Le Président du FMI, Rodrigo Rato a lancé un signal d'alarme sur les conséquences de la hausse du Prix du baril de pétrole. A la clôture de New York il a atteint les 67,49$ et les prix ne vont pas baisser en raison de la forte demande notamment de la Chine et l'Inde.
La hausse du coût du baril de pétrole a entraîné la chute de 22% sur un an de l'excédent commercial nippon en juillet et risque à long terme de freiner la croissance de l'Asie qui est la région la plus dynamique et cela avec les conséquences que cela peut induire.
"L'ombre d'un pétrole toujours plus cher assombrit chaque jour le paysage économique mondial. Alors que le baril de brut a terminé hier soir sur un nouveau record de clôture à New York, à 67,49 dollars, l'or noir représente aujourd'hui la principale menace pesant sur la croissance en Asie, autrement dit sur la région la plus dynamique du monde, a averti hier le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Rodrigo Rato.
(...) L'inquiétude liée aux conséquences du baril cher dépasse bien évidemment l'Asie. Depuis quelques jours, les marchés boursiers occidentaux redoutent un ralentissement de la conjoncture et une contraction des marges des entreprises. Dans ce contexte, le recul bien que modeste du baromètre Ifo qui mesure le moral des industriels allemands, a été mal reçu hier par les opérateurs.
Quant à la chute, supérieure aux attentes, des commandes de biens durables aux États-Unis en juillet (– 4,9%), elle survient certes après plusieurs mois de hausse, mais elle indique que les chefs d'entreprise américains sont plus nerveux pour l'avenir que ne le pensent les marchés.
L'an dernier déjà, la hausse de la facture énergétique a amputé d'un point de pourcentage la croissance de l'économie américaine. Une ponction heureusement compensée par la hausse des prix immobiliers qui a enrichi les Américains et donc soutenu leur consommation. (...)"
Pétrole cher : le FMI sonne l'alarme
La hausse du coût du baril de pétrole a entraîné la chute de 22% sur un an de l'excédent commercial nippon en juillet et risque à long terme de freiner la croissance de l'Asie qui est la région la plus dynamique et cela avec les conséquences que cela peut induire.
"L'ombre d'un pétrole toujours plus cher assombrit chaque jour le paysage économique mondial. Alors que le baril de brut a terminé hier soir sur un nouveau record de clôture à New York, à 67,49 dollars, l'or noir représente aujourd'hui la principale menace pesant sur la croissance en Asie, autrement dit sur la région la plus dynamique du monde, a averti hier le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Rodrigo Rato.
(...) L'inquiétude liée aux conséquences du baril cher dépasse bien évidemment l'Asie. Depuis quelques jours, les marchés boursiers occidentaux redoutent un ralentissement de la conjoncture et une contraction des marges des entreprises. Dans ce contexte, le recul bien que modeste du baromètre Ifo qui mesure le moral des industriels allemands, a été mal reçu hier par les opérateurs.
Quant à la chute, supérieure aux attentes, des commandes de biens durables aux États-Unis en juillet (– 4,9%), elle survient certes après plusieurs mois de hausse, mais elle indique que les chefs d'entreprise américains sont plus nerveux pour l'avenir que ne le pensent les marchés.
L'an dernier déjà, la hausse de la facture énergétique a amputé d'un point de pourcentage la croissance de l'économie américaine. Une ponction heureusement compensée par la hausse des prix immobiliers qui a enrichi les Américains et donc soutenu leur consommation. (...)"
Pétrole cher : le FMI sonne l'alarme
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