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La crevette à 3.000 DA !
A part la sardine, tous les autres poissons affichent des prix qui dépassent l'entendement, en ce mois de Ramadhan. Insaisissable, toujours insaisissable, est le marché du poisson. «On ne comprend rien.»
« La crevette à 3.000 dinars, le rouget à 1.200 dinars, le merlan à 1.200 dinars, le pageot à 500 dinars, et la «soi disant» sardine à 100 dinars...!», nous répond, agacé, un client, la cinquantaine, au marché improvisé à l'entrée du port de pêche d'Oran. Il précise, être venu de bonne heure à la pêcherie en quête de poissons frais, de première main, éventuellement. Un passant, un «homme de mer» à juger de ses vêtements, rit sous cape. «Poisson frais et de première main! Mais tu rêves.» Et de souffler au client naïf: «Tous les étals que tu vois là, ça provient de la marchandise qui est entrée il y a deux jours. Entre le produit qui débarque sur le quai et celui étalé ici, il y a au minimum deux intermédiaires, le mandataire et le revendeur en gros.» En un tour de main, «l'expert» prend un rouget au pif et se lance dans sa démonstration. «C'est facile de vérifier la fraîcheur du poisson. Le frais laisse émaner une légère odeur de mer et d'algues. Ce poisson? sent-le, il dégage une odeur désagréable»
Après avoir atteint le prix record de 200 DA en août, la sardine adopte un profil bas, en ce mois de jeûne. Son prix a diminué de moitié, soit 100 DA le kilo. Un léger mieux mais... Ce qu'a gagné ce poison bleu en prix l'a perdu en qualité. En effet, d'aucuns estiment que la sardine qui débarque sur le marché oranais depuis début septembre est de mauvaise qualité. Elle ne remplit pas non plus l'assiette, à moins d'y ajouter beaucoup de sauce tomates. Selon quelques pêcheurs, la rareté du poisson serait due aux conditions météo, une mer houleuse à cause du vent est/ouest qui souffle depuis quelques jours. Beaucoup de chalutiers et de sardiniers n'auraient pas levé l'ancre depuis une bonne quinzaine de jours et le peu d'embarcations qui sortent en mer, ces jours-ci, ne sillonnent que la zone dite côtière où le poisson, notamment le blanc, n'existe qu'en petites quantités.
Quotidien d'Oran
A part la sardine, tous les autres poissons affichent des prix qui dépassent l'entendement, en ce mois de Ramadhan. Insaisissable, toujours insaisissable, est le marché du poisson. «On ne comprend rien.»
« La crevette à 3.000 dinars, le rouget à 1.200 dinars, le merlan à 1.200 dinars, le pageot à 500 dinars, et la «soi disant» sardine à 100 dinars...!», nous répond, agacé, un client, la cinquantaine, au marché improvisé à l'entrée du port de pêche d'Oran. Il précise, être venu de bonne heure à la pêcherie en quête de poissons frais, de première main, éventuellement. Un passant, un «homme de mer» à juger de ses vêtements, rit sous cape. «Poisson frais et de première main! Mais tu rêves.» Et de souffler au client naïf: «Tous les étals que tu vois là, ça provient de la marchandise qui est entrée il y a deux jours. Entre le produit qui débarque sur le quai et celui étalé ici, il y a au minimum deux intermédiaires, le mandataire et le revendeur en gros.» En un tour de main, «l'expert» prend un rouget au pif et se lance dans sa démonstration. «C'est facile de vérifier la fraîcheur du poisson. Le frais laisse émaner une légère odeur de mer et d'algues. Ce poisson? sent-le, il dégage une odeur désagréable»
Après avoir atteint le prix record de 200 DA en août, la sardine adopte un profil bas, en ce mois de jeûne. Son prix a diminué de moitié, soit 100 DA le kilo. Un léger mieux mais... Ce qu'a gagné ce poison bleu en prix l'a perdu en qualité. En effet, d'aucuns estiment que la sardine qui débarque sur le marché oranais depuis début septembre est de mauvaise qualité. Elle ne remplit pas non plus l'assiette, à moins d'y ajouter beaucoup de sauce tomates. Selon quelques pêcheurs, la rareté du poisson serait due aux conditions météo, une mer houleuse à cause du vent est/ouest qui souffle depuis quelques jours. Beaucoup de chalutiers et de sardiniers n'auraient pas levé l'ancre depuis une bonne quinzaine de jours et le peu d'embarcations qui sortent en mer, ces jours-ci, ne sillonnent que la zone dite côtière où le poisson, notamment le blanc, n'existe qu'en petites quantités.
Quotidien d'Oran
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