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Un réseau de recruteurs démantelé à Oued Rhiou : le GSPC cherche à s'implanter à l'ouest du pays
Harcelés par les forces de sécurité en Kabylie, les groupes armés islamistes tentent de se redéployer dans les autres régions du pays. Après l’est où ils ont réussi des opérations contre les forces de sécurité à Jijel, Skikda et Batna, les terroristes cherchent à s'implanter dans la région ouest, dans les anciens fiefs du GIA, notamment à Tissemsilt, Relizane et Sidi Bel Abbes. Dans cette région, les montagnes sont boisées et difficiles d'accès. Elles représentent des caches idéales pour les terroristes du GSPC, devenu depuis 2006 Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
L'objectif des terroristes est d'assurer une présence à l'échelle nationale et de desserrer ainsi l'étau sur leurs chefs encerclés par l'armée en Kabylie.
Informés de tels mouvements, les services de sécurité ont accentué la surveillance et patrouilles dans les villes et villages proches des anciens maquis du GIA. L'armée a également repris position sur plusieurs axes stratégiques pour empêcher les terroristes de pénétrer à nouveau dans les montagnes de la région située entre Relizane, Sidi Bel Abbes et Tissimsilt et même les régions montagneuses situées entre Tlemcen et l'extrême ouest du pays.
Fin août, les services de sécurité ont démantelé, à Oued Rhiou dans la wilaya de Relizane, un réseau de recruteurs travaillant pour le compte de l'organisation terroriste, selon des sources sécuritaires. Les recruteurs du GSPC utilisaient des clandestins pour permettre aux nouvelles recrues de rejoindre la région d'Oued Djer à Blida où un chef terroriste les prenait en charge. «Pour chaque jeune recruté, le recruteur percevait plus de 500.000 dinars de la part du GSPC», selon les mêmes sources. Les recruteurs du GSPC ciblent des jeunes pauvres, au casier judiciaire vierge et généralement non fichés auprès des services de sécurité.
- TSA
Harcelés par les forces de sécurité en Kabylie, les groupes armés islamistes tentent de se redéployer dans les autres régions du pays. Après l’est où ils ont réussi des opérations contre les forces de sécurité à Jijel, Skikda et Batna, les terroristes cherchent à s'implanter dans la région ouest, dans les anciens fiefs du GIA, notamment à Tissemsilt, Relizane et Sidi Bel Abbes. Dans cette région, les montagnes sont boisées et difficiles d'accès. Elles représentent des caches idéales pour les terroristes du GSPC, devenu depuis 2006 Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
L'objectif des terroristes est d'assurer une présence à l'échelle nationale et de desserrer ainsi l'étau sur leurs chefs encerclés par l'armée en Kabylie.
Informés de tels mouvements, les services de sécurité ont accentué la surveillance et patrouilles dans les villes et villages proches des anciens maquis du GIA. L'armée a également repris position sur plusieurs axes stratégiques pour empêcher les terroristes de pénétrer à nouveau dans les montagnes de la région située entre Relizane, Sidi Bel Abbes et Tissimsilt et même les régions montagneuses situées entre Tlemcen et l'extrême ouest du pays.
Fin août, les services de sécurité ont démantelé, à Oued Rhiou dans la wilaya de Relizane, un réseau de recruteurs travaillant pour le compte de l'organisation terroriste, selon des sources sécuritaires. Les recruteurs du GSPC utilisaient des clandestins pour permettre aux nouvelles recrues de rejoindre la région d'Oued Djer à Blida où un chef terroriste les prenait en charge. «Pour chaque jeune recruté, le recruteur percevait plus de 500.000 dinars de la part du GSPC», selon les mêmes sources. Les recruteurs du GSPC ciblent des jeunes pauvres, au casier judiciaire vierge et généralement non fichés auprès des services de sécurité.
- TSA
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