A quoi nous aura servi le cauchemar du 11 septembre ?
Sans la visite providentielle à Alger, à la veille du 11 septembre justement, de Condoleezza Rice, nous en serions, sept années plus tard, à nous poser la question sans pouvoir y répondre vraiment. Mais maintenant que la secrétaire d’État américaine a eu l'idée heureuse de séjourner à Alger, qu'elle y a parlé aux journalistes, qu'elle a devisé avec nos dirigeants autour d'une chorba et de boureks, maintenant qu'on a entendu, de la bouche de Rice, le point de vue américain, on peut dire à quoi nous aura servi le cauchemar du 11 septembre : à rien !
Nos kamikazes, sept ans après, redoublent de férocité et nos cadavres s'accumulent toujours un peu plus.
Et j'apprends de Mme Rice, à Alger, que l' Amérique, après le 11 septembre, a choisi d'oublier ses morts. Et d'oublier les nôtres surtout.
Et j'apprends de Mme Rice, à Alger, l' Amérique, après le 11 septembre, a choisi de soutenir des régimes corrompus qui ne peuvent plus protéger les vivants.
L' Amérique, après le 11 septembre, a oublié de placer la démocratisation des pays arabes au coeur du débat sur la lutte anti-terroriste.
Nous continuerons à payer le prix du choix de l'Amérique, après le 11 septembre, de protéger des régimes finissants et corrompus, inaptes structurellement et idéologiquement inaptes à mettre fin au terrorisme.
Extraits de la chronique de Mohamed Benchicou
Dans El-Khabar Hebdo
Sans la visite providentielle à Alger, à la veille du 11 septembre justement, de Condoleezza Rice, nous en serions, sept années plus tard, à nous poser la question sans pouvoir y répondre vraiment. Mais maintenant que la secrétaire d’État américaine a eu l'idée heureuse de séjourner à Alger, qu'elle y a parlé aux journalistes, qu'elle a devisé avec nos dirigeants autour d'une chorba et de boureks, maintenant qu'on a entendu, de la bouche de Rice, le point de vue américain, on peut dire à quoi nous aura servi le cauchemar du 11 septembre : à rien !
Nos kamikazes, sept ans après, redoublent de férocité et nos cadavres s'accumulent toujours un peu plus.
Et j'apprends de Mme Rice, à Alger, que l' Amérique, après le 11 septembre, a choisi d'oublier ses morts. Et d'oublier les nôtres surtout.
Et j'apprends de Mme Rice, à Alger, l' Amérique, après le 11 septembre, a choisi de soutenir des régimes corrompus qui ne peuvent plus protéger les vivants.
L' Amérique, après le 11 septembre, a oublié de placer la démocratisation des pays arabes au coeur du débat sur la lutte anti-terroriste.
Nous continuerons à payer le prix du choix de l'Amérique, après le 11 septembre, de protéger des régimes finissants et corrompus, inaptes structurellement et idéologiquement inaptes à mettre fin au terrorisme.
Extraits de la chronique de Mohamed Benchicou
Dans El-Khabar Hebdo