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Social systems

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    Ayant hésité longtemps où mettre ce sujet aux facettes et aux intérêts multiples, je me décide enfin et laisse par la suite le choix aux modérateur(s) de le deplacer s'il(s) le juge(nt) nécessaire.

    L'association européenne de la simulation sociale ESSA crée en 2003 dans le but de promouvoir le developpement de la recherche sur la simulation sociale, de l'éducation et de son application en europe. L'ESSA travaille en étroite collaboration avec son homologue américaine NAACSOS et l'association de l'asie pacifique pour l'approche basée sur les agents dans les systèmes économiques et sociaux complexes PAAA. ...suite (anglais): http://essa.eu.org/

    Bref, cette nouvelle discipline consiste à considérer les systèmes économiques et sociaux sous un angle moderne. C'est à dire combiner le savoir acquis par les sciences économiques et sociales (y compris psychologie et ethnologie !) avec celui acquis par l'informatique, les théories des systèmes et les mathématiques dans le but de créer des modèles permettant de faire de la simulation. L'approche la plus en vogue comme sus mentionnée est celle acquise des systèmes partagés en informatique dite "les agents intelligents" (modéliser chaque entité par un "agent" ayant ses propres caractéristiques et son propre comportement).

    L'objectif est de se doter d'outils permettant de simuler l'impact (l'incidence) à tous les niveaux de l'évolution d'une partie d'un système (changement de ses paramètres). Un tel outil pourrait alors - entre autres - permettre une gestion optimale des ressources disponibles pour l'entité en question (ou même pour la communeauté). Aussi, il aidera à mieux mesurer les conséquences à tous les niveaux du système d'une décision prise à l'encontre d'une entité en faisant partie (ou simplement en interaction avec !). Exemple: Avec un tel outil, on pourrait prévoir les conséquences (à terme) sur l'économie tchadienne de la mort d'une vache au paraguay; ou que se passerait-il au Tibet, si un écolier nigerian venait à s'absenter de l'école. Certes ces exemples sont un peu extrêmes, mais envisageables.

    Officiellement, les travaux dans ce domaine sont encore en phase préliminaire. Cependant, on pourrait se demander pourquoi l'europe a tout de suite voulu se doter de sa propre recherche dans ce domaine (officiellement à cause de ses "spécificités"). Cet outil pourrait en effet représenter une arme redoutable dans la mesure où, il releverait les failles et les faiblesses cachés dans le fonctionnemt des systèmes économiques et sociaux du (ou des) pays en question. Imaginons alors les conséquences de la disponibilité exclusive de tels outils entre les mains d'un puissant du genre "machiavellique".

    Des voix "pessimistes" persistent à dire que l'élaboration de modèles aptes à la simulation réaliste ne pourra - au meilleur des cas - réussir que partiellement sur des systèms "isolés". En effet, les systèmes ne sont pas séparables de leurs milieux d'intéractions respectifs. Aussi leurs évolution propore est sujette à des fluctuations dont l'incidence est difficilement prévisible. L'exemple le plus illustratif étant celui des modèles utilisés dans la bourse (entre autres à des fins prévisionnels) ; ces modèles n'ont jusqu'á aujourdh'ui pas fait leur preuve.

    Ou peut-être que si ?? Aussi, des "modèles de consommation" existent depuis des années et servent d'outils aux agences de "Marketing" et aux industriels.

    D'autres "optimistes" pensent que des modèles valables sont réalisables. Peut être montreront-ils alors surtout les conséquences meurtières globales de notre avidité, nous les humains.

    Peut être aussi, ces modèles iront rejoindre ceux utilisés dans la simulation climatique, qui nous implorent depuis longtemps de changer de comportement faute de couper -nous même- le pont sous nos pieds.
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