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4 septembre 2008 - Lu 882 fois - Par : fatim zohra ESSAAF
La sorcellerie on n’en n’a pas encore fini d’entendre parler, même au 21ème siècle. On se demande toujours dans quel monde vivons-nous. Le moyen age c’est du passé ! Pourtant rien ne le prouve quand on voit ce qui se mijote encore dans la tête de certains Marocains.
Magie noire ou « shour », comme ont dit chez-nous, se pratique de plus en plus pour des fins diabolique et maléfique .Cette magie satanique se pratique depuis des siècles et des siècles par nos ancêtres, aujourd’hui elle se pratique par des sorciers, des charlatans et des escrocs. Les fqihs, les sorciers, les voyant(e) s et les guérisseurs prétendent tous la même chose, ils ont ce pouvoir surnaturel : communiquer avec l’au-delà.
Comment ces charlatans ont réussi a transformé ce mythe irrationnel en un business bien juteux.
Dans une ambiance fumigène ou la respiration devient assez difficile, sous une lumière tamisée, il n’a rien l’air d’un amateur .Tout est bon pour jouer la comédie devant ce client perdu, incapable de le contredire.
Pouvoir, argent et amour, le rêve de chacun d’entre nous, et dire qu’il y a des gens qui croient encore au miracle en allant les chercher chez des sehhara, et ils y mettent le prix.
L’irrationnel est aussi une affaire de puissants, il faut savoir aussi que les sultans d’autrefois ont toujours cru, respecté et eu recours aux services des sorciers. Un véritable coup de pub pour la magie quand on voit que ces personnes qui rimaient avec argent et pouvoir ont été toujours protégé par la magie.
A croire ou pas un petit bout de papier bon marché, avec écrit dessus des mots d’une langue venue d’ailleurs peut envoûter, désenvoûter ou protéger une personne, et dire que des gens y croient aussi fort qu’à leur religion.
On relie souvent la sorcellerie aux forces du mal, ces forces dont les pouvoirs sont au-delà de toute conception, au delà de toutes limites.
La sorcellerie fait beaucoup de victimes dans son passage. Les plus touchés, après les personnes visées bien sûr, ce sont les animaux, quand on voit de quelle manière ces pauvres meurent cela nous confirme que la barbarie règne toujours dans cet occultisme. Les animaux les plus visés et les plus recherchés pour ce genre de rituel sont les hyènes à 80.000 dh. La hyène est à 500 dh le gramme de cervelle si cela ce n’est pas un vrai trafic qui rapporte gros.
Les animaux ne sont pas les seuls victimes, les morts y passent aussi, des chasseurs de tombes vont jusqu’à ouvrir des tombes en pleine nuit pour voler un organe ou plusieurs du cadavre, et enrichir ce trafic qui ne cesse de croître pour le bonheur de ces charlatans.
Une personne qui souffre d’esclavage psychologique et physique n’est en aucun cas possédé ou n’importe quel mensonge se reliant à la sorcellerie. Cet individu n’a plus de volonté, il est incapable de la moindre initiative personnelle.
Aujourd’hui, malgré tous les progrès que le Maroc a pu réaliser, et la période de développement que nous vivons, la sorcellerie et toutes ces manigances règnent toujours et sont ancrées à jamais dans la mentalité des Marocains.
Fatim-zohra ESSAAF
La sorcellerie on n’en n’a pas encore fini d’entendre parler, même au 21ème siècle. On se demande toujours dans quel monde vivons-nous. Le moyen age c’est du passé ! Pourtant rien ne le prouve quand on voit ce qui se mijote encore dans la tête de certains Marocains.
Magie noire ou « shour », comme ont dit chez-nous, se pratique de plus en plus pour des fins diabolique et maléfique .Cette magie satanique se pratique depuis des siècles et des siècles par nos ancêtres, aujourd’hui elle se pratique par des sorciers, des charlatans et des escrocs. Les fqihs, les sorciers, les voyant(e) s et les guérisseurs prétendent tous la même chose, ils ont ce pouvoir surnaturel : communiquer avec l’au-delà.
Comment ces charlatans ont réussi a transformé ce mythe irrationnel en un business bien juteux.
Dans une ambiance fumigène ou la respiration devient assez difficile, sous une lumière tamisée, il n’a rien l’air d’un amateur .Tout est bon pour jouer la comédie devant ce client perdu, incapable de le contredire.
Pouvoir, argent et amour, le rêve de chacun d’entre nous, et dire qu’il y a des gens qui croient encore au miracle en allant les chercher chez des sehhara, et ils y mettent le prix.
L’irrationnel est aussi une affaire de puissants, il faut savoir aussi que les sultans d’autrefois ont toujours cru, respecté et eu recours aux services des sorciers. Un véritable coup de pub pour la magie quand on voit que ces personnes qui rimaient avec argent et pouvoir ont été toujours protégé par la magie.
A croire ou pas un petit bout de papier bon marché, avec écrit dessus des mots d’une langue venue d’ailleurs peut envoûter, désenvoûter ou protéger une personne, et dire que des gens y croient aussi fort qu’à leur religion.
On relie souvent la sorcellerie aux forces du mal, ces forces dont les pouvoirs sont au-delà de toute conception, au delà de toutes limites.
La sorcellerie fait beaucoup de victimes dans son passage. Les plus touchés, après les personnes visées bien sûr, ce sont les animaux, quand on voit de quelle manière ces pauvres meurent cela nous confirme que la barbarie règne toujours dans cet occultisme. Les animaux les plus visés et les plus recherchés pour ce genre de rituel sont les hyènes à 80.000 dh. La hyène est à 500 dh le gramme de cervelle si cela ce n’est pas un vrai trafic qui rapporte gros.
Les animaux ne sont pas les seuls victimes, les morts y passent aussi, des chasseurs de tombes vont jusqu’à ouvrir des tombes en pleine nuit pour voler un organe ou plusieurs du cadavre, et enrichir ce trafic qui ne cesse de croître pour le bonheur de ces charlatans.
Une personne qui souffre d’esclavage psychologique et physique n’est en aucun cas possédé ou n’importe quel mensonge se reliant à la sorcellerie. Cet individu n’a plus de volonté, il est incapable de la moindre initiative personnelle.
Aujourd’hui, malgré tous les progrès que le Maroc a pu réaliser, et la période de développement que nous vivons, la sorcellerie et toutes ces manigances règnent toujours et sont ancrées à jamais dans la mentalité des Marocains.
Fatim-zohra ESSAAF