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NEW YORK - Le golfe du Mexique, balayé jeudi par l'ouragan Ike, est une zone vitale pour l'industrie pétrolière américaine, puisque s'y concentre le quart de la production de brut et plus de 40% des capacités de raffinage du pays.
717 plateformes off-shore pompent 1,3 million de barils par jour de pétrole brut et extraient 200 million de mètres cubes de gaz naturel par jour de la cette zone, selon le ministère américain de l'intérieur.
Cela correspond à 26% de la production pétrolière du pays et 11% de la production de gaz naturel.
Les capacités de raffinage sur le littoral de la Louisiane et du Texas atteignaient en 2007 7,3 millions de barils par jour, soit 40% des capacités américaines, selon le Département américain de l'Energie (DoE).
De surcroît, le Mexique pompe 80% de sa production nationale (3,7 millions de barils par jour en 2006) dans le golfe de Campeche, dans le sud-est de la région, et notamment dans le champ pétrolier géant de Cantarell, selon les chiffres du DoE.
Mais la zone est aussi particulièrement exposée aux tempêtes tropicales, fréquentes de juin à la fin novembre.
Le passage de l'ouragan Gustav avait provoqué l'interruption totale de la production de pétrole du golfe la semaine dernière, et elle n'avait que partiellement repris avant qu'Ike ne menace à son tour.
Le pays avait aussi été privé de plus de 10% de sa capacité de raffinage, selon les experts.
En 2005, le passage dévastateur de Katrina, suivi par celui de Rita, avait déplacé des plateformes pétrolières, endommagé des pipelines et causé des inondations dans les raffineries.
Trois mois après, 25% de la production de pétrole n'avait pas repris.
Les analystes de la banque CIBC estimaient récemment que la production de la zone, "considérée pendant un temps comme le meilleur espoir de l'Amérique pour améliorer son indépendance énergétique, sera de plus en plus menacée par de fortes tempêtes dont la fréquence et la puissance continue à augmenter".
"Le résultat, depuis plusieurs années, est un déclin de la production de brut, probablement irréversible. Déjà inférieure de 300.000 barils par jour (bpj) par rapport à son niveau d'avant le passage de Katrina, la production du golfe du Mexique devrait encore reculer de 200.000 bpj dans les cinq prochaines années", pronostiquent-t-ils.
(©AFP / 11 septembre 2008 19h03)
717 plateformes off-shore pompent 1,3 million de barils par jour de pétrole brut et extraient 200 million de mètres cubes de gaz naturel par jour de la cette zone, selon le ministère américain de l'intérieur.
Cela correspond à 26% de la production pétrolière du pays et 11% de la production de gaz naturel.
Les capacités de raffinage sur le littoral de la Louisiane et du Texas atteignaient en 2007 7,3 millions de barils par jour, soit 40% des capacités américaines, selon le Département américain de l'Energie (DoE).
De surcroît, le Mexique pompe 80% de sa production nationale (3,7 millions de barils par jour en 2006) dans le golfe de Campeche, dans le sud-est de la région, et notamment dans le champ pétrolier géant de Cantarell, selon les chiffres du DoE.
Mais la zone est aussi particulièrement exposée aux tempêtes tropicales, fréquentes de juin à la fin novembre.
Le passage de l'ouragan Gustav avait provoqué l'interruption totale de la production de pétrole du golfe la semaine dernière, et elle n'avait que partiellement repris avant qu'Ike ne menace à son tour.
Le pays avait aussi été privé de plus de 10% de sa capacité de raffinage, selon les experts.
En 2005, le passage dévastateur de Katrina, suivi par celui de Rita, avait déplacé des plateformes pétrolières, endommagé des pipelines et causé des inondations dans les raffineries.
Trois mois après, 25% de la production de pétrole n'avait pas repris.
Les analystes de la banque CIBC estimaient récemment que la production de la zone, "considérée pendant un temps comme le meilleur espoir de l'Amérique pour améliorer son indépendance énergétique, sera de plus en plus menacée par de fortes tempêtes dont la fréquence et la puissance continue à augmenter".
"Le résultat, depuis plusieurs années, est un déclin de la production de brut, probablement irréversible. Déjà inférieure de 300.000 barils par jour (bpj) par rapport à son niveau d'avant le passage de Katrina, la production du golfe du Mexique devrait encore reculer de 200.000 bpj dans les cinq prochaines années", pronostiquent-t-ils.
(©AFP / 11 septembre 2008 19h03)