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Jean-Marie Bigard, un comique français dont l’humour n’est déjà pas très “sérieux”, s’est en plus essayé à des choses qui à l’évidence dépassent sensiblement sa tête de gros pitre sympathique.
Très sérieusement donc, cet “artiste” dont on irait voir le spectacle pour rire de lui plus que de son “œuvre,” vient de faire parler de lui en déclarant sur les ondes d’une radio française que les attentats du onze septembre sont les résultats d’une démoniaque conspiration américaine. Selon lui, il n’y a jamais eu de Boeings lancés sur les tours jumelles du World Trade Center qui auraient été détruites par des missiles US.
Le comble, c’est que pour étayer sa “thèse”, il ne donne aucune explication politique sur les motivations qui auraient incité des Américains- du pouvoir apparemment-à provoquer cette hécatombe autodestructrice. Cet argumentaire n’aurait pas convaincu plus de monde, mais cela aurait eu une chance de passer avec quelques haussements d’épaules. Il s’est lancé au contraire, comme pour “aggraver son cas,” dans d’indécodables explications savantes, techniques et selon lui imparables donc.
Cela fait ainsi de lui un expert militaire et aéronautique, une vocation qui vient s’ajouter à celle d’amuseur public et faire le bonheur de ses fans. Mais Jean-Marie Bigard n’est pas le premier sur cette version. Des livres sur la question ont paru et des centaines d’espaces mettent leur bémol sur la version la plus admise de la question. Comme de bien entendu, ce sont les secouristes du terrorisme islamiste international qui ont donné le “la” avant que d’autres ne prennent le relais. Rigolos zélés friands d’opportunités de se mettre sous les sunlights, aigris du système américain et d’autres systèmes auxquels tout le monde a quelque chose à reprocher et quidams aux prétentions incurables de fins limiers se liguent depuis, certains à leur corps défendant, contre la réalité pour trouver une autre nature à une terreur dont les auteurs pourtant revendiquent clairement leurs actes et leurs motivations. Les terroristes terrorisent et ils en sont fiers. Les “secouristes” à qui personne n’a pourtant rien demandé, viendront à la rescousse pour s’y gratter le ***, décidément toujours en feu.
A tout seigneur tout honneur, “l’opération” a commencé en Algérie. Toujours les explications savantes, techniques et donc imparables comme celle du pauvre bougre Bigard.
A Bentalha on nous a servi la proximité d’unités armées qui auraient mis un temps fou à arriver sur les lieux du massacre. A l’aéroport de sombres coups de fil qui auraient averti avant et les tenurs des pirates de l’air. Quelque part l’énigme d’un bar isolé qui n’a jamais été touché. Autre part une personnalité de haut rang qui “rentre chez elle et en sort le plus normalement du monde,” sans être inquiétée. Les “preuves” qui innocentent les terroristes des faits qu’ils revendiquent sont légion. Même les attentats de Paris ont trouvé des voix sérieuses pour les imputer aux services algériens.
Comme ceux de Marrakech. On a peut-être parlé trop vite en disant que les attentats du 11 septembre ont définitivement levé le doute sur la nature du terrorisme et ses objectifs, sans doute parce que le ventre périphérique de la bête immonde est encore fertile. Jean-Marie Bigard n’en est peut-être qu’en spermatozoïde stérile, mais il y en a d’autres.
Par Slimane Laouari, La Dépêche de Kabylie
Très sérieusement donc, cet “artiste” dont on irait voir le spectacle pour rire de lui plus que de son “œuvre,” vient de faire parler de lui en déclarant sur les ondes d’une radio française que les attentats du onze septembre sont les résultats d’une démoniaque conspiration américaine. Selon lui, il n’y a jamais eu de Boeings lancés sur les tours jumelles du World Trade Center qui auraient été détruites par des missiles US.
Le comble, c’est que pour étayer sa “thèse”, il ne donne aucune explication politique sur les motivations qui auraient incité des Américains- du pouvoir apparemment-à provoquer cette hécatombe autodestructrice. Cet argumentaire n’aurait pas convaincu plus de monde, mais cela aurait eu une chance de passer avec quelques haussements d’épaules. Il s’est lancé au contraire, comme pour “aggraver son cas,” dans d’indécodables explications savantes, techniques et selon lui imparables donc.
Cela fait ainsi de lui un expert militaire et aéronautique, une vocation qui vient s’ajouter à celle d’amuseur public et faire le bonheur de ses fans. Mais Jean-Marie Bigard n’est pas le premier sur cette version. Des livres sur la question ont paru et des centaines d’espaces mettent leur bémol sur la version la plus admise de la question. Comme de bien entendu, ce sont les secouristes du terrorisme islamiste international qui ont donné le “la” avant que d’autres ne prennent le relais. Rigolos zélés friands d’opportunités de se mettre sous les sunlights, aigris du système américain et d’autres systèmes auxquels tout le monde a quelque chose à reprocher et quidams aux prétentions incurables de fins limiers se liguent depuis, certains à leur corps défendant, contre la réalité pour trouver une autre nature à une terreur dont les auteurs pourtant revendiquent clairement leurs actes et leurs motivations. Les terroristes terrorisent et ils en sont fiers. Les “secouristes” à qui personne n’a pourtant rien demandé, viendront à la rescousse pour s’y gratter le ***, décidément toujours en feu.
A tout seigneur tout honneur, “l’opération” a commencé en Algérie. Toujours les explications savantes, techniques et donc imparables comme celle du pauvre bougre Bigard.
A Bentalha on nous a servi la proximité d’unités armées qui auraient mis un temps fou à arriver sur les lieux du massacre. A l’aéroport de sombres coups de fil qui auraient averti avant et les tenurs des pirates de l’air. Quelque part l’énigme d’un bar isolé qui n’a jamais été touché. Autre part une personnalité de haut rang qui “rentre chez elle et en sort le plus normalement du monde,” sans être inquiétée. Les “preuves” qui innocentent les terroristes des faits qu’ils revendiquent sont légion. Même les attentats de Paris ont trouvé des voix sérieuses pour les imputer aux services algériens.
Comme ceux de Marrakech. On a peut-être parlé trop vite en disant que les attentats du 11 septembre ont définitivement levé le doute sur la nature du terrorisme et ses objectifs, sans doute parce que le ventre périphérique de la bête immonde est encore fertile. Jean-Marie Bigard n’en est peut-être qu’en spermatozoïde stérile, mais il y en a d’autres.
Par Slimane Laouari, La Dépêche de Kabylie