par un gazoduc en provenance du gisement géant de Hassi Rmel (Sud), devrait voir le jour au plus tard en 2015, selon Cevital.
Le Financier