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Siné Hebdo vient de paraître
Le vieux Siné (80 balais et des poussières) satisfait nos plus bas instincts et régale notre fringale d’humour sur papier journal.
Le numéro un de Siné Hebdo vient de paraître ce mercredi 12 septembre.
Siné réussit un certain exploit de presse écrite, réussissant à publier dans un délai très court un journal rassemblant une équipe amusante : des djeunes, des vieux, des connus...
Citons parmi les rédacteurs et dessinateurs le très bon Faujour, qui signe une belle case sur Rachida D.
M. Lindingre, qui m’a déjà convaincu par ses prestations dans Fluide glacial, passe ici dans le format "dessin de presse". C’est un début et je pense que Lindingre peut donner de très bonnes choses dans ce média.
M. Jacky Berroyer, dont j’apprécie l’humour, affirme sa tolérance en page 3.
Je remarquerai aussi Berth (par pur chauvinisme régional) et le retour de Carali (rappelons-nous Hebdogiciel).
L’excellent Loup signe plusieurs dessins et participe à une très intéressante rubrique page 7 : les "Dessins refusés par d’autres journaux" - une bonne idée !
M. Tardi nous offre une quatrième de couverture - en pleine page s’il vous plaît - qui réussit l’exploit d’être belle, drôle, vraie et terrible.
On citera aussi le fameux M. Noël Godin (chargé d’une chronique littéraire) et on peut lire un petit mot de M. Bedos Guy.
Siné Hebdo est également l’occasion de lire - avec plaisir - quelques lignes de Denis Robert : la pelle qui creusera définitivement son trou n’est pas encore forgée et c’est tant mieux. Les journalistes en prennent pour leur grade.
Le format est pratique, pas trop grand. Le papier est d’excellente qualité et recueillera à merveille vos épluchures de légumes. On peut même s’en servir pour allumer un bon feu.
La mise en page est simple (simpliste ?), mais, en tant que lecteur, je m’en moque. C’est lisible, les dessins sont aérés, ça respire suffisamment.
La bonne option est un choix "100 % couleur", ce qui est vraiment agréable quand on veut diffuser des dessinateurs de cette qualité.
Le prix (2 €) n’est pas choquant, même si je sais gré au Canard de rester bien moins cher, et ce depuis longtemps. Il n’y a pas de publicités. Les plus optimistes peuvent s’abonner.
C’est avec plaisir qu’on découvre ce nouveau titre. Est-ce LE renouveau de la presse satirique ?
Charlie devenu réac, Le Canard enchaîné était bien seul sur l’étagère du kiosquier dans le genre "journal avec des dessins". Le volatile a donc une nouvelle compagnie, même si Siné Hebdo n’est absolument pas sur le même créneau. Vous ne trouverez dans SH ni investigations poussées, ni "off" croustillant.
Des dessins directs et amusants, des articles d’opinions forment l’essentiel. On retrouve donc un peu de l’esprit ancien de Charlie : impertinence, humour et attaques frontales.
Bien sûr, il y a du bon, du moyen et même un peu de moyen-moyen. C’est la loi du genre. Je regrette un peu de ne pas y trouver de trucs vraiment vulgaires, comme savait le faire Hara-Kiri... Comment dire ?… Ça manque un peu de chatte ? Ça viendra peut-être.
Siné indique dans son édito que la démocratie n’aura pas le droit de cité dans son journal, et qu’il ne tolérera aucun autre avis que le sien. Voilà une franchise éditoriale qu’on aurait du mal à trouver dans les journaux de M. Dassault.
Longue vie à Siné Hebdo.
Le numéro un de Siné Hebdo vient de paraître ce mercredi 12 septembre.
Siné réussit un certain exploit de presse écrite, réussissant à publier dans un délai très court un journal rassemblant une équipe amusante : des djeunes, des vieux, des connus...
Citons parmi les rédacteurs et dessinateurs le très bon Faujour, qui signe une belle case sur Rachida D.
M. Lindingre, qui m’a déjà convaincu par ses prestations dans Fluide glacial, passe ici dans le format "dessin de presse". C’est un début et je pense que Lindingre peut donner de très bonnes choses dans ce média.
M. Jacky Berroyer, dont j’apprécie l’humour, affirme sa tolérance en page 3.
Je remarquerai aussi Berth (par pur chauvinisme régional) et le retour de Carali (rappelons-nous Hebdogiciel).
L’excellent Loup signe plusieurs dessins et participe à une très intéressante rubrique page 7 : les "Dessins refusés par d’autres journaux" - une bonne idée !
M. Tardi nous offre une quatrième de couverture - en pleine page s’il vous plaît - qui réussit l’exploit d’être belle, drôle, vraie et terrible.
On citera aussi le fameux M. Noël Godin (chargé d’une chronique littéraire) et on peut lire un petit mot de M. Bedos Guy.
Siné Hebdo est également l’occasion de lire - avec plaisir - quelques lignes de Denis Robert : la pelle qui creusera définitivement son trou n’est pas encore forgée et c’est tant mieux. Les journalistes en prennent pour leur grade.
Le format est pratique, pas trop grand. Le papier est d’excellente qualité et recueillera à merveille vos épluchures de légumes. On peut même s’en servir pour allumer un bon feu.
La mise en page est simple (simpliste ?), mais, en tant que lecteur, je m’en moque. C’est lisible, les dessins sont aérés, ça respire suffisamment.
La bonne option est un choix "100 % couleur", ce qui est vraiment agréable quand on veut diffuser des dessinateurs de cette qualité.
Le prix (2 €) n’est pas choquant, même si je sais gré au Canard de rester bien moins cher, et ce depuis longtemps. Il n’y a pas de publicités. Les plus optimistes peuvent s’abonner.
C’est avec plaisir qu’on découvre ce nouveau titre. Est-ce LE renouveau de la presse satirique ?
Charlie devenu réac, Le Canard enchaîné était bien seul sur l’étagère du kiosquier dans le genre "journal avec des dessins". Le volatile a donc une nouvelle compagnie, même si Siné Hebdo n’est absolument pas sur le même créneau. Vous ne trouverez dans SH ni investigations poussées, ni "off" croustillant.
Des dessins directs et amusants, des articles d’opinions forment l’essentiel. On retrouve donc un peu de l’esprit ancien de Charlie : impertinence, humour et attaques frontales.
Bien sûr, il y a du bon, du moyen et même un peu de moyen-moyen. C’est la loi du genre. Je regrette un peu de ne pas y trouver de trucs vraiment vulgaires, comme savait le faire Hara-Kiri... Comment dire ?… Ça manque un peu de chatte ? Ça viendra peut-être.
Siné indique dans son édito que la démocratie n’aura pas le droit de cité dans son journal, et qu’il ne tolérera aucun autre avis que le sien. Voilà une franchise éditoriale qu’on aurait du mal à trouver dans les journaux de M. Dassault.
Longue vie à Siné Hebdo.
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