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Algérie : le ministre des télécoms demande à Djezzy d'être en harmonie avec la législ

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  • Algérie : le ministre des télécoms demande à Djezzy d'être en harmonie avec la législ

    C'est un message en forme de mise en garde sans précédent. Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Hamid Bessalah a demandé aujourd'hui l'opérateur mobile Orascom Télécom Algérie (OTA), qui exploite la marque commerciale Djezzy, d'être « en harmonie avec la législation en vigueur », selon un communiqué de ce ministère cité par l'agence APS.

    Lors d'une réunion avec le nouveau directeur général de Djezzy Tamer El Mahdy, M. Bessalah a également incité l'oprateur à prendre part à un « véritable transfert » de savoir-faire dans les domaines technique et managérial. Il a notamment demandé à l'opérateur « de contribuer dans l'essaimage des TIC (en Algérie) en faisant appel aux petites et moyennes entreprises locales », selon la même source. Djezzy est en effet accusé d'ignorer les entreprises algériennes, préférant se tourner vers des partenaires issus du groupes Orascom ou implantés en Algérie avec l'appui de l'opérateur. Les sociétés de distribution et l'agence de communication libanaise qui gère le budget de l'opérateur sont respectivement filiale d'Orascom Telecom et proche des intérêts de l'ancien DG Hassan Kabanni.

    Cette mise en garde du ministère, la première du genre depuis l'implantation de Djezzy en Algérie en 2001, confirme les difficultés institutionnelles auxquelles est confronté l'opérateur depuis quelques semaines, comme l'a révélé à plusieurs reprises TSA .

  • #2
    TSA, à l'instar d'autres journaux, est en plein compagne de dénigrement contre l’entreprise Djezzy. Ceci prouve une chose que ce quotidien électronique n’est pas indépendant comme il prétend l’être. Avant Djezzy c'était Aigle-Azur.

    M. Bessalah a également incité l'opérateur à prendre part à un « véritable transfert » de savoir-faire dans les domaines technique et managérial.
    Il n y a pas un domaine où Djezzy a investit le plus que celui de la formation de ses employés. Dans le domaine technique, les ingénieurs sont tous algériens et sont très bien formés en Algérie et à l’étranger. Dans le domaine managérial, il ne reste que quelques expatriés. Des managers algériens ont remplacés les étrangers qui avaient participé au lancement de la compagnie.

    Lisez l'autre article de TSA :

    Bouteflika a refusé de recevoir Sawiris : la situation d'Orascom se complique en Algérie

    Par ali idir
    le 2008-09-08


    Orascom n'a plus la cote auprès du président Bouteflika. Selon des informations recueillies par TSA auprès de source bien informée, le président de la République a refusé il y a quelques jours de recevoir en audience le PDG du groupe égyptien Naguib Sawiris. Ce dernier, qui a déjà rencontré à plusieurs reprises le président Bouteflika par le passé, souhaitait s'entretenir avec le chef de l'Etat sur les difficultés que rencontrent Orascom en Algérie.

    Depuis quelques semaines en effet, Orascom est dans le collimateur des autorités. Sa filiale mobile Djezzy qui se montre très discrète a réduit fortement sa présence dans les médias, en attendant la fin de la tempête. Même si l'avenir de l'opérateur ne semble pas compromis, ses difficultés commencent à peser sur les résultats et les perspectives de sa maison-mère. En fin de semaine dernière, la banque américaine Goldman Sachs avait abaissé son opinion sur l'action d'Orascom Telecom, passant d'une recommandation d'achat à neutre, avec un objectif de cours de 65 livres égyptiennes au lieu de 100 livres auparavant. Goldman Sachs évoquait notamment des problèmes en Algérie, sans en préciser la nature. Cette dégradation a provoqué l'inquiétude des investisseurs qui ont vendu massivement le titre Orascom Telecom à la Bourse du Caire.

    Officiellement, le gouvernement algérien reproche à Orascom d'avoir vendu, sans accord, ses deux cimenteries algériennes au français Lafarge. L'affaire a même été citée par le chef de l'État, le 23 juillet dernier, lors de son discours devant les maires du pays. Mais l'opération avec Lafarge n'expliquerait pas à elle seule les difficultés du groupe égyptien en Algérie. Des tensions seraient apparues entre Alger et le Caire au lendemain du sommet de l'Union pour la Méditerranée, le 14 juillet dernier à Paris. Un froid entre les deux pays s'est même installé depuis cette date. Après l'avoir propulsé au sommet, la politique pourrait provoquer la perte d'Orascom en Algérie.
    Dernière modification par shadok, 08 septembre 2008, 17h40.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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