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Le terrorisme arrive en Inde

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  • Le terrorisme arrive en Inde

    Après Jaipur, Bangalore et Ahmadabad, c'est au tour de New Delhi d'être frappé par le terrorisme. Encore choqués par les événements du 13 septembre, les journaux indiens tentent de comprendre.
    Ce n'est pas la première fois que les habitants de la capitale indienne sont confrontés au terrorisme ; en octobre 2005, trois bombes avaient explosé sur des marchés populaires à la veille de la grande fête hindoue de Diwali, faisant 62 morts et des centaines de blessés.

    Le 13 septembre dernier, le scénario était donc familier : cinq bombes déposées dans des lieux très fréquentés ont fait 22 morts et une centaine de blessés en l'espace de quarante-cinq minutes. Mais cette fois les choses sont différentes car ce quintuple attentat s'inscrit dans une véritable série noire qui a déjà endeuillé Jaipur en mai et Bangalore et Ahmedabad en juillet et qui a été revendiquée par les Moudjahidin indiens, un obscur mouvement doté de recrues locales.

    Comme l'ensemble de la presse, The Times of India souligne la nécessité de prendre toutes les mesures possibles et de mettre en place des cellules antiterroristes même si, "en ce moment de crise, certaines des libertés qui nous semblaient acquises devront sans doute être limitées pour empêcher les actions terroristes, qui ne suivent aucune norme et n'obéissent à aucune règle".

    Pour le quotidien, les circonstances justifient des mesures exceptionnelles puisque le pays "est en guerre" et que, "exception faite de l'Irak, du Pakistan et de l'Afghanistan qui sont à l'épicentre de la guerre contre la terreur, l'Inde est le pays qui a le plus souffert du terrorisme ces dernières années".

    La plupart des journaux indiens, du Hindustan Times à l'Indian Express, évoquent eux aussi un probable durcissement à venir. Le gouvernement, dominé par le Parti du Congrès et en place depuis 2004, est déjà montré du doigt pour avoir abrogé une loi de sûreté nationale votée par le gouvernement précédent, aux mains des national-hindouistes du Bharatiya Janata Party [Parti du peuple indien]. Il va donc certainement devoir adopter de nouvelles mesures.


    Seul The Hindu, grand quotidien du sud du pays, va au-delà des questions sécuritaires et aborde la racine du mal : l'impression qu'ont de nombreux musulmans indiens d'être des citoyens de seconde zone qui ne sont pas traités comme les autres. "La vérité est qu'il ne peut pas avoir de paix sans justice, estime le journal. La société civile, l'administration et les décideurs devraient y réfléchir et régler cette question s'ils veulent que l'Inde gagne la guerre contre le terrorisme."

    - Courier International

  • #2
    Comme en Algerie, les attaques terroristes sont revendiquées mais il n'est jamais dit pas pourquoi et pour qui .



    Ces derniers attentats ne semblent pas être rattachés au problème du Cachemire


    Cela peut devenir tres grave

    les affrontements inter indiens , Hindousistes- Sikhs, ou Hindouiste - Musulmans et m^me recemment les violences dans une province entre Hindouistes et Chretiens ..sont souvent extremement durs .

    La pire des choses serait que ce pays soit en proie à une guerre inter communautaire.

    Scenario catastrophe .

    Les heritiers du parti de Gandhi , le parti du Congres en ont vu d'autres mais les derniers developpements font froid dans le dos
    Dernière modification par Sioux foughali, 16 septembre 2008, 22h17.

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