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Palin va-t-en-guerre

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    Pour sa première interview télévisée, Sarah Palin a voulu couper court aux critiques sur son inexpérience en matière de politique étrangère. Serait-elle prête à diriger le pays si elle devait remplacer le candidat républicain, John McCain, 72 ans ? «Je suis prête», a clamé la candidate à la vice-présidence, jeudi sur la chaîne ABC. Pourtant, quand le journaliste lui a demandé si elle était d'accord avec la doctrine Bush - selon laquelle les Etats-Unis ont le droit (autoproclamé) de faire des frappes préventives s'ils s'estiment menacés -, l'ex-miss est restée perplexe, ne sachant pas à quoi cette doctrine se référait.

    Interrogée sur le conflit entre la Géorgie et la Russie, Sarah Palin a ensuite affirmé que les Etats-Unis devaient «garder un oeil sur la Russie. Car le fait que les Russes aient envahi un petit pays démocratique, sans provocation, est inacceptable.» «Sans provocation?», s'étonne l'intervieweur, en allusion à la tentative ratée de Tbilissi de reprendre le contrôle du territoire séparatiste d'Ossétie du Sud, que Washington aurait encouragée en sous-main. «Oui, sans provocation, je crois», répond la candidate. Favorable à l'entrée de la Géorgie et de l'Ukraine dans l'Otan, Sarah Palin a été plus loin, en affirmant qu'il faudrait «peut-être» entrer en guerre contre la Russie si Moscou attaquait un membre de l'Alliance. La candidate s'est enfin alignée sur les positions de Bush, en prônant la fermeté envers l'Iran sur le dossier nucléaire et en qualifiant de «cause juste» la guerre en Irak, où son fils est parti jeudi dernier.

    Le New York Times, lui, est effondré. «On se demande encore à quoi pouvait penser McCain» en la désignant comme colistière, affirmait le quotidien dans son édito le lendemain, dénonçant un choix «irresponsable».

    Faustine Vincent
    20 minutes
    A todo cerdo le llega su San Martín.
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