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Nouvelles réformes hospitalières à Adrar

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  • Nouvelles réformes hospitalières à Adrar

    L’adoption d’une gestion moderne des établissements hospitaliers vise à répondre aux besoins réels de la population, et l’humanisation en développant les qualités humaines et les conditions de séjour En Algérie.

    Cette nouvelle réforme du système national de santé a donc permis la mise en place d’une nouvelle carte sanitaire au sein de l’ex-secteur sanitaire d’Adrar à la faveur du décret exécutif n° 07/140 du 19 mai 2007 portant création, organisation et fonctionnement des établissements publics hospitaliers et des établissements publics de santé de proximité.

    Toutefois, les ex-secteurs sanitaires continuent d’accomplir leurs tâches en matière de gestion et administration pour bien asseoir les mécanismes de la nouvelle réforme qui ont exigé des moyens humains et matériels conséquents aux côtés d’un encadrement qualifié car chaque secteur devait établir un état des lieux pour faire des propositions en fonction des moyens existants et en tenant compte des critères de faisabilité, sans pour autant perturber l’action médicale au profit des citoyens dans les coins les plus reculés et, à juste titre, la DSP d’Adrar a organisé une caravane médicale qui s’est rendue dans la daïra de Bordj Badji Mokhtar à plus de 900 km du chef-lieu.

    Cette caravane pluridisciplinaire composée de spécialistes (chirurgie générale, pédiatrie), d’un dentiste, de deux sages femmes et d’un médecin de la banque de sang. Les membres de cette caravane auront pour tâche des consultations spécialisées et générales au profit de la population locale. Une sensibilisation sur les MTH sera à l’affiche avec la participation des autorités locales, des associations et de la société civile. Une visite des points d’eau et des prélèvements d’échantillons seront effectués sur place pour des analyses de la densité de chlore résiduel dans l’eau.

    L’équipe médicale aura également pour mission de vacciner la population nomade mais aussi locale. La vaccination concerne la commune de Timiaouine situé à 150 km de Bordj Badji Mokhtar. On relève ainsi le nombre d’enfants vaccinés à 781 et celui des adultes à 1029. 894 consultations pédiatriques, 410 de chirurgie générale, 689 pour la médecine générale et 676 en gynécologie. Une journée à l’aide de moyens audiovisuels tels que les datashows a été organisée au profit de la population de Bordj Badji Mokhtar sur le thème de la toxicomanie.

    On note également la distribution de 1 500 tubes de pommade auriculaire surtout lorsqu’on sait que cette région est régulièrement balayée par des vents de sable violents. Par ailleurs, 75 circoncisions ont été effectuées. Un travail remarquable a été entrepris par cette équipe médicale qui mérite tous nos encouragements et notre reconnaissance. Notons au passage que le déficit en pharmacies est aujourd’hui comblé et les communes de Timiaouine et de Bordj Badji Mokhtar disposent chacune d’une pharmacie, un vrai soulagement pour les habitants. Aujourd’hui, la santé dans la wilaya d’Adrar a accompli un bond spectaculaire : de 18 spécialistes en 1999, elle est passée à 67 en 2007. Elle dispose également d’un scanner qui évite ainsi aux patients les longs et onéreux déplacements vers les villes du Nord. Un dépistage systématique de la scoliose se pratique régulièrement et même les écoles coraniques sont ciblées.

    Les secteurs d’Adrar, Reggane, Aoulef et Timimoun viennent d’être équipées en matériel roulant et soignant afin d’assurer une large couverture médicale. Nous ne pouvons que leur souhaiter beaucoup de réussite et de la persévérance.

    Par le Soir

  • #2
    On mélange tout ! N'importe quoi ! C'est révoltant wallahi ! Analysons l'article :
    Les 2 premers paragraphes parlent de l'adoption d'une gestion moderne des établissements hospitaliers.
    Les autres paragraphes enchainent sur un autre thème : L'envoi d'une équipe mobile à Bordj Badji Mokhtar.

    Or, dans l'état actuel des choses, il est QUASIMENT IMPOSSIBLE d'adopter une gestion moderne des établissements hospitaliers en Algérie, pour la simple raison que le recueil des données concernant les patients n'a pas une visée gestionnaire. Du temps où Monsieur Aberkane était ministre de la santé, l'instauration d'un systême de gestion conforme aux standards internationaux était en projet. Les successeurs du Dr Aberkane n'ont apparement pas jugé utile de poursuivre ce projet. Quel domage !

    Concernant la deuxième partie de l'article, je trouve honteux que l'on continue à agir avec les citoyens des endroits reculés comme agissent les pays riches d'Europe envers les pays pauvres d'Afrique. Envoyer de temps à autres des missions dans ces régions est une grave atteinte aux droit fondamentaux du cytoyen. Le citoyen de Bordj Badji Mokhtar a les mêmes droits que le citoyen d'El Biar, Hydra, Oran, Tizi Ouzou ou Annaba.
    Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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    • #3
      Les inégalités d'accès au soins ne semblent pas interpeller les FAistes, pourtant il s'agit bien là de l'un des principaux travers du systême Algérien !
      Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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