Des éléctions partielles auront lieu le 24 novembre prochain afin d'élire les représentants aux APC suite à la dissolution prononcé 17 juillet des assemblées élues le 10 octobre 2002.
"Conformément à l’article 77 de la Constitution algérienne, le président de la République a donc signé le décret présidentiel portant convocation du corps électoral, décret paru dans le Journal officiel du 25 août 2005 convoquant tout le corps électoral des wilayas de Tizi Ouzou et de Béjaïa. Sont convoqués également les électeurs des communes de Ahnif, Aghbalou, Ath Mansour, El Asnam et Saharidj de la wilaya de Bouira, ceux de Chabet El Ameur et Naciria de la wilaya de Boumerdès, ceux de Aïn Touta et Babar dans la wilaya de Khenchela ainsi que les électeurs de la commune de Tagmout dans la wilaya de Laghouat et ceux de Chetma dans la wilaya de Biskra.
Les assemblées élues assumeront leurs rôles en tant que telles jusqu’à la fin du mandat quinquennal entamé en octobre 2002, soit jusqu’en octobre 2007. Le même décret, apprend-on, révise les mesures et les dispositions prises en faveur des «victimes du printemps noir». Il est question de la majoration des réparations matérielles prévues dans le décret les instaurant. Les partis politiques n’ont pas attendu le décret présidentiel pour mettre le cap sur ces partielles attendues depuis l’accord du gouvernement avec le mouvement des arouch. On se rappellera que les trois partis de l’Alliance présidentielle ont tranché la question de la participation bien avant l’annonce de la dissolution des assemblées élues.
D’un commun accord, les trois partis, à savoir le RND, le FLN et le MSP, se sont prononcés pour cette décision «sage, positive et logique qui permettra un retour à la stabilité et au calme dans cette région du pays et contribuera à la relance du développement local». Le Parti des travailleurs, de son côté, avait confirmé sa participation. «Nous allons nous investir pleinement et totalement dans ces élections pour, à la fois, contribuer à la consolidation de l’unité de la nation et de la République et préparer les échéances électorales de 2007», avait déclaré Abderrahmane Arfoutni, membre de la direction du parti au lendemain de la dissolution desdites assemblées. L’UDR, pour sa part, avait applaudi à cette décision en gardant le suspense sur sa participation à ces élections qu’il revendique depuis sa création en juillet 2004. «Nous attendons la convocation du corps électoral pour voir précisément quelles sont les APC concernées par la dissolution. Puis, nous soumettrons cette question au Conseil national qui aura à trancher», avait déclaré Amara Benyounes, secrétaire général de l’UDR.
Le MDS, quant à lui, avait conditionné sa participation à la garantie de la transparence, de l’équité entre les formations qui prendront part à ces élections, notamment sur le plan de l’utilisation des moyens de l’Etat et des médias.
Le RCD, quant à lui, garde le silence et préfère s’abstenir de toute déclaration à la presse, suivant la nouvelle stratégie adoptée au lendemain des présidentielles de 2004. Une stratégie qui ne l’empêche pas d’exhorter la population en Kabylie à voter pour les partis politiques afin de barrer la voie «aux listes indépendantes aussi bien qu’aux porte-voix du pouvoir».
Le FFS, principale victime de cette dissolution, puisqu’il compte le plus grand nombre d’élus dans la région, a continué à faire dans la résistance pacifique depuis l’annonce de l’accord-cadre entre le gouvernement et le mouvement des arouch pour la dissolution des assemblées. Pour le parti de Hocine Aït Ahmed, la question de la participation aux élections locales en Kabylie sera tranchée en temps opportun. Se résignera-t-il à y participer ? On ne tardera pas à le savoir."
Source La Tribune
"Conformément à l’article 77 de la Constitution algérienne, le président de la République a donc signé le décret présidentiel portant convocation du corps électoral, décret paru dans le Journal officiel du 25 août 2005 convoquant tout le corps électoral des wilayas de Tizi Ouzou et de Béjaïa. Sont convoqués également les électeurs des communes de Ahnif, Aghbalou, Ath Mansour, El Asnam et Saharidj de la wilaya de Bouira, ceux de Chabet El Ameur et Naciria de la wilaya de Boumerdès, ceux de Aïn Touta et Babar dans la wilaya de Khenchela ainsi que les électeurs de la commune de Tagmout dans la wilaya de Laghouat et ceux de Chetma dans la wilaya de Biskra.
Les assemblées élues assumeront leurs rôles en tant que telles jusqu’à la fin du mandat quinquennal entamé en octobre 2002, soit jusqu’en octobre 2007. Le même décret, apprend-on, révise les mesures et les dispositions prises en faveur des «victimes du printemps noir». Il est question de la majoration des réparations matérielles prévues dans le décret les instaurant. Les partis politiques n’ont pas attendu le décret présidentiel pour mettre le cap sur ces partielles attendues depuis l’accord du gouvernement avec le mouvement des arouch. On se rappellera que les trois partis de l’Alliance présidentielle ont tranché la question de la participation bien avant l’annonce de la dissolution des assemblées élues.
D’un commun accord, les trois partis, à savoir le RND, le FLN et le MSP, se sont prononcés pour cette décision «sage, positive et logique qui permettra un retour à la stabilité et au calme dans cette région du pays et contribuera à la relance du développement local». Le Parti des travailleurs, de son côté, avait confirmé sa participation. «Nous allons nous investir pleinement et totalement dans ces élections pour, à la fois, contribuer à la consolidation de l’unité de la nation et de la République et préparer les échéances électorales de 2007», avait déclaré Abderrahmane Arfoutni, membre de la direction du parti au lendemain de la dissolution desdites assemblées. L’UDR, pour sa part, avait applaudi à cette décision en gardant le suspense sur sa participation à ces élections qu’il revendique depuis sa création en juillet 2004. «Nous attendons la convocation du corps électoral pour voir précisément quelles sont les APC concernées par la dissolution. Puis, nous soumettrons cette question au Conseil national qui aura à trancher», avait déclaré Amara Benyounes, secrétaire général de l’UDR.
Le MDS, quant à lui, avait conditionné sa participation à la garantie de la transparence, de l’équité entre les formations qui prendront part à ces élections, notamment sur le plan de l’utilisation des moyens de l’Etat et des médias.
Le RCD, quant à lui, garde le silence et préfère s’abstenir de toute déclaration à la presse, suivant la nouvelle stratégie adoptée au lendemain des présidentielles de 2004. Une stratégie qui ne l’empêche pas d’exhorter la population en Kabylie à voter pour les partis politiques afin de barrer la voie «aux listes indépendantes aussi bien qu’aux porte-voix du pouvoir».
Le FFS, principale victime de cette dissolution, puisqu’il compte le plus grand nombre d’élus dans la région, a continué à faire dans la résistance pacifique depuis l’annonce de l’accord-cadre entre le gouvernement et le mouvement des arouch pour la dissolution des assemblées. Pour le parti de Hocine Aït Ahmed, la question de la participation aux élections locales en Kabylie sera tranchée en temps opportun. Se résignera-t-il à y participer ? On ne tardera pas à le savoir."
Source La Tribune
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