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Les banques étrangères implantées en Algérie doivent financer les entreprises

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  • Les banques étrangères implantées en Algérie doivent financer les entreprises

    L'installation des banques étrangères en Algérie confirme, une nouvelle fois, de l'intérêt certain que représente ce marché pour les banques de renommée internationale. Or l'octroi de nouveaux agréments pour les banques étrangères est soumis à une nouvelle feuille de route décidée par les autorités financières algériennes. C'est du moins ce qui vient de se confirmer avec les deux banques tunisiennes BIAT et Amen Bank, qui devront patienter encore un moment avant de voir leur demande d'implantation en Algérie approuvée. En effet, elles devront attendre que le nouveau cahier des charges soit établi puis publié pour pouvoir répondre à ses exigences. En outre, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a été chargé par la Présidence d'intervenir à travers la Banque d'Algérie pour durcir les critères de travail des banques étrangères exerçant en Algérie.

    Ces dernières seront bientôt soumises à un cahier des charges fixant certaines conditions non négociables, notamment l'obligation pour elles de réserver une partie de leur portefeuille au financement réel de l'investissement et ne pas se limiter à l'accompagnement du commerce extérieur ou à la promotion des crédits à la consommation. Le président de la République, lors de l'audition qu'il a consacrée au secteur financier, a déclaré que l'Algérie reste ouverte aux banques étrangères et aux banques privées, mais dans le respect des normes universelles, et dans le respect des intérêts de l'Algérie. Le président Bouteflika a, cependant, fait remarquer que l'autorité monétaire doit mettre au point un cahier des charges fixant certains critères aux banques voulant travailler en Algérie, et notamment l'obligation pour elles de réserver une partie de leur portefeuille au financement réel de l'investissement et non pas à se limiter à l'accompagnement du commerce extérieur ou à la promotion des crédits à la consommation.

    Les banques devraient prendre le risque de financer les grands projets, et ne pas se limiter au financement des produits de ménage. Pour rappel, les autorités algériennes ont décidé, en avril dernier, de surseoir à l'octroi de toute nouvelle autorisation, ce qui avait pour effet de bloquer les deux banques tunisiennes. Selon les responsables des deux banques, cette situation d'attente va durer encore quelque temps. Cependant, il faut savoir qu'Amen Bank est considérée comme la première Banque tunisienne entièrement privée. Elle opère sur l'ensemble du territoire tunisien et intervient essentiellement dans les secteurs des services et de l'industrie.

    source : le Maghreb
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