Alger est totalement sécurisée en matière d’alimentation en eau potable, affirme le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal, sur les ondes de la chaîne 3 de la radio nationale dont il était l’invité de la rédaction. Nous sortons de l’été et le Taksebt a gardé ses capacités, fait observer le ministre.
Cela étant, M. Sellal ne manque de rappeler le citoyen à son devoir de civisme pour économiser l’eau. A l’ouest du pays, devant l’insuffisance des pluies, le paquet a été mis sur le dessalement, ajoute le ministre qui estime à près de un million de mètres cubes d’eau dessalée, la quantité qui sera produite quotidiennement par les stations de dessalement dont les projets ont tous démarré. Il cite, en particulier, la grande station de 500 000 m3/jour, de Marsset El Hadjadj, destinée à Oran dont les besoins en eau ne dépassent pas les 350 000 m3/jour. A propos de la station de dessalement d’Arzew, actuellement à l’arrêt, il explique qu’il s’agit de la phase d’entretien périodique (deux fois par an, durant trois semaines). Mais, fait-il remarquer, le manque engendré a été compensé par le recours au barrage du Fergoug qui est interconnecté à deux autre barrages. Il y a eu aussi des lâchers à partir du barrage de Boughrara vers un cratère d’eau situé dans la wilaya de Aïn Temouchent.
Par ailleurs, le transport d’eau par citerne, en cours à Oran pour cause de manque d’eau, est réglementé par un récent décret, souligne M. Sellal, qui précise que l’attention est portée sur la qualité de cette eau.
Selon le bilan établi tout dernièrement, 15 nouveaux barrages ont été mis en exploitation durant les cinq dernières années dont ceux de Beni Haroun et de Taksebt en 2007. Avec les 13 barrages en fin de réalisation, ce nombre sera porté à 72 barrages à la fin 2009. En outre, les réceptions attendues porteront les capacités de mobilisation de l’eau des barrages à 7,8 milliards de m3/an à la fin de l’année 2009.
Aux grands transferts à partir des barrages, s’ajoute le transfert en cours de réalisation, sur 740 kilomètres, pour alimenter Tamanrasset à partir de In Salah. Parallèlement, un important programme de dessalement d’eau de mer a été engagé et comprtera, à la fin de l’année 2009, un total de 13 stations avec une production de près de 2,26 millions de m3/jour, soit 825 millions de m3/an.
Ce programme stratégique est destiné à libérer le pays de la dépendance de la pluviométrie pour l’alimentation en eau potable des populations des régions côtières, et notamment dans l’ouest du pays qui souffre d’un grave déficit chronique en pluviométrie. Deux stations sur les 13 sont déjà en production à savoir celle d’Arzew pour Oran et celle de Hamma pour Alger, alors que près de 10 contrats de réalisation ont déjà été conclus avec des chantiers lancés ou en cours de lancement.
M. Sellal annonce qu’en 2009 seront lancés les projets de transfert des eaux de la nappe albienne du Sud vers les wilayas des Hauts Plateaux. Enfin, annonce-t-il également, des petits projets seront lancés au cours du prochain plan quinquennal pour améliorer la distribution de l’eau partout.
Par la nouvelle République
Cela étant, M. Sellal ne manque de rappeler le citoyen à son devoir de civisme pour économiser l’eau. A l’ouest du pays, devant l’insuffisance des pluies, le paquet a été mis sur le dessalement, ajoute le ministre qui estime à près de un million de mètres cubes d’eau dessalée, la quantité qui sera produite quotidiennement par les stations de dessalement dont les projets ont tous démarré. Il cite, en particulier, la grande station de 500 000 m3/jour, de Marsset El Hadjadj, destinée à Oran dont les besoins en eau ne dépassent pas les 350 000 m3/jour. A propos de la station de dessalement d’Arzew, actuellement à l’arrêt, il explique qu’il s’agit de la phase d’entretien périodique (deux fois par an, durant trois semaines). Mais, fait-il remarquer, le manque engendré a été compensé par le recours au barrage du Fergoug qui est interconnecté à deux autre barrages. Il y a eu aussi des lâchers à partir du barrage de Boughrara vers un cratère d’eau situé dans la wilaya de Aïn Temouchent.
Par ailleurs, le transport d’eau par citerne, en cours à Oran pour cause de manque d’eau, est réglementé par un récent décret, souligne M. Sellal, qui précise que l’attention est portée sur la qualité de cette eau.
Selon le bilan établi tout dernièrement, 15 nouveaux barrages ont été mis en exploitation durant les cinq dernières années dont ceux de Beni Haroun et de Taksebt en 2007. Avec les 13 barrages en fin de réalisation, ce nombre sera porté à 72 barrages à la fin 2009. En outre, les réceptions attendues porteront les capacités de mobilisation de l’eau des barrages à 7,8 milliards de m3/an à la fin de l’année 2009.
Aux grands transferts à partir des barrages, s’ajoute le transfert en cours de réalisation, sur 740 kilomètres, pour alimenter Tamanrasset à partir de In Salah. Parallèlement, un important programme de dessalement d’eau de mer a été engagé et comprtera, à la fin de l’année 2009, un total de 13 stations avec une production de près de 2,26 millions de m3/jour, soit 825 millions de m3/an.
Ce programme stratégique est destiné à libérer le pays de la dépendance de la pluviométrie pour l’alimentation en eau potable des populations des régions côtières, et notamment dans l’ouest du pays qui souffre d’un grave déficit chronique en pluviométrie. Deux stations sur les 13 sont déjà en production à savoir celle d’Arzew pour Oran et celle de Hamma pour Alger, alors que près de 10 contrats de réalisation ont déjà été conclus avec des chantiers lancés ou en cours de lancement.
M. Sellal annonce qu’en 2009 seront lancés les projets de transfert des eaux de la nappe albienne du Sud vers les wilayas des Hauts Plateaux. Enfin, annonce-t-il également, des petits projets seront lancés au cours du prochain plan quinquennal pour améliorer la distribution de l’eau partout.
Par la nouvelle République
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