Autruche, reine des savanes
Et des vastes prairies,
Petite tête, long cou couvert de duvet,
Mélange de couleurs et de beauté,
Grandeur d’allure et générosité.
Souvent, comme une panthère,
Rapide et légère, elle a couru ;
Sa queue servant de compagnon véloce,
Se tient comme une traînée.
Mais quand elle marche,
D’un pas balancé, élancée pleine
De vanité, le pan de son manteau,
Comme une belle fille, elle traînait.
Le bec teint, on la croirait fidèle
A la coupe et au vin rouge,
Au moment des grandes soifs
Et des longues soirées.
Une symphonie de relaies se fait entendre
Entre le male et la femelle pour garder
Les œufs, de l’amour, de jour et de nuit,
Comme s’ils avaient peur
Des ruines et des malheurs fortuits.
Comme pour pleurer le sort de l’oiseau
Sans ailes, et les airs où plane toute la famille,
La tête dans le sable est enfoncée.
Et des vastes prairies,
Petite tête, long cou couvert de duvet,
Mélange de couleurs et de beauté,
Grandeur d’allure et générosité.
Souvent, comme une panthère,
Rapide et légère, elle a couru ;
Sa queue servant de compagnon véloce,
Se tient comme une traînée.
Mais quand elle marche,
D’un pas balancé, élancée pleine
De vanité, le pan de son manteau,
Comme une belle fille, elle traînait.
Le bec teint, on la croirait fidèle
A la coupe et au vin rouge,
Au moment des grandes soifs
Et des longues soirées.
Une symphonie de relaies se fait entendre
Entre le male et la femelle pour garder
Les œufs, de l’amour, de jour et de nuit,
Comme s’ils avaient peur
Des ruines et des malheurs fortuits.
Comme pour pleurer le sort de l’oiseau
Sans ailes, et les airs où plane toute la famille,
La tête dans le sable est enfoncée.
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