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Aït Menguellet charme Tizi-Ouzou

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  • Aït Menguellet charme Tizi-Ouzou

    Le Sage a encore une fois charmé la ville des Genêts. Lounis Aït Menguellet a subjugué avant-hier ses fans à l’occasion d’une soirée ramadanesque mémorable. Tizi-Ouzou n’en demandait pas plus pour oublier ses soucis. Il est 19h30, la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou se met déjà dans l’ambiance festive. Nous sommes à presque une heure et demie du gala artistique de Lounis Aït Menguellet, les guichets sont pris d’assaut par une foule nombreuse. L’on peut voir des familles (en majorité) mais aussi des jeunes, des vieilles...

    Le géant de la chanson kabyle a pu réunir des générations entières sans pour autant qu’il y ait rupture. Nous retrouvons la salle des spectacles de la Maison de la culture aux environs de 20h30, on y constate un public à 80% constitué de familles, des adultes en majorité qui viennent s’offrir un grand moment d’évasion, oublier le temps passé et se souvenir de la belle époque, tout y est pour permettre au nombreux public, venu écouter les conseils du Sage, de surfer sur les airs du plaisir que procurent les prestations de Lounis. Une organisation sans faille est assurée par le service d’ordre de la Maison de la culture épaulé par les éléments de la police. Aït Menguellet se produira quelques minutes plus tard à guichets fermés.

    21h, Aït Menguellet fait vibrer la salle

    Comme à son habitude, Aït Menguellet est ponctuel. Il est 21h, il fait son apparition sous un tonnerre d’applaudissements. La salle s’est levée comme un seul homme pour saluer le maître de la chanson kabyle. Accompagné de son orchestre, composé de son fils Djaffer, Rabah Tissilia et Saïd Ghazli, Lounis passe directement à l’action. Idhak Wul sera la première de ses œuvres à être présentée comme pour exprimer le sentiment de manque que ressent l’artiste vis-à-vis de son public. Et c’est parti pour une heure de joie, de plaisir pour les présents à la Maison de la culture. Abrid, Luiza... les tubes des années 70 ont bercé le public invité à un voyage dans le temps, accroché par une prestation magistrale, les centaines de présents à la soirée ont apprécié l’originalité à laquelle Lounis est resté fidèle. Une parfaite communion s’est créée entre le chanteur et son public, un silence religieux s’est imposé laissant libre cours à l’artiste, égal à lui-même, d’éblouir ses fans...

    La production de Lounis Aït Menguellet ne peut pas laisser indifférent le public, certains ne pouvaient s’empêcher de lancer des cris de joie, les vieilles agrémentaient le spectacle de youyous qui ajoutaient une originalité incontestable. Une heure s’est déjà écoulée, l’artiste se retire pour dix minutes de pause, brisant ainsi, pour un très court moment, les rêves d’un public acquis à sa cause. L’artiste adulé reprendra sa guitare pour plonger une seconde fois la salle dans une ambiance splendide, avec sa force du verbe. Lounis Aït Menguellet offrira à l’assistance de grands moments de joie. Il chantera le meilleur de son répertoire, Inad Umghar, Dda idir, Alwaldine... des tubes qui produisent la même sensation. S’il y a vraiment une particularité chez Aït Menguellet, abstraction faite de la production artistique, c’est indéniablement ce public admirateur, adulte et connaisseur, un public qui prend toujours du plaisir à écouter le Sage. Les plus jeunes qui étaient présents avant-hier à la Maison de la culture ne pouvaient pas rater l’opportunité d’immortaliser ce grand moment de joie, tout au long de la soirée artistique des flashes d’appareils photo fusaient des quatre coins de la salle. Ruh Nek Adhekimagh sera la chanson avec laquelle la soirée se terminera, deux heures magiques sans sentir le temps s’écouler tellement le spectacle était magistral. La soirée animée par Lounis Aït Menguellet avant-hier s’est avérée, comme d’habitude, une sortie triomphale. Elle s’impose à présent comme un rendez-vous incontournable durant le Ramadhan qui ne serait jamais le même sans Lounis Aït Menguellet. Ce dernier a été une deuxième fois à l’affiche hier dans la même salle.

    A la fin du spectacle, le directeur de la culture de Tizi-Ouzou, Ould Ali El Hadi, offrira une gerbe de fleurs à l’artiste en guise d’hommage et de reconnaissance.

    Par la Dépêche de Kabylie

  • #2
    Ils en ont de la chance les habitants de Tizi!

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