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Rapport de la BM Doing Business: bonnet d'âne pour la France

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  • Rapport de la BM Doing Business: bonnet d'âne pour la France

    La Banque mondiale publie son rapport annuel Doing Business sur les systèmes réglementaires nationaux.

    Bravo la Géorgie ! Ce petit pays de 4 millions d'habitants, héros de l'été et de la nouvelle guerre froide, constitue un bastion de la liberté d'entreprendre. Une sorte de Cuba à l'envers accroché au flanc sud de l'ex-Union soviétique et cultivant le libéralisme. La Banque mondiale et sa filiale, l'International Finance Corporation, le classent ainsi parmi les quinze premiers pays de la planète pour «la facilité de faire des affaires», dans leur nouveau rapport annuel, Doing Business.

    Le millésime 2009 de ce hit-parade risque, comme les cinq précédents, de faire grincer des dents en France, qui n'apparaît qu'au 31e rang, très loin derrière l'État du président Mikhaïl Saakachvili. Ce positionnement paraît paradoxal, alors que la richesse annuelle par habitant est de 1 580 dollars par an en Géorgie, contre 36 560 en France… selon un autre classement de la Banque mondiale. Cette dernière tient à souligner que son enquête Doing Business se limite aux réglementations administratives nationales, plus ou moins favorables à la vie des entreprises. À l'exclusion de tout autre facteur de réussite, comme « les conditions macroéconomiques, les infrastructures, les qualités de main-d'œuvre ou la sécurité».

    Lourdeurs administratives


    Les dix grands critères retenus par Doing Business sont tous très concrets et axés sur la vie quotidienne des patrons de PME. La méthode consiste à partir du pays qui affiche la meilleure performance pour chaque aspect, et à partir de là à classer les 182 autres .

    - Créer une entreprise ? Une seule procédure suffit en Nouvelle-Zélande, quand il en faut cinq en France, six aux États-Unis et quinze en Grèce.

    - Obtenir un permis de construire pour un local professionnel ? En Corée, 34 jours ; en France 137 et au Portugal 328.

    - Rigidité de l'emploi ? Le coût de licenciement est nul au Danemark, alors qu'il représente en moyenne 32 semaines de salaire en France et 62 au Luxembourg.

    - Enregistrer une entreprise ? Deux jours en Suède, 113 en France et 132 en Belgique.

    - Paiement des impôts ? Un entrepreneur y consacre 59 heures par an au Luxembourg, où la fiscalité représente 21 % des bénéfices ; 132 heures en France et un taux de prélèvement de 65,4 % ; 334 heures en Italie pour une charge de 73,3 %.

    - Commerce international ? La France est championne des facilités administratives : deux documents sont nécessaires à l'export, au lieu de quatre aux États-Unis et sept en Nouvelle-Zélande.

    - Fermeture d'une entreprise ? À peine 0,4 an en Irlande, quand il faut 1,9 année en France et 6,5 ans en République tchèque.

    Le classement prend en compte trois autres critères : accès au crédit, respect des contrats et protection des investisseurs. La Banque mondiale part du principe que comme «Achille au pied léger», le chef d'entreprise de la mondialisation ne doit surtout pas être entravé par des lourdeurs administratives. Ce qui ne se confond pas avec une déréglementation systématique. «Les pays ont besoin de règles efficaces, faciles à appliquer et applicables à tous ceux qui les utilisent», avertit Michael Klein, vice-président de la Banque mondiale, et qui, en bon Allemand, se veut le Beckmesser pointilleux des réformes partout dans le monde.

    Par le Figaro

  • #2
    oura et le Maroc 127 ème

    c'est pour ça, qu'il n'y a pas de traces dans les journaux !!

    Commentaire

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