Airbus va installer une usine en Tunisie afin d'y fabriquer des composants « classiques » pour ses avions. Plus généralement, l'avionneur européen souhaite produire dans des pays à faible coût de main-d'oeuvre ou en zone dollar pour atténuer les effets néfastes d'un euro fort face à une monnaie américaine faible.
D'autres « délocalisations » sont donc possibles pour être au plus près des marchés : Inde, Chine (une chaîne d'A320 y est déjà prévue), Russie, Mexique comme porte d'entrée du marché américain...
En s'installant en Tunisie, Airbus reprend un projet de l'équipementier toulousain Latécoère. Celui-ci prévoyait également de racheter les usines de Méaulte (Somme) et de Saint-Nazaire Ville (Loire-Atlantique). Mais les discussions ont échoué.
Ces deux usines vont finalement être filialisées dans une nouvelle entité baptisée Aerolia. Elle comptera plus de 2 000 personnes, dont 1 300 de Méaulte, environ 400 de Saint-Nazaire Ville, et 300 venues des bureaux d'études toulousains. Les syndicats redoutent qu'Aerolia ne soit le prélude à une nouvelle tentative de cession des deux usines.
Ces décisions ont été présentées, hier, lors d'un comité de groupe européen. Elles entrent dans le cadre d'un plan Power 8 +, qui succède à un premier plan d'économies, Power 8 (10 000 suppressions d'emplois, dont la moitié chez les sous-traitants).
Cette fois-ci, pas de volet emploi. Mais de nouvelles économies : un milliard d'euros pour la période 2011-2012 au sein de l'ensemble des activités d'EADS, la maison mère, dont 650 millions chez Airbus.
source: ouest-france
D'autres « délocalisations » sont donc possibles pour être au plus près des marchés : Inde, Chine (une chaîne d'A320 y est déjà prévue), Russie, Mexique comme porte d'entrée du marché américain...
En s'installant en Tunisie, Airbus reprend un projet de l'équipementier toulousain Latécoère. Celui-ci prévoyait également de racheter les usines de Méaulte (Somme) et de Saint-Nazaire Ville (Loire-Atlantique). Mais les discussions ont échoué.
Ces deux usines vont finalement être filialisées dans une nouvelle entité baptisée Aerolia. Elle comptera plus de 2 000 personnes, dont 1 300 de Méaulte, environ 400 de Saint-Nazaire Ville, et 300 venues des bureaux d'études toulousains. Les syndicats redoutent qu'Aerolia ne soit le prélude à une nouvelle tentative de cession des deux usines.
Ces décisions ont été présentées, hier, lors d'un comité de groupe européen. Elles entrent dans le cadre d'un plan Power 8 +, qui succède à un premier plan d'économies, Power 8 (10 000 suppressions d'emplois, dont la moitié chez les sous-traitants).
Cette fois-ci, pas de volet emploi. Mais de nouvelles économies : un milliard d'euros pour la période 2011-2012 au sein de l'ensemble des activités d'EADS, la maison mère, dont 650 millions chez Airbus.
source: ouest-france