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Hausse dans la consommation de la «zetla» durant le Ramadhan

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  • Hausse dans la consommation de la «zetla» durant le Ramadhan

    Le Ramadan prétexte aux dérives
    Hausse dans la consommation de la «zetla»

    Cette année encore, le phénomène se répète, malgré tous les efforts des services de l’ordre et le durcissement de la législation: la consommation du cannabis, ou plus communément la zetla, le kif, augmente durant les nuits ramadanesques où beaucoup de jeunes s’offrent des veillées de «défonce».

    La campagne nationale de sensibilisation contre la drogue, qui a eu lieu cet été, n’aurait-elle pas dû plutôt mobiliser les moyens de l’Etat durant le mois de Ramadan?

    La question s’impose devant le constat de la hausse habituelle du trafic et de la consommation de la résine de cannabis durant le mois sacré, une augmentation favorisée par plusieurs facteurs.

    Le premier vient du changement de l’emploi du temps des consommateurs et toxicomanes, en majorité des jeunes et des chômeurs, qui voient leurs veillés prolongées jusqu’à l’aube sous l’effet d’une ambiance générale où les «mahchachates» de quartier et autres lieux de rencontres nocturnes se multiplient et où le papier à rouler à l’effigie de Bob Marley est en vogue.

    Les veillées y sont encouragées, notamment, au vu de la baisse de l’activité professionnelle dont le mois du jeûne n’est qu’un faux prétexte.

    Cela d’autant plus que la disponibilité du kif demeure d’une facilité déconcertante malgré tous les tours de vis des services de l’ordre et les opérations de saisie de drogue et de démantèlement de réseaux de trafic.

    D’autres facteurs sont aussi à citer, notamment l’arrêt durant le Ramadan de la vente et de la consommation des boissons alcoolisées.

    Les «accros», eux, vont alors chercher leur «dose» qui leur permet de continuer la fuite en avant d’une réalité pas toujours facile, dans l’usage des stupéfiants. Un usage totalement illégal, mais qui semble socialement plus toléré que l’alcool durant le mois sacré, bien que la religion musulmane interdit ces deux formes d’autodestruction.

    Ce qui est certain, c’est que le caractère cyclique du phénomène devait inciter les pouvoirs publics à prendre, une bonne fois pour toutes, le taureau par les cornes.

    Il serait judicieux, à ce titre, que la prochaine enquête nationale sur la propagation de la toxicomanie, promise pour avril 2009, consacre un effort important au pic de la consommation et aussi au trafic de drogue qui s’intensifie lors du mois de Ramadan.

    L’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), qui est chargé de cette enquête, devra situer l’ampleur de ce phénomène et élaborer une politique nationale globale de lutte contre ce fléau.

    Les résultats de l’enquête restent très attendus, en ce sens qu’ils permettront aux services chargés de la prévention et de la lutte contre la drogue d’affiner leurs différentes méthodes. Il faut savoir que pour le seul premier semestre 2008, plus de 15 tonnes de résine de cannabis ont été saisies.

    Le problème qui inquiète davantage les autorités est présentement celui de la transformation de l’Algérie en pays producteur, après n’avoir été qu’un pays de transit pour le cannabis marocain.

    De janvier à juin de cette année, l’on a découvert 9.278 plants de cannabis dans divers lieux du territoire national, alors que le nombre d’affaires liées au trafic et à la commercialisation de résine de cannabis et d’opium dépasse le millier.

    Les chiffres de la gendarmerie nationale font craindre le pire: de 1,2 tonne de cannabis saisie en 1993, le chiffre est passé à 16,5 tonnes en 2007 contre 9,6 tonnes en 2005, soit une progression de 72% en 2 ans!
    A noter que, selon le rapport 2007 de l’ONU sur les drogues dans le monde, l’usage de substances dérivées de l’opium est jugé stable en Algérie, où malgré cela des saisies ont été signalées sur la période allant de 2001 à 2006.

    Il en est de même pour la cocaïne dont la saisie pourrait d’ici quelques années dépasser le seuil alarmant des 10kg par an, alors que l’usage de cette drogue dure en provenance d’Europe est jugé stable. Fort heureusement, l’Algérie n’est pas sur la liste des pays où des saisies d’amphétamines ou d’ecstasy sont enregistrées sur la période 2001 à 2006.

    - Pressdz

  • #2
    Oui za3ma pour remplacer l'alcool, c'est désolant.
    "Agir pour que chaque homme, chaque société, chaque nation puisse vivre, s’affirmer et s’accomplir dans l’échange et le partage, ainsi que dans une égale dignité "

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    • #3
      alors la ils feraient mieux d n pas jener!!!!!!! frchment c est equeurant!!!!

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      • #4
        Les «accros», eux, vont alors chercher leur «dose» qui leur permet de continuer la fuite en avant d’une réalité pas toujours facile, dans l’usage des stupéfiants. Un usage totalement illégal, mais qui semble socialement plus toléré que l’alcool durant le mois sacré, bien que la religion musulmane interdit ces deux formes d’autodestruction.
        Ce qui est surtout désolant c'est qu'ils s'auto détruisent pour oublier la réalité algérienne.....
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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