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Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Algérie

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  • Sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Algérie

    L'Algérie est le premier pays à avoir signé en 2004 la Convention internationale de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Dans le cadre de cette convention, le Centre national de recherches anthropologiques, préhistoriques et ethnographiques (CNRPAH) a procédé à l'enregistrement d’une trentaine de textes de poètes d'antan. Le CD sera mis en vente prochainement pour notre plus grand bonheur.

    "«Nous avons mis sur CD audio plus de quatre-vingts textes de poètes d’antan de renom, tels Lakhdar Benkhlouf, Mohamed Ben Msaïb, Boumediene et Mohamed Ben Sahla, dans le cadre de la préservation, la mise en valeur et la perpétuation de notre riche patrimoine immatériel passé et présent», a indiqué M. Slimane Hachi, chercheur et directeur du CNRPAH.

    Parmi ces poèmes figurent également ceux de Aïssa Laghouati, Ben Omar, Mohamed Bensmaïn, l’un des plus brillants interprètes du «m’dih», l’ancêtre du chaabi, et cheikh Ahmed Ben Triki, auteur de la célèbre chanson Ya bnet el bahdja keffou nelklam.

    La transcription audio de ces poèmes, dont certains écrits et d’autres transmis de bouche-à-oreille, a duré plus de deux mois, a-t-il confié, ajoutant que le CD sera bientôt disponible sur le marché.

    Dans le cadre de ses missions, le CNRPAH a aussi, dernièrement, réalisé un film documentaire consacré à l’imzad, cet instrument traditionnel monocorde de la région du Sud algérien joué uniquement par les femmes. «Notre travail participe à la sauvegarde de ce genre musical menacé de disparition car les interprètes de cet instrument sont très âgées», a expliqué M. Hachi, rendant à cette occasion hommage à l’association «Sauvez l’imzad» qui a initié un processus de formation des jeunes.

    Ce responsable a indiqué que des chercheurs du centre œuvrent actuellement à l’analyse et à l’étude des chants accompagnant cette musique séculaire.

    «Nos investigations s’articulent, actuellement, autour de tout ce qui a trait aux dictons, proverbes et adages des différentes régions du pays», a conclu M. Hachi. "

    Source: la tribune

  • #2
    morjane

    en ce qui concerne les poèmes, je n'ai jamais étudié ces auteurs et donc pour moi ils restent inconnus mais je pense que les écoles doivent transmettre les poèmes d'antan pour conserver ce patrimoine
    en tout cas en ce qui concerne les chansons, les chanteurs s'inspirent des anciens chanteurs mais certains ne rappellent pas le véritable auteur
    il n'y a que nos parents qui peuvent nous parler de ces auteurs s'ils s'en rappellent grâce à la mélodie, aux paroles
    en france, les maisons de disque font une compilation des anciens chanteurs et pour immortaliser les chanson d'antan et les auteurs
    ce serait une bonne idée chez nous d'en prendre exemple mais je ne sais pas si la nouvelle génération serait capable de s'adapter avec les anciens styles
    " Le savoir que l'on ne complète pas chaque jour diminue tous les jours. "
    Proverbe Chinois

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    • #3
      Bonjour Zlabiya,

      C'est tout à fait dans cet esprit que l'UNESCO a crée cette convention fin 2003 pour que chaque pays puisse préserver son patrimoine culturel immatériel. Et c'est tout à l'honneur de l'Algérie d'avoir été le premier pays à soucrire à cette charte et de mettre en application cette préservation du patrimoine culturel du pays et c'est parfait. Bien sur là c'est le début et cela semble peu mais c'est la dynamique qui est lancé et cela se poursuivra.
      Cela permettra de se transmettre de génération en génération une partie de la culture lorsque les anciens ne seront plus là pour la transmettre.

      Cordialement

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