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L'économie nationale Algerienne est à 60% informelle

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  • L'économie nationale Algerienne est à 60% informelle

    Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2009, actuellement en débat au niveau du gouvernement, les représentants de l'Union générale des commerçants et artisans algériens lance un appel aux pouvoirs publics afin de revoir le système fiscal, qu'ils estiment draconien et qui fait actuellement obstacle à la profession et à l'activité commerciale d'une manière générale.
    En effet, "l'augmentation des impôts handicape l'investissement. Elle crée mille et un obstacles pour les investisseurs qu'ils soient nationaux ou étrangers.

    Ces impôts font perdre plus de 50% à la caisse de l'Etat, et encouragent le marché informel, qui représente actuellement 60% de l'économie nationale, et la fraude fiscale", a déclaré M. Belnouar El Hadj Taher chargé de la communication et porte-parole de l'UGCAA lors d'une conférence de presse animée, hier, au siège de l'union avec pour thème "Les codes des impôts directs et indirects".

    Selon le conférencier, beaucoup de commerçants ignorent les lois régissant les impôts. Ainsi, il existe plus de 5000 commerçant qui exercent dans le marché informel. L'informel touche même l'importation. Il citera à titre d'exemple le marché de gros de Semmar.

    Il indiquera que ces dernières années plus de 10 000 registres du commerce en été retirés, alors que plusieurs commerçants ont arrêté leur activité. Aussi, plus de 20 000 artisans ont fermé boutique à cause des charges fiscales.

    Ceci pousse plusieurs commerçants à vouloir échapper au marché formel et exercer dans le marché informel, ou noir, là où il n'y a point d'impôts.

    Cependant, "nous lançons un appel au gouvernement pour qu'il affiche sa volonté de lutter contre la fraude fiscale.

    Il faut chercher la cause, notamment celle de la hausse des impôts", insiste le conférencier. Selon lui, l'édification d'une économie nationale ne se limite jamais à la rente pétrolière, et les impôts doivent servir au développement d'autres secteurs tels l'agroalimentaire, l'industrie, les infrastructures, le tourisme et les grands travaux, etc. Selon les représentants de l'UGCAA, il faut revoir le système fiscal par la baisse de la TVA, de l'impôt forfaitaire unique (IFU).

    Pour ce qui est de la TVA, l'UGCCA estime qu'il faudrait qu'elle passe de 17% à 12%. Concernant l'IFU, l'UGCCA appelle à ce que le taux de 12% applicable aux entreprises de services soit réduit à 8 % et que le taux de 6% applicable aux entreprises de productions de biens soit ramené à 3 %.

    Selon eux, si cela arrive le commerce informel baissera. Ils appellent aussi à l'annulation de l'IBS, la revalorisation des commissions de recours, l'annulation des impôts pour les marchants ambulants et les commerçants touchés par le séisme de Boumerdes de 2003 et les attentats terroristes ainsi que l'allégement des pénalités de retard.

    Ils demandent également de redéfinir le chiffre d'affaires, puisque le nouveau système a doublé les charges.Le nombre de commerçants est estimé à plus d'un million, alors que les patrons sont à près de 6 000 seulement.

    Ils proposent, en revanche, la création d'un casier fiscal. Quant aux taximen, qui sont au nombre de 12 000, ils suggèrent de penser à créer une vignette, soit une participation symbolique au Trésor public.

    - Pressdz

  • #2
    Pour ce qui est de la TVA, l'UGCCA estime qu'il faudrait qu'elle passe de 17% à 12%. Concernant l'IFU, l'UGCCA appelle à ce que le taux de 12% applicable aux entreprises de services soit réduit à 8 % et que le taux de 6% applicable aux entreprises de productions de biens soit ramené à 3 %.

    Selon eux, si cela arrive le commerce informel baissera. Ils appellent aussi à l'annulation de l'IBS, la revalorisation des commissions de recours, l'annulation des impôts pour les marchants ambulants et les commerçants touchés par le séisme de Boumerdes de 2003 et les attentats terroristes ainsi que l'allégement des pénalités de retard.
    apres ttes ces annulations et "exonérations" des personnes imposables on se demende pourquoi nos routes et trottoirs sont moches, pourquoi nos villes et villages ne disposent pas de certaines commodités(les biens publics locaux en dehors des écoles et des centres de santé)..etc.
    L'etat dz se doit d'etre ferme face à l'impôt, il peut réviser à la baisse l'impôt mais surtout pas rétrécir l'assiette fiscale et lutter contre les niches fiscales. Il faut un maximum de personnes qui payent l'impôt même symbolique. Les tx de tva doivent etre calqué sur nos voisins.

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    • #3
      L'économie nationale Algerienne est à 60% informelle
      Au lieu de s’attaquer au marché informel, le gouvernement préfère s’attaquer aux investisseurs étrangers.

      Pourtant Ouyahia a promis durant son dernier mandat, en direct sur l’ENTV, qu’il allait s’attaquer aux marchés informels d’Al-Hamiz et El-Djourf.
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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