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  • des enfants broyés par la rue marocaine, 5000 a casablanca

    Des enfants broyés par la rue marocaine


    Au Maroc, si on ne connaît pas leur nombre exact, les enfants de la rue se comptent par dizaines de milliers. Ils seraient 5 000 à Casablanca. Parmi les 180 000 mendiants, clochards, SDF et repris de justice recensés, 30 à 35 % seraient des mineurs. Parents divorcés, alcoolisme, chômage, violence familiale, urbanisation effrénée sont les principales causes du fléau. Drogue, violence, prostitution, délinquance font partie de leur quotidien.
    ils s’appellent Yassine, Hicham, Brahim, Mohamed, Houssein, Khadija... Ils ressemblent aux autres enfants de leur âge, sauf que, eux, ne vont pas à l’école, ne partent pas en vacances avec leurs parents, ne font plus confiance à la société dans laquelle ils vivent. Certains n’ont pas d’identité puisqu’ils ne figurent pas sur les registres de l’état civil. Leur domicile, c’est la rue. Au Maroc, on les désigne par le nom peu amène de chamkara.

    Tard dans la nuit, quand ils sont terrassés par la fatigue, la chaleur ou le froid, la faim, après une longue journée de vagabondage dans les rues de Casa ou d’ailleurs, ces enfants vêtus de haillons cherchent où dormir. On les retrouve alors au sous-sol de la gare routière de Oulad Ziane, dans le cimetière et aux abords de la mosquée proches de cette station, ou à la gare Casa-voyageurs, Place Sraghna, près de la voie ferrée de l’Hermitage, à Aïn Diab, dans l’ex-parc Sindibad, dans une villa abandonnée du quartier Bourgogne, aux abords de la porte numéro 4 du port…

    Tous les lieux qu’ils squattent sont connus des services de police. De temps à autre, comme on le ferait pour une meute de chiens errants, une rafle les «ramasse» pour en expurger la ville. Entretemps, aucune solution globale n’a été trouvée pour les intégrer utilement dans la société et sauvegarder leur dignité.

    Comme toujours, en cette matinée de la fin du mois d’août, la gare routière de Oulad Ziane est bondée de voyageurs, de badauds, de petits marchands à la sauvette, et de bus. La période estivale touche à sa fin, c’est la rentrée des vacances, et le Ramadan est à nos portes. Nous avons rendez-vous avec Ahmed Azhar et Youssef Hamouimid, respectivement coordinateur du Programme rue, et éducateur au sein de l’association Bayti, présidée par Najat M’jid, la première de son genre créée pour essayer de comprendre pourquoi ces enfants sont à la rue et tenter d’apporter quelques solutions.

    Approcher ces gamins, essayer de les faire parler n’est pas une mince affaire. Il faut d’abord les apprivoiser : c’est au compte-gouttes qu’ils livrent des informations sur leur passé, et uniquement à ceux qui ont su gagner leur confiance. Nous descendons au sous-sol de la gare. Cafés, snacks et laiteries y sont alignés, des personnes sont là, consommant ou attendant on ne sait quoi. Pas forcément des voyageurs, des habitués du lieu qui viennent y passer le temps.

    Dans un coin, allongé à même le sol, un enfant se frotte les yeux. Il se redresse en nous voyant arriver. Il est inconnu de Youssef et des éducateurs de Bayti. Il vient de se réveiller après une nuit passée sur place. Il porte un short, un pull demi-manche et des sandales noires de saleté. Une odeur de crasse flotte autour de lui. Ses yeux tristes nous fixent craintivement. Tout en nous parlant, il écarte de son visage des moustiques. Yassine ne fait pas ses 17 ans, il essaie de comprendre qui nous sommes. Son histoire ? II est dans les rues depuis deux ans.

    Sa mère est décédée quand il en avait quatre, et sa belle-mère le battra au sang. Au bout de quatre ans d’école, il abandonne sa scolarité. La torture redouble d’intensité. Un jour, n’en pouvant plus, il décide de ne plus rentrer à la maison. Son père, sans travail, ne cherche même pas à le récupérer. Ni son frère, parti en Italie, ni sa sœur mariée à un homme qui ne l’aime pas.

    Seul espoir de Yassine : son frère, dont il attend avec impatience le retour pour sortir de l’engrenage de la rue. Son souhait le plus ardent ? «Trouver un lit propre, suivre une formation professionnelle et devenir menuisier». Nous l’emmenons avec nous au bureau de l’association Bayti, installé dans le 19e arrondissement administratif, à l’intérieur de la gare routière. Youssef lui offre du pain, du lait, et des vêtements neufs. Revenir à la maison, chez son père et sa belle mère ? «Il n’en est pas question.

    Ils me battraient si je retournais à la maison dans cet état. J’attendrai l’arrivée de mon frère». Yassine est heureux. Il a eu droit à un petit déjeuner décent, il porte des vêtements propres. Dans ses yeux sombres apparaît une lueur d’espoir. Il prend congé de nous et va affronter une nouvelle journée dans les rues crasseuses de la métropole.

    Bayti essaie de convaincre ceux qui n’ont pas coupé totalement les ponts de réintégrer leurs familles
    Ce garçon, explique Ahmed Azhar, «est un enfant de la rue et non un enfant qui vit dans la rue.» Le premier vit 24h/24 dans la rue et n’a plus aucun contact avec sa famille. Peu importe, les deux catégories d’enfants bénéficient du même soutien de l’association, tout en restant dans les rues. Celle-ci leur offre écoute, aide matérielle, hygiène, organisation d’activités sportives, ateliers de peinture, tout en essayant de convaincre ceux qui ont encore des liens familiaux de réintégrer leurs foyers.

    Sauf pour les moins de huit ans. Ceux-là sont pris en charge dans le centre d’accueil de l’association, au quartier Bernoussi, et leur scolarité est assurée pour nombre d’entre eux. Ils y sont quelque 80 actuellement à bénéficier de cette prise en charge totale. Mais que peut cette seule association pour une ville qui compte, selon ses estimations, quelque 5 000 enfants vivant dans les rues.

    Ses responsables vont tenter une nouvelle expérience, qui démarrera en 2009 : les familles d’accueil. Elles seront choisies sous le contrôle vigilant des éducateurs, et soutenues matériellement et psychologiquement pour recevoir les enfants qui le souhaitent. Le libre choix est en effet un principe de base dans le fonctionnement de l’association, dont l’enfant ne reçoit de l’aide que s’il est convaincu de son utilité.

    Le choix de Bayti d’installer une antenne et une équipe d’éducateurs à l’intérieur même de la gare routière n’est pas fortuit, nous expliquent les deux éducateurs de Bayti. 500 cars y passent chaque jour, transportant quotidiennement des dizaines d’enfants à problèmes, venant de toutes les régions du Maroc. Des enfants de 10 à 18 ans, qui fuient la misère, le dénuement, des parents divorcés ou disparus, des pères alcooliques et violents.

    Leur parcours est simple et se ressemble : ils descendent des cars, ignorant tout d’une ville grande comme Casablanca dont ils ont entendu parler sans jamais y avoir mis les pieds, et dont ils attendent monts et merveilles. Au bout de quelques mois, certains d’entre eux se débrouillent pour acheter un billet et rentrer chez eux. D’autres, plus nombreux, poursuivent l’aventure. Ils quittent l’enceinte de la gare et sortent dans les rues en quête d’un secours. C’est le début d’un parcours où ils connaîtront drogue, violence, prostitution, abus sexuels, mendicité...

    Les filles sont particulièrement vulnérables
    Les filles sont particulièrement vulnérables en matière d’agressions sexuelles. Même les plus jeunes finissent souvent par se prostituer. Youssef a suivi le cas d’une vingtaine d’entre elles, celles qui n’ont pas trouvé de place dans un centre d’accueil. Rejetées par leurs familles lorsque les parents découvrent qu’elles ne sont plus vierges, elles n’ont alors d’autre choix que de retourner dans la rue. Youssef nous rapporte le cas, très particulier - et heureux -, de Khadija, une jeune fille qui, après une année de soutien de l’association, a trouvé un mari avec lequel elle mène une vie plutôt heureuse.

    Après des années de galère et de souffrance, les plus débrouillards d’entre eux, qui n’ont pas sombré irrémédiablement dans la drogue, la mendicité, ou fini en prison, réussissent à gagner leur vie : peintres en bâtiment, coursiers, pour les plus fortunés, cireurs ou vendeurs de cigarettes...

    Mohamed, qui a bénéficié d’une aide de Bayti pendant plusieurs années a 24 ans. De Safi, il a débarqué à Casablanca en 2000. Il avait 16 ans. Son père, chômeur, l’y avait envoyé chercher du travail. Parcours habituel. Nous recevons Mohamed au bureau de l’association : ses vêtements sont sales, mais le garçon est souriant et confiant. Son visage balafré témoigne des huit années de vagabondage et de consommation de drogue qu’il a vécues dans les rues. Il veut aujourd’huire refaire sa vie. Comme tous les enfants de la rue, il a goûté au douliou (diluant) et à la colle «flambo».

    Brahim, autre enfant de la rue que nous avons rencontré, a débarqué à la gare routière en 2002, alors qu’il avait 12 ans. Son histoire ressemble à celle de ses compagnons d’infortune : parents divorcés et violence subie dès la petite enfance. A 18 ans, lui ne finira pas en prison, mais cireur dans la même gare routière. Il est suivi par les éducateurs de Bayti, qui lui ont découvert un don pour le zajal (poésie populaire). Des vers inspirés de sa vie quotidienne, qu’il couche sur le papier, car il sait lire et écrire.

    Comme Brahim, Mohamed, Khadija et Yassine, on ne connaît pas le nombre exact de ces enfants errant dans les rues, mais ils seraient des dizaines de milliers à travers le pays. Dans la seule ville de Casablanca, nous affirme Abdelktim Sebbar, directeur du Centre social de Tit Mellil, «parmi les 180 000 mendiants, SDF et repris de justice recensés à l’heure actuelle, 30 à 35% sont des mineurs».

    Jaouad Mdidech
    Source: La Vie Eco

  • #2
    oui ,c vrait,avec des famille nucleaire pauvre ,casablanca surtout connait ce probleme.
    les association sont la, le roi fait son possible ,mais faudrait un systeme sociale mutualiste de bonne qualité pour parer a tt ca.
    mais aussi faut avouer que meme en france on trouve des enfants de la rue.

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    • #3
      Pour transit et par souci d'équilibre.

      Il est maintenant permis de discuter du sort de ces victimes de la politique désastreuse de nos dirigeants respectifs au Maroc comme en Algérie

      .................


      Algérie : Enfants de la rue, Ces chiffres qui font peur

      dimanche 4 juin 2006.

      En Algérie, ils ont entre 5 et 16 ans et ont élu domicile dans la rue pour diverses raisons, notamment conflits familiaux ou agressions souvent sexuelles.

      61 % d’entre eux vivent de mendicité, 15 % de vols, 2 % de ... prostitution.
      Un enfant de la rue sur deux présente des dermatoses et des infections respiratoires, et consomme des psychotropes (diluants, colles), révèle une enquête nationale sur les enfants de la rue réalisée par l’Observatoire des Droits de l’enfant (ODE). Les résultats de l’enquête, effectuée entre mars et mai 2006 et qui a concerné trois grandes wilayas du Nord (Alger, Oran, Annaba) et une région de l’extrême sud (Tamanrasset), montrent aussi que la moitié seulement des enfants concernés par l’étude consulte un médecin. L’échantillon ciblé a porté sur 189 enfants, dont 132 garçons représentant 70% de l’effectif total, et 57 filles. Leur âge va de 10 à 16 ans dans 60% des cas et de 5 à 10ans dans 23 % des cas. En outre, 17% des enfants âgés de moins de 5 ans sont accompagnés par leur mère et/ou leur père ou un parent (frère...).
      Les résultats de l’enquête montrent aussi que 33% des enfants n’ont jamais été scolarisés, 54% ont le niveau primaire et 13% ont un niveau moyen. Côté filiation, 71% des enfants ont encore leurs parents, 17% sont orphelins, 41% ont plus de 5 frères et sœurs et 44% d’entre eux ont rompu tout contact avec leurs parents. Parallèlement à ces données, 60% des enfants passent la nuit dans la rue ou dans les jardins publics, 29% sous des tentes ou dans des baraques de fortune et 6% squattent les gares routières, selon l’enquête.
      61% des enfants vivent de mendicité, 15% de vols, 2% de prostitution et, en revanche, 20% d’entre eux « affirment vivre de l’argent de leur travail ». Pour 36% des enfants, les conflits de famille sont la principale raison du choix de la rue, 13% à la suite d’agressions (surtout sexuelles) et 51% en raison de la pauvreté. Toutefois, 63% des enfants regrettent les foyers familiaux et 57% veulent aller dans un foyer de substitution contre 20% qui refusent d’y aller alors que 23% ne se prononcent pas. Sur leurs perspectives, 10% aspirent à être médecins, 14 % veulent émigrer, 14% devenir commerçants, 5% ingénieurs, 4% enseignants, 2% policiers, 5% coiffeurs, 4% chanteurs, 4% footballeurs et 4% pêcheurs, selon l’enquête.
      T. A. / APS — Infosoir
      Dernière modification par chicha51, 09 septembre 2008, 23h14.

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      • #4
        Envoyé par chicha51
        Algérie : Enfants de la rue, Ces chiffres qui font peur

        dimanche 4 juin 2006.

        En Algérie, ils ont entre 5 et 16 ans et ont élu domicile dans la rue pour diverses raisons, notamment conflits familiaux ou agressions souvent sexuelles.

        61 % d’entre eux vivent de mendicité, 15 % de vols, 2 % de ... prostitution.
        Un enfant de la rue sur deux présente des dermatoses et des infections respiratoires, et consomme des psychotropes (diluants, colles), révèle une enquête nationale sur les enfants de la rue réalisée par l’Observatoire des Droits de l’enfant (ODE). Les résultats de l’enquête, effectuée entre mars et mai 2006 et qui a concerné trois grandes wilayas du Nord (Alger, Oran, Annaba) et une région de l’extrême sud (Tamanrasset), montrent aussi que la moitié seulement des enfants concernés par l’étude consulte un médecin. L’échantillon ciblé a porté sur 189 enfants, dont 132 garçons représentant 70% de l’effectif total, et 57 filles. Leur âge va de 10 à 16 ans dans 60% des cas et de 5 à 10ans dans 23 % des cas. En outre, 17% des enfants âgés de moins de 5 ans sont accompagnés par leur mère et/ou leur père ou un parent (frère...).
        Les résultats de l’enquête montrent aussi que 33% des enfants n’ont jamais été scolarisés, 54% ont le niveau primaire et 13% ont un niveau moyen. Côté filiation, 71% des enfants ont encore leurs parents, 17% sont orphelins, 41% ont plus de 5 frères et sœurs et 44% d’entre eux ont rompu tout contact avec leurs parents. Parallèlement à ces données, 60% des enfants passent la nuit dans la rue ou dans les jardins publics, 29% sous des tentes ou dans des baraques de fortune et 6% squattent les gares routières, selon l’enquête.
        61% des enfants vivent de mendicité, 15% de vols, 2% de prostitution et, en revanche, 20% d’entre eux « affirment vivre de l’argent de leur travail ». Pour 36% des enfants, les conflits de famille sont la principale raison du choix de la rue, 13% à la suite d’agressions (surtout sexuelles) et 51% en raison de la pauvreté. Toutefois, 63% des enfants regrettent les foyers familiaux et 57% veulent aller dans un foyer de substitution contre 20% qui refusent d’y aller alors que 23% ne se prononcent pas. Sur leurs perspectives, 10% aspirent à être médecins, 14 % veulent émigrer, 14% devenir commerçants, 5% ingénieurs, 4% enseignants, 2% policiers, 5% coiffeurs, 4% chanteurs, 4% footballeurs et 4% pêcheurs, selon l’enquête.
        aller trouver l'erreur ?

        sinon merci pour l'article

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        • #5
          C'est honteux

          C'est une honte quelque soit la nation qui abrite les enfants en question c'est une honte, mais ce qui est encore plus honteux c'est cette instrumentalisation que vous en faite, utiliser le malheur des enfants pour attaquer un pays, réellement c'est plus que bas vous ne tombez plus vous creusez !

          Chicha51 toi encore plus que l'initiateur de ce thread, vous deviez revoir votre comportement dans cette assemblée, à moins que vous ne soyez candidats pour recueillir ces malheureux qu'ils soient Marocains ou Algériens, vos démarche sont mesquines.

          La devise Œil pour Œil est le signe sûr d'une atrophie cérébrale !


          ..../....
          “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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          • #6
            Bravo, en plein ramadan en plus, vous récoltez dnoub.
            Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself

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            • #7
              Merci l'impré de les avoir recadré.
              Mon Dieu j'ai honte pour vous... deja l'auteur de ce thread est un ******... mais toi chicha au lieu de l'appeler à la raison tu surenchéris... j'ai vraiment honte pour vous.
              Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
              "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
              Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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              • #8
                mehdoche citation
                deja l'auteur de ce thread est un ******... mais toi chicha au lieu de l'appeler à la raison tu surenchéris




                le sujet du post 5000 enfants vivent dans la rue a casablanca ,l'ultime
                insulte au .................. l'on doit me ramener a la raison

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                • #9
                  Transit l'humaniste pfffff.
                  L'imprevisible a raison,il est difficile de trouver plus minable dans le genre.

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                  • #10
                    l'imprevisible
                    C'est honteux
                    C'est une honte quelque soit la nation qui abrite les enfants en question c'est une honte, mais ce qui est encore plus honteux c'est cette instrumentalisation que vous en faite, utiliser le malheur des enfants pour attaquer un pays, réellement c'est plus que bas vous ne tombez plus vous creusez !
                    a chaque fois que je vois le mot Casablanca dans un titre sur "Internationl" je devine le contenu de l'article ou au moins le but de celui qui l'a posté.
                    A todo cerdo le llega su San Martín.

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