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Jugée pour avoir fermé les yeux sur le viol de ses enfants

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  • Jugée pour avoir fermé les yeux sur le viol de ses enfants

    Une mère comparaît pour complicité de viols sur ses propres enfants. Le père n'est pas au procès, il s'est pendu en juin dans sa cellule de la prison de Seysses.

    La cour devra se prononcer sur la responsablilité d'une mère qui a assisté sans rien dire aux viols de ses enfants.

    Un visage usé autour duquel pendouillent tristement de longs cheveux bruns, des yeux vides dans lesquels on cherche en vain des réponses… Ratatinée derrière son avocat, Me Alfort, Patricia Bourdin, 45 ans, est seule pour affronter la cour d'assises. Celui dont on va parler tout au long du procès, Christian Pertet, le père de ses dix enfants nés entre 1983 et 2001, n'est pas là. Il s'est pendu en juin dans sa cellule de Seysses. Après deux tentatives ratées, ce père violeur a enfin réussi son suicide, échappant au procès.

    Méfie-toi de papa

    Patricia doit répondre de faits qui se sont déroulés sous ses propres yeux, en sa présence silencieuse et soumise, et le plus souvent dans la chambre conjugale. Durant toutes ces années où son compagnon a abusé d'au moins cinq de ses enfants. Cette mère désincarnée assistait aux jeux pervers de son mari, allongée dans le lit, sourde aux cris et aux pleurs de ses filles et de ses garçons qui hurlaient de peur et de douleur. « De toute façon je ne pouvais rien faire. J'aurais dû le dénoncer », lâche la mère. « Pourquoi ne l'avez-vous pas fait ? » demande le président Cousté. « Je sais pas » répond l'accusée avec difficulté.

    « Je veux entendre ce que ma mère va dire par rapport à son implication » dit Christophe, 25 ans, aîné de cette fratrie dispersée désormais dans des foyers et des familles d'accueil, entre les Charentes Maritimes et la région toulousaine. Massacré, incapable d'avoir une vie d'homme, ce jeune incarne à lui seul cette misérable saga familiale. « ça a commencé quand j'avais 3 ans, plusieurs fois par semaine. Ma mère regardait, il me frappait. Pour m'emmener il était tout gentil. Parfois il faisait venir ma sœur. ça a duré jusqu'à l'âge de 8-9 ans », raconte Christophe, qui veut que « justice soit faite ».

    Condamné à un an de prison avec sursis pour attouchements, Christian Pertet avait fui la région de Saintes (17) en 1993. La famille, très pauvre, était venue s'installer du côté d'Aspet dans une maison isolée et sans confort. Retranché dans la campagne, le père protégeait sa tranquillité avec des panneaux « Propriété piégée ». Quatre enfants sont nés là. L'un d'eux, G. âgé de 12 ans, fait partie des trois qui se sont portés partie civile dans ce procès contre leurs parents. Il ne sait ni lire ni écrire, vit en hôpital de jour et est très perturbé. « Je fais caca sur moi parce que papa dit que je suis une ***** et que j'en suis une » avait expliqué ce garçonnet à l'assistante maternelle qui le gardait, et à qui il avait fini par confier son « secret » quand il avait huit ans.

    Une famille suivie depuis 1990

    « La fratrie était confiée aux services d'aide à l'enfance. Depuis 1990, on connaissait l'histoire », témoignait hier un responsable des services sociaux de Saintes. « Une première enquête a été menée en 1993 » dit à son tour Mme Maris, responsable de l'aide sociale à l'enfance de Haute-Garonne. « Au vu de cette très lourde situation familiale, on avait decidé du placement d'urgence d'un bébé ». Il y eut plusieurs autres naissances, en 96, 97, 2001. À la naissance de G., 12 ans aujourd'hui, la famille a été accueillie dans un centre maternel pendant six mois. « Les services sociaux étaient très inquiets ». Pourtant, ces enfants, victimes de viols à répétition, sont restés avec leurs parents.

    - La depeche .fr

  • #2
    wooooow, ca donne la chaire d poule!!!!!!! c equeurant d entendre parler d ça, cmt peut on faire ça a ses propres enfants!!!! disons q l pere était psychopathe ya sidi!!!! et la maman, cmt permettait elle d aussi horribles choses!!!!! j n sais plus qoi dire, j suis bouchebée face a des situations pareilles!!! pauvres enfants!!!!! ils vont souffrir pendant tte leur existance c est vrment desolant!!!!!

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    • #3
      C'est ce qu'on appel une "bonne" mère...

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