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Le stress, facteur de risque de l'infarctus

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  • Le stress, facteur de risque de l'infarctus

    Il a fallu de nombreuses années pour que la communauté scientifique admette que le stress est un facteur de risque cardio-vasculaire à part entière.

    La Ligue cardiologique belge mettra l'accent sur le stress comme facteur de risque cardio-vasculaire à l'occasion de la "semaine du coeur" qui se tiendra cette année du 21 au 27 septembre. Il a fallu de nombreuses années pour que la communauté scientifique admette que le stress est un facteur de risque cardio-vasculaire à part entière. Pendant longtemps, seuls les facteurs classiques (cholestérol, tabac, tension artérielle, diabète) étaient admis. D'autres facteurs, comme la sédentarité ou l'obésité abdominale, ont ensuite été reconnus.

    Même si plusieurs travaux ont été consacrés au stress au cours des dernières décennies, la première étude épidémiologique démontrant que le stress est un facteur de risque de l'infarctus du myocarde ne date que de 2004, rappelle la Ligue cardiologique belge. Ce stress interagit avec les autres facteurs de risque cardiovasculaire.

    Le stress peut être fort utile: à la base, c'est la réaction qui permet à un animal en danger de ne pas être tétanisé par la peur et de trouver l'énergie nécessaire pour sauver sa peau. Chez l'homme, il peut se manifester après une urgence professionnelle, une dispute, une échéance financière, une prestation en public, etc.

    Tout va bien si l'on réagit positivement et si l'on parvient à se sortir de cette situation. "C'est lorsque nous nous sentons impuissants à contrôler une situation imposée, surtout si elle l'est de façon répétitive, que ce "stress" peut devenir délétère, y compris en ce qui concerne le risque de maladies cardiovasculaires", dit la Ligue cardiologique belge. "Il est aujourd'hui devenu évident que le stress peut être à lui seul responsable d'un problème cardiovasculaire" ajoute-t-elle. Elle cite ainsi le "syndrome du coeur brisé", qui apparaît le plus souvent chez des femmes d'âge mûr à l'occasion d'un événement soudain très stressant (vive émotion, peur intense, deuil).

    Elle cite encore le fait qu'un événement stressant (perte financière, séparation licenciement) peut faire office de catalyseur pour provoquer un infarctus myocardique chez une personne qui présente déjà des lésions coronaires en raison de facteurs de risques classiques (tabac, diabète, âge).

    Il y a enfin le stress chronique qui peut conduire à lui seul à des problèmes coronariens et à la crise cardiaque: stress professionnel permanent, stress familial et stress financier.

    Les manifestations constituant les signes d'alarme les plus courants du stress sont un réveil matinal précoce vers 04h00, une fatigue persistante, des tensions musculaires dans la mâchoire, la nuque et les épaules, une moindre capacité de récupération, une diminution de la concentration et de la mémoire immédiate et la phobie des foules.

    La Ligue cardiologique belge donne quelques conseils anti-stress: faire des pauses régulières, pratiquer une activité aérobique, apprendre la respiration abdominale, découvrir le type d'activité qui convient le mieux pour décompresser (Etes-vous plutôt yoga ou aérobic? ) ou encore exprimer ses émotions.

    Pour la "semaine du coeur", un bus de la Ligue cardiologique belge s'arrêtera dans six grandes villes pour proposer un ensemble de tests permettant aux participants de mesurer leur risque cardio-vasculaire. Il entamera son parcours place de la Monnaie à Bruxelles le dimanche 21 septembre, journée sans voiture à Bruxelles. Il se rendra ensuite à Tournai, Luxembourg-ville, Gand, Charleroi, Liège et Overpelt.

    A côté de ce bus, la campagne d'information sur le thème "un coup de stress, c'est un coup au coeur" se déclinera sur des affiches, dépliants et brochures distribués chez les acteurs de la santé.

    - LaLibre
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