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Un Algérien nominé au Prix Goncourt

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    Prix Goncourt-Salim Bachi nominé : Un Algérien en lice

    Par Rémi Yacine
    El-Watan
    11/09/2008



    Parmi les 15 sélectionnés, l’écrivain Salim Bachi pour son livre Le silence de Mahomet (Gallimard). Résultats le 10 novembre et entretien à chaud avec l’auteurA 36 ans, Salim Bachi fait une rentrée fracassante. Pour son quatrième livre, Le Silence de Mahomet, il est sélectionné par le jury de l’Académie Goncourt, qui a accueilli en mai deux nouveaux membres, Tahar Ben Jelloun et Patrick Rambaud.

    Salim Bachi dresse un tableau éclairant sur la vie du Prophète. Le roman se déroule entre La Mecque et Médine, des sables du désert d’Arabie aux abords de Jérusalem aux alentours de l’an 600. « Nous voyons Maohammed naître, vivre et mourir à travers les confessions de sa première femme, Khadija, de son meilleur ami, le calife Abou Bakr, du fougueux Khalid, le général qui conquit l’Iraq au cours de batailles épiques, et enfin de la jeune Aïcha, devenue son épouse à l’âge de neuf ans », explique son éditeur. Dl’extrait de son livre qu’il a mis en ligne sur son blog, on a déjà un aperçu de sa fougue littéraire. Ainsi, Khadija raconte leur intimité avec une profusion de détails.

    « La nuit, Mohammad se retournait sur notre couche, sans trouver le repos. Quand il glissait dans le sommeil, des rêves étranges le tourmentaient. Parfois, il volait avec les oiseaux, et se souvenait de l’armée d’Abraham ; il la regardait avancer dans le désert, se dirigeant vers la Kaaba. Il voyait les hommes de l’Abyssin, fourbus et lamentables ; il poursuivait les chameaux de son grand-père, Abd al-Mouttalib. D’autres fois, il songeait au châtiment des gens de Thamoud. Dieu leur avait envoyé un prophète, Salih, qui, me racontait Mohammad quand il se réveillait, lui ressemblait trait pour trait » Marchand et caravanier prospère visité par Dieu à quarante ans, prophète et homme d’Etat visionnaire à cinquante, amant et conquérant, Mohammed ne cesse de fasciner et d’embraser les âmes plus de quatorze siècles après sa mort à Médine sur les genoux d’Aïcha, son dernier amour, remarque l’auteur.

    « Pourquoi un roman sur le prophète Mohammad ? Comment passer à côté d’un tel sujet, à côté d’une personnalité aussi fascinante ? Cet homme est à l’origine d’une religion et d’une civilisation et c’est la seule personne dont les romanciers arabes, musulmans, ne parlent jamais où l’évoquent à peine. Il y a bien sûr eu ce superbe roman de Driss Chraïbi, L’homme du Livre, mais depuis rien. Je voulais réparer cette injustice », a-t-il déclaré.
    Dernière modification par shadok, 11 septembre 2008, 13h37.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien
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