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Il faut rendre à César ce qui est à César. Bhumibol Adulyadej de Thaïlande, avec une fortune estimée par « Forbes » à 35 milliards de dollars (24,5 milliards d'euros), est le roi le plus riche au monde. Selon le magazine américain, qui publie la liste du trésor personnel de quinze têtes couronnées, ces souverains sont parvenus à augmenter leur magot de 37 % cette année, à 131 milliards de dollars. Un effet un peu artificiel, car les familles royales doivent de plus en plus se soumettre aux règles de la transparence. Ce qui les oblige à tout déclarer. Bhumibol est ainsi sept fois plus riche que dans l'enquête précédente.
Transparence ou pas, le sultan de Brunei n'a pas eu de chance. Hassanal Bolkiah ne pèse cette année que 20 milliards, moins qu'en 2007, car la petite enclave a dû réduire sa production pétrolière en raison de la diminution de ses réserves. Pour cause de sécheresse, qui a limité la croissance au Maroc, Mohammed VI a perdu 500 millions pour une fortune estimée aujourd'hui par « Forbes » à 1,5 milliard.
Les 13 autres ont été beaucoup plus fortunés en revanche. Une progression qui touche surtout six rois du Moyen-Orient, grands bénéficiaires, eux, de la flambée des cours de l'or noir. L'Emir d'Abou Dhabi, Cheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan, se hisse ainsi à la deuxième place, avec 23 milliards de dollars. Si la liste comprend deux célibataires, les princes Hans-Adam du Liechtenstein et Albert II de Monaco, deux reines, Beatrix des Pays-Bas et Elizabeth II du Royaume-Uni, figurent aussi dans la liste. Pour réaliser son enquête, « Forbes » a limité les possessions de la reine d'Angleterre à ses propriétés en Angleterre et en Ecosse, à ses tableaux de maîtres, à ses pierres précieuses et à sa collection de timbres. Mais le magazine a en revanche exclu ce qui appartient à la nation britannique elle-même, notamment Buckingham Palace ou les joyaux de la couronne. Tous ces rois riches, rappelle « Forbes », ne font pas partie de sa liste des milliardaires largement parce que la majeure partie de leur fortune provient d'un patrimoine à la fois familial et national.
Les echos
Transparence ou pas, le sultan de Brunei n'a pas eu de chance. Hassanal Bolkiah ne pèse cette année que 20 milliards, moins qu'en 2007, car la petite enclave a dû réduire sa production pétrolière en raison de la diminution de ses réserves. Pour cause de sécheresse, qui a limité la croissance au Maroc, Mohammed VI a perdu 500 millions pour une fortune estimée aujourd'hui par « Forbes » à 1,5 milliard.
Les 13 autres ont été beaucoup plus fortunés en revanche. Une progression qui touche surtout six rois du Moyen-Orient, grands bénéficiaires, eux, de la flambée des cours de l'or noir. L'Emir d'Abou Dhabi, Cheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan, se hisse ainsi à la deuxième place, avec 23 milliards de dollars. Si la liste comprend deux célibataires, les princes Hans-Adam du Liechtenstein et Albert II de Monaco, deux reines, Beatrix des Pays-Bas et Elizabeth II du Royaume-Uni, figurent aussi dans la liste. Pour réaliser son enquête, « Forbes » a limité les possessions de la reine d'Angleterre à ses propriétés en Angleterre et en Ecosse, à ses tableaux de maîtres, à ses pierres précieuses et à sa collection de timbres. Mais le magazine a en revanche exclu ce qui appartient à la nation britannique elle-même, notamment Buckingham Palace ou les joyaux de la couronne. Tous ces rois riches, rappelle « Forbes », ne font pas partie de sa liste des milliardaires largement parce que la majeure partie de leur fortune provient d'un patrimoine à la fois familial et national.
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