- A 76 ans, Charles Maxwell n'est pas un néophyte. Il est dans l'énergie depuis 1957, date de son entrée chez Mobil Oil. Il y a quatre ans, il prévoyait correctement la forte hausse des prix de l'énergie, même si son objectif était trop bas, 60 dollars. Aujourd'hui, dans une interview au magazine Barron's, il anticipe un pic de 300 dollars à long terme. Sur la base des fondamentaux actuels, le prix devrait osciller entre 75 et 115 dollars. Mais en 2010 la majorité des pays hors OPEP aura dépassé le pic de production pétrolière. La dépendance à l'égard de l'OPEP sera extrême. Il y a des alternatives, mais les contraintes sont énormes, à commencer par le charbon (environnement) ou le nucléaire (politique). De nouvelles sociétés et technologies vont apparaître et créer de vastes opportunités d'investissements. Mais ce sera aussi une formidable expérience sociale, car les habitudes des consommateurs vont bien changer.
Les Etats-Unis produisent moins cher que l'Asie
- Les coûts de production les moins chers ne se trouvent ni en Asie ni en Europe de l'Est mais aux Etats-Unis, selon les patrons des groupes automobiles interrogés par le Financial Times. La raison ne tient pas au dollar, mais aux incitations offertes par certains Etats américains. Le Tennessee a accepté de donner 577 millions de dollars d'avantages à Volkswagen pour qu'il y investisse 1milliard de dollars dans une unité de production. Selon un manager de Fiat, le montant offert est tel qu'il faudrait être stupide pour ne pas l'accepter. Le groupe sidérurgiste allemand ThyssenKrupp obtient 811 millions de dollars pour son projet dans l'Alabama. Pourtant un autre Etat lui offrait encore davantage: 2 milliards.
Les doutes sur la qualité du classement des universités
- La France semble aujourd'hui atteinte d'une véritable fièvre d'évaluation de la recherche, écrit Yves Gingras, professeur à l'Université du Québec à Montréal, dans le Figaro. Il critique vertement le classement de l'Université de Shanghai. Combien de navires échoués en raison d'une mauvaise boussole! Que penser de la validité d'un indice qui fait varier la position d'une université de plus de 100 rangs dans le palmarès par le seul fait d'attribuer à l'Université de Berlin ou à l'Université Humboldt le Prix Nobel d'Einstein obtenu en 1922? Et à ceux qui voient dans ce classement la preuve de la nécessité de construire de gros regroupements pour être plus «compétitifs à l'échelle internationale», il rappelle que le California Institute of Technologie, une institution de petite taille (300 professeurs et 2000 étudiants), se situe au 6e rang dans le classement de Shanghai... Des données sur les citations entre 2000 et 2005 ne suggèrent aucun déclin de la France. Parmi les huit pays qui produisent le plus grand nombre d'articles scientifiques dans le monde, la France est en 4e position en biologie et, en mathématiques, entre la 2e et la 3e place.
Après l'affaire BP, la Russie doit rassurer les marchés
- Le gouvernement russe affirme que le maintien des 50% de BP dans TNK-BP est la preuve de l'absence d'intervention de l'Etat russe. Le Wall Street Journal ironise sur cette déclaration. Le refus de renouveler le visa de Robert Dudley, chef de ce partenariat, s'est-il fait sans intervention de l'Etat? Après la Géorgie et après la chute des actions russes, le Kremlin aura besoin de beaucoup de temps et d'efforts pour rassurer les investisseurs.
Les Etats-Unis produisent moins cher que l'Asie
- Les coûts de production les moins chers ne se trouvent ni en Asie ni en Europe de l'Est mais aux Etats-Unis, selon les patrons des groupes automobiles interrogés par le Financial Times. La raison ne tient pas au dollar, mais aux incitations offertes par certains Etats américains. Le Tennessee a accepté de donner 577 millions de dollars d'avantages à Volkswagen pour qu'il y investisse 1milliard de dollars dans une unité de production. Selon un manager de Fiat, le montant offert est tel qu'il faudrait être stupide pour ne pas l'accepter. Le groupe sidérurgiste allemand ThyssenKrupp obtient 811 millions de dollars pour son projet dans l'Alabama. Pourtant un autre Etat lui offrait encore davantage: 2 milliards.
Les doutes sur la qualité du classement des universités
- La France semble aujourd'hui atteinte d'une véritable fièvre d'évaluation de la recherche, écrit Yves Gingras, professeur à l'Université du Québec à Montréal, dans le Figaro. Il critique vertement le classement de l'Université de Shanghai. Combien de navires échoués en raison d'une mauvaise boussole! Que penser de la validité d'un indice qui fait varier la position d'une université de plus de 100 rangs dans le palmarès par le seul fait d'attribuer à l'Université de Berlin ou à l'Université Humboldt le Prix Nobel d'Einstein obtenu en 1922? Et à ceux qui voient dans ce classement la preuve de la nécessité de construire de gros regroupements pour être plus «compétitifs à l'échelle internationale», il rappelle que le California Institute of Technologie, une institution de petite taille (300 professeurs et 2000 étudiants), se situe au 6e rang dans le classement de Shanghai... Des données sur les citations entre 2000 et 2005 ne suggèrent aucun déclin de la France. Parmi les huit pays qui produisent le plus grand nombre d'articles scientifiques dans le monde, la France est en 4e position en biologie et, en mathématiques, entre la 2e et la 3e place.
Après l'affaire BP, la Russie doit rassurer les marchés
- Le gouvernement russe affirme que le maintien des 50% de BP dans TNK-BP est la preuve de l'absence d'intervention de l'Etat russe. Le Wall Street Journal ironise sur cette déclaration. Le refus de renouveler le visa de Robert Dudley, chef de ce partenariat, s'est-il fait sans intervention de l'Etat? Après la Géorgie et après la chute des actions russes, le Kremlin aura besoin de beaucoup de temps et d'efforts pour rassurer les investisseurs.
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