Tweet
La cocaïne voyageait en voiture de collection
L’enquête sur un trafic de stupéfiants depuis l’Amérique du Sud a conduit à l’arrestation de sept personnes et la découverte de plusieurs dizaines de kilos de drogue, cachés dans une Chevrolet
Photo M. Jegat C’est une affaire hors du commun. Un trafic de cocaïne qui figure probablement parmi les mieux organisés de ces dernières années. « Une French Connection à l’envers » résume un commissaire.
La police judiciaire de Lyon a réussi à démanteler un réseau entier qui importait la drogue depuis l’Amérique du Sud. Selon un procédé aussi original qu’efficace : la coke voyageait en toute discrétion dans des voitures de collection.!
Hier, la brigade des stupéfiants de la direction interrégionale de police judiciaire (DIPJ) de Lyon a saisi une Chevrolet 1947, à la carrosserie or et chocolat, tout en rondeur, qui venait de traverser l’Atlantique à bord d’un container. Après avoir accosté à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), le véhicule devait remonter dans la région lyonnaise. Achetée pas loin des 25000 euros, il s’agissait officiellement d’une voiture rare, à destination d’un passionné de belles mécaniques.
Elle a finalement atterri dans un garage de la police en région lyonnaise. La bodybuildée américaine a alors été démontée, désossée, découpée.A même le sol, les fauteuils ont été ouverts, les pare-chocs fouillés de fond en comble, le moteur inspecté, les pneus crevés au cas où de la poudre s’y trouverait.
Ce sont des mécaniciens qui ont retiré, des entrailles de la Chevrolet, des lingots de coke.Ils étaient dissimulés dans les longerons.Une vingtaine seront sortis, s’adaptant parfaitement à la forme du châssis. Les plus grands pèsent près de cinq kilos chacun. Incroyable saisie opérée par la brigade des Stups qui a découvert ce qu’elle attendait depuis des mois : la cocaïne serait de grande pureté, conditionnée sous forme solide, délicatement enveloppée dans du zinc. Du grand art. « La drogue se trouvait dans de la tôle très fine, soudée à l’étain », indique cet enquêteur, pour qui cette cache est l’une des plus sophistiquées qu’il ait vue.Au total, cette prise représenterait plusieurs dizaines de kilos de blanche.Sur le marché, une fois coupée et revendue, la valeur marchande de la drogue approcherait le million d’euros. Dans le cadre de l’enquête, sept personnes ont été interpellées, suspectées d’avoir participé à des titres divers au trafic. Parmi elles, des hommes de la région lyonnaise, pas vraiment inconnus de la PJ, au profil d’anciens braqueurs recyclés dans le commerce de poudre.
Cette enquête résulte de nombreux mois d’investigations, ayant donné lieu à plusieurs opérations au début de l’été, assorties d’autres saisies de drogue.
Richard Schittly et Arnaud Guiguitant ' le Progrès de Lyon (France)
Rien n'arrête les traffiquants de drogue. toujors à trouver le moyen pour faire passer leur camelotte.
Pour quand la drogue cachée dans la carlingue d'un avion. J'espère que je n'ai donné aucune mauvaise idée.
Je ne sais pas si l'inspecteur Tahar aurait trouvé l'astuce.
L’enquête sur un trafic de stupéfiants depuis l’Amérique du Sud a conduit à l’arrestation de sept personnes et la découverte de plusieurs dizaines de kilos de drogue, cachés dans une Chevrolet
Photo M. Jegat C’est une affaire hors du commun. Un trafic de cocaïne qui figure probablement parmi les mieux organisés de ces dernières années. « Une French Connection à l’envers » résume un commissaire.
La police judiciaire de Lyon a réussi à démanteler un réseau entier qui importait la drogue depuis l’Amérique du Sud. Selon un procédé aussi original qu’efficace : la coke voyageait en toute discrétion dans des voitures de collection.!
Hier, la brigade des stupéfiants de la direction interrégionale de police judiciaire (DIPJ) de Lyon a saisi une Chevrolet 1947, à la carrosserie or et chocolat, tout en rondeur, qui venait de traverser l’Atlantique à bord d’un container. Après avoir accosté à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), le véhicule devait remonter dans la région lyonnaise. Achetée pas loin des 25000 euros, il s’agissait officiellement d’une voiture rare, à destination d’un passionné de belles mécaniques.
Elle a finalement atterri dans un garage de la police en région lyonnaise. La bodybuildée américaine a alors été démontée, désossée, découpée.A même le sol, les fauteuils ont été ouverts, les pare-chocs fouillés de fond en comble, le moteur inspecté, les pneus crevés au cas où de la poudre s’y trouverait.
Ce sont des mécaniciens qui ont retiré, des entrailles de la Chevrolet, des lingots de coke.Ils étaient dissimulés dans les longerons.Une vingtaine seront sortis, s’adaptant parfaitement à la forme du châssis. Les plus grands pèsent près de cinq kilos chacun. Incroyable saisie opérée par la brigade des Stups qui a découvert ce qu’elle attendait depuis des mois : la cocaïne serait de grande pureté, conditionnée sous forme solide, délicatement enveloppée dans du zinc. Du grand art. « La drogue se trouvait dans de la tôle très fine, soudée à l’étain », indique cet enquêteur, pour qui cette cache est l’une des plus sophistiquées qu’il ait vue.Au total, cette prise représenterait plusieurs dizaines de kilos de blanche.Sur le marché, une fois coupée et revendue, la valeur marchande de la drogue approcherait le million d’euros. Dans le cadre de l’enquête, sept personnes ont été interpellées, suspectées d’avoir participé à des titres divers au trafic. Parmi elles, des hommes de la région lyonnaise, pas vraiment inconnus de la PJ, au profil d’anciens braqueurs recyclés dans le commerce de poudre.
Cette enquête résulte de nombreux mois d’investigations, ayant donné lieu à plusieurs opérations au début de l’été, assorties d’autres saisies de drogue.
Richard Schittly et Arnaud Guiguitant ' le Progrès de Lyon (France)
Rien n'arrête les traffiquants de drogue. toujors à trouver le moyen pour faire passer leur camelotte.
Pour quand la drogue cachée dans la carlingue d'un avion. J'espère que je n'ai donné aucune mauvaise idée.
Je ne sais pas si l'inspecteur Tahar aurait trouvé l'astuce.
Commentaire