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    Bonjour, la croissance industrielle détruit la planète, les produits agricoles d'exportations sont un leurre , le retour à la terre, les cultures locales respectueuse de l'environnement, le temps de lire, de parler, d'écouter les autres, c'est peut-être ça la vraie croissance ?

    Pierre Rabhi, 67 ans, écologiste. Il pratique en prosélyte le respect de la nature et prône le retour à la terre comme solution à la frénésie des sociétés de surconsommation.

    Sinueuse et pentue, la route pour la ferme de Montchamp semble taillée pour un attelage d'un autre temps. Le ruban de bitume noueux se déroule jusqu'à un chemin de caillasse qui débouche sur un domaine isolé. Visage buriné par le soleil, Pierre Rabhi attend son visiteur avec bienveillance. D'ordinaire, depuis 2001, c'est lui qui sillonne la France pour parler de «décroissance», diagnostiquer le malaise qui gangrène les sociétés de surconsommation et proposer des solutions. Sur son promontoire naturel, le petit homme («50 kilos tout mouillé») semble s'être retiré du monde, alors qu'il est plutôt tranchant sur l'analyse de sa débandade.

    Rabhi est né en 1938 à l'ombre de l'oasis de Kenadsa, dans le Sud algérien. Il a grandi avec les contraintes du désert, ses chaleurs accablantes et le miracle de l'eau. Sa mère meurt alors qu'il a 4 ans. Son père, forgeron, musicien et poète, se remarie. Par nécessité, cet homme qu'il admire le confie à un couple de roumis, des étrangers installés en Algérie. Ces expatriés français (ingénieur et enseignante) lui apportent sur le même plateau l'éducation mais aussi des liens qui l'écartèleront toute sa vie. Le petit Pierre, qui allait à l'école coranique, se convertit au catholicisme. Pendant la guerre d'Algérie, une boutade lui vaut d'être fichu à la porte par son père adoptif, gaulliste. Subitement exclu des deux cultures, il rejoint la France pour gagner sa vie et découvrir Paris. Il devient ouvrier spécialisé en banlieue. Et, très vite, réalise l'absurdité d'une vie à travailler pour produire une richesse dont il ne peut profiter. «Je n'ai pas souscrit à cette existence, ni à l'idéologie de la productivité. En fait, j'ai fait 68 en 1958 !» Il cherche alors à mettre en cohérence sa pensée et son mode d'existence.
    La suite...
    http://www.liberation.com/page.php?Article=319478
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Bonjour,

    J’ai beaucoup de respect pour cet homme, sa déamination et sa réussite,
    Mais, il y a une petite contradiction. Réussir et ne jamais remettre les pieds a son pays !
    Justement, nous avons là un exemple sans précedent qui peut démontrer que si un homme veut réussir quelque chose, il lui suffit de l'entreprendre.
    C'est désolant, car si je ne me trompe, sa technique a semblé interessé la Tunisie, le Maroc, le Burkina Fasso entre autres ... mais pas l'Algérie où il n'a plus remis les pieds depuis son départ en 1958 !
    Réussir c’est aussi remettre les pieds a son pays, Non?

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