Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Réévaluation du dinar : La polémique enfle

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Réévaluation du dinar : La polémique enfle

    La polémique autour de la réévaluation du dinar continue. Les avis des économistes sur ce sujet sensible divergent et tandis que certains affirment que le moment n’est pas opportun pour une réévaluation de la monnaie nationale, d’autres soutiennent qu’une révision à la hausse du dinar est nécessaire pour faire décoller notre appareil productif.

    De nombreux experts en finances défendent une politique de réévaluation du dinar algérien qui autoriserait, selon leurs avis, une meilleure redistribution des richesses issues du pétrole entre la population. Un dinar fort réduirait également la part des capitaux transférés par les groupes étrangers vers l’extérieur du pays.La réévaluation du dinar pourrait surtout profiter aux cadres algériens dans la mesure où elle permettrait une valorisation des ressources humaines et du savoir faire en Algérie. Grâce au dinar faible, la main d’œuvre algérienne est l’une des moins chères dans toute la zone euro-méditerranéenne et même nos voisins tunisiens ou marocains rémunèrent mieux leur main d’œuvre. Avec une main d’œuvre bon marché et des prix de produits et de services aussi élevés que ceux pratiqués dans les pays européens, les salariés algériens sont les premiers pénalisés par la dévaluation du dinar. Un enseignant algérien touche l’équivalent de 220 euros charges comprises soit la moitié du salaire mensuel d’un Rmiste français (un chômeur touche en France 420 euros de prime RMI et avec la nouvelle RSA cette prime va s’élever au dessus de 520 euros Ndlr). Un médecin algérien est payé dans le meilleur des cas 500 euro soit presque la moitié du salaire minimum garanti en France. Le savoir faire en Algérie ne «paye pas de mine» ce qui explique en grande partie la fuite des cerveaux algériens vers l’étrangers. Selon les derniers statistiques, il existe plus de 350.000 cadres algériens à l’étranger. Une grande perte pour l’Algérie, disent les économistes. Avec des rémunérations dérisoires, les salariés algériens sont confrontés en outre à la cherté de la vie, puisque tous les services et les produits sont proposés en Algérie à des prix presque identiques. Cette situation fait le bonheur des centaines d’entreprises étrangères implantés en Algérie qui ont accès à l’une des mains d’œuvres les moins chères du monde. Un ingénieur payé 500 euros charges comprises contre plus 5.000 euros eu Europe, un ouvrier qui touche moins de 200 euros contre près de 2.000 euros de l’autre côté de la Méditerranée... les entreprises étrangères réalisent ainsi d’importantes économies sur leurs masses salariales.


    «Des taux de marges confortables»


    Dans le même temps, ces groupes n’hésitent pas à vendre leurs produits à des prix identiques à ceux pratiqués dans les pays riches. Ainsi dans la téléphonie mobile par exemple, le prix de la minute de communication est presque identique à celui pratiqué en France. De même que les véhicules financés par les formules de crédit des banques étrangères sont vendus au même prix qu’en Europe. Ainsi ces entreprises peuvent réaliser des taux de marges exceptionnellement confortables. A titre d’exemple, un opérateur de téléphonie mobile réalise une marge de 66% sur ses services en Algérie contre une moyenne de…7% pour un opérateur mobile en France, en Grande-Bretagne ou en Espagne par exemple. Les banques étrangères affichent une rentabilité record de 28%, l’un des plus élevés au monde. En revanche, un dinar faible continue de pénaliser fortement les salariés algériens qui voient leur pouvoir d’achat atteindre des niveaux très bas dans un pays pourtant riche de 150 milliards de dollars de réserves de change. Entre 1991 et 1994, l’Algérie, qui se trouvait dans une situation de quasi-cessation de paiement a été contrainte de dévaluer fortement sa monnaie. L’objectif recherché à l’époque était de réduire mécaniquement la dépense publique en baissant fortement la valeur des salaires des fonctionnaires et autres salariés des entreprises publiques, payés par l’Etat. Cette mesure est intervenue après des licenciements massifs et des fermetures de plusieurs dizaines d’entreprises publiques. Mais, aujourd’hui, cette mesure n’est plus justifiée économiquement. L’État, grâce à la flambée des prix du baril, est capable d’assurer des salaires convenables à ses fonctionnaires. Et de nombreux Algériens travaillent au sein d’entreprises privées, à capitaux algériens ou étrangers, rentable et capables de proposer des salaires plus décents en équivalent monnaie étrangère.

    Le Financier

  • #2
    avant de commencer a reevaluer faudrait commencer a eponger le circuit financier des surplus du dinar en circulation
    et creer le nouveau dinar

    deja ca tuera dans l oeuf les financements des terro
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

    Commentaire


    • #3
      il nous faut en effet un nouveau dinar, comme en turquie où la nouvelle livre turque après la suppression de qq zéros équivaut aujourd'hui à la moitié d'un euro. Commençons déja par éliminer un zéro soit un NDA =10 da de sorte à réduire la masse de monnaie en circulation dans l'informelle et faciliter la vie du citoyen dans la manipulation des liasses de billets encombrants et moches.

      Commentaire

      Chargement...
      X