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Anarchie dans les transports publics

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  • Anarchie dans les transports publics

    Le ministre accuse les directeurs de wilayas
    La problématique et l’état des lieux des transports publics urbains et suburbains, ainsi que la situation des chauffeurs de taxi a été, hier, au centre des débats entre le ministre des Transports, Amar Tou, et les directeurs des transports des wilayas (DTW).

    Tou n’a pas manqué de critiquer les DTW les accusant d’être à l’origine des maux et de l’anarchie régnant dans les transports publics, notamment par leur laxisme et leur indifférence dans la prise en charge des difficultés quotidiennes des voyageurs.

    «Il faut trouver une solution au problème des transports collectifs afin de mettre fin définitivement à l’anarchie et au laissez aller. Cela ne nécessite pas un dispositif administratif, mais juste un cahier des charges à respecter scrupuleusement par les transporteurs.

    Les DTW ne jouent pas convenablement leur rôle pour rendre la situation plus fluide et ne font pas respecter les lois et les règlements aux transporteurs. Par conséquent, ils sont responsables de l’anarchie et du désordre y régnant».

    Cependant, le ministre a recommandé la réhabilitation du rail pour désengorger les agglomérations de la folle et ronronnante circulation automobile asphyxiant les grandes villes, notamment la capitale où circulent plus de 100.000 véhicules par jour. «Il devient impérieux de réaliser le tramway, le métro et la finalisation des réseaux des chemins de fer pour résoudre le problème des transports, mais également pour éviter l’étouffement par les moteurs à combustible», a précisé l’ancien président de la commission des finances de l’APN.

    Ajoutant que «dans les pays avancés, la priorité est donné au développement du rail, à l’exemple des Etats-Unis d’Amérique qui sont en train de remodeler leurs chemins de fer.

    Par contre, Tou n’a pas omis d’apprécier les transports inter wilayas, notamment certains bus assurant les grandes distances, à l’exemple de ceux faisant la liaison Bechar-Alger qui sont dotés de sanitaires et de cinéma, c’est-à-dire de tout le confort nécessaire pour les longs voyages.

    Sachant que les grandes villes, tels que Alger, Oran, Constantine et Annaba souffrent quotidiennement des tracasseries inhérentes à l’inorganisation des transports publics, le ministère des Transports est conscient de la situation et s’engage à intervenir efficacement pour y remédier.

    Durant les heures de pointe, les voyageurs vivent le calvaire à Alger où les dessertes et les navettes sont au ralenti au grand dam des voyageurs, harassés par le vacarme et la fatigue en attendant péniblement devant les stations des bus. Parfois, des gens sont contraints de taper des dizaines de kilomètres à pied pour rentrer chez eux, faute de moyens de locomotion, notamment une heure avant le coucher du soleil.

    Cela est plus fréquent dans les transports suburbains où les transporteurs craignent l’insécurité, comme nous l’a indiqué récemment le responsable des transports urbains de l’UGCCA.

    Concernant le volet lié aux taxis, le directeur des transports de la wilaya de Tizi Ouzou estime que sur 138.000 licences de taxi attribuées, 57.000 ne sont pas exploitées, d’où la nécessité de réorganiser la profession

    - MidiLibre
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