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(Reuters) - Le Premier ministre ukrainien, Ioulia Timochenko, menace de joindre ses forces à celles de l'opposition, accentuant la pression sur le parti du président Viktor Iouchtchenko.
Le parti Notre Ukraine du chef de l'Etat a quitté la semaine dernière la coalition qu'il formait avec le parti de Timochenko en accusant ce dernier de vouloir s'allier avec l'opposition emmenée par l'ancien Premier ministre Viktor Ianoukovitch.
"Aujourd'hui, il n'y a que trois façons de régler cette situation", a déclaré Timochenko lors d'une conférence de presse. "La solution numéro un, la reformation de la coalition démocratique, est entre les mains du président", a-t-elle dit, suggérant que les deux autres solutions étaient des élections législatives anticipées ou une alliance avec l'opposition.
La plupart des responsables politiques ne sont guère enthousiastes à l'idée d'organiser des élections législatives anticipées, les troisièmes en autant d'années, a-t-elle noté.
Il n'y a donc qu'une option, a-t-elle ajouté : "Former une nouvelle coalition pour que le parlement puisse fonctionner, que le gouvernement continue à travailler et que nous puissions avoir un minimum de 350 voix pour modifier la constitution."
Anciens partenaires de la révolution "Orange" de 2004, Ioulia Timochenko, revenue en décembre à la tête du gouvernement, et Viktor Iouchtchenko ont jusqu'à la fin de la semaine ou le début de la semaine prochaine pour régler leurs divergences. Passé ce délai, les partis pourront négocier une nouvelle coalition et en cas d'échec, Iouchtchenko pourra convoquer des élections législatives.
Si Timochenko rejoignait le Parti des régions de Ianoukovitch et les communistes, la nouvelle alliance rassemblerait 358 élus sur 450 et pourrait gouverner jusqu'au prochain scrutin législatif en 2012. Elle pourrait aussi amender la constitution sans l'accord du chef de l'Etat.
Le Premier ministre a nié toute discussion formelle avec Ianoukovitch sur la formation d'une coalition, mais elle a ajouté que les deux partis avaient coordonné leurs positions sur un certain nombre de sujets.
"Nous essayons de trouver un terrain d'entente commun et (...) afin d'accepter seulement des lois qui sont nécessaires pour notre pays, nous avons des discussions et nous coordonnons nos travaux", a-t-elle expliqué.
Elle a par ailleurs estimé qu'aucune décision "radicale" ne devait être prise concernant la flotte russe de la mer Noire basée dans le port de Sébastopol. Iouchtchenko a irrité Moscou en déclarant que l'accord de location de la base ne serait pas renouvelé à l'expiration du bail, en 2017.
Sabina Zawadzki, version française Jean-Stéphane Brosse
Le parti Notre Ukraine du chef de l'Etat a quitté la semaine dernière la coalition qu'il formait avec le parti de Timochenko en accusant ce dernier de vouloir s'allier avec l'opposition emmenée par l'ancien Premier ministre Viktor Ianoukovitch.
"Aujourd'hui, il n'y a que trois façons de régler cette situation", a déclaré Timochenko lors d'une conférence de presse. "La solution numéro un, la reformation de la coalition démocratique, est entre les mains du président", a-t-elle dit, suggérant que les deux autres solutions étaient des élections législatives anticipées ou une alliance avec l'opposition.
La plupart des responsables politiques ne sont guère enthousiastes à l'idée d'organiser des élections législatives anticipées, les troisièmes en autant d'années, a-t-elle noté.
Il n'y a donc qu'une option, a-t-elle ajouté : "Former une nouvelle coalition pour que le parlement puisse fonctionner, que le gouvernement continue à travailler et que nous puissions avoir un minimum de 350 voix pour modifier la constitution."
Anciens partenaires de la révolution "Orange" de 2004, Ioulia Timochenko, revenue en décembre à la tête du gouvernement, et Viktor Iouchtchenko ont jusqu'à la fin de la semaine ou le début de la semaine prochaine pour régler leurs divergences. Passé ce délai, les partis pourront négocier une nouvelle coalition et en cas d'échec, Iouchtchenko pourra convoquer des élections législatives.
Si Timochenko rejoignait le Parti des régions de Ianoukovitch et les communistes, la nouvelle alliance rassemblerait 358 élus sur 450 et pourrait gouverner jusqu'au prochain scrutin législatif en 2012. Elle pourrait aussi amender la constitution sans l'accord du chef de l'Etat.
Le Premier ministre a nié toute discussion formelle avec Ianoukovitch sur la formation d'une coalition, mais elle a ajouté que les deux partis avaient coordonné leurs positions sur un certain nombre de sujets.
"Nous essayons de trouver un terrain d'entente commun et (...) afin d'accepter seulement des lois qui sont nécessaires pour notre pays, nous avons des discussions et nous coordonnons nos travaux", a-t-elle expliqué.
Elle a par ailleurs estimé qu'aucune décision "radicale" ne devait être prise concernant la flotte russe de la mer Noire basée dans le port de Sébastopol. Iouchtchenko a irrité Moscou en déclarant que l'accord de location de la base ne serait pas renouvelé à l'expiration du bail, en 2017.
Sabina Zawadzki, version française Jean-Stéphane Brosse