Le secteur des engrais enregistre un boom en Algérie, selon un dernier rapport sur les industries pétrochimiques.
Le secteur des engrais enregistre un boom en Algérie, selon un dernier rapport sur les industries pétrochimiques. Profitant de ses réserves d’hydrocarbures, l’Algérie ambitionne de devenir, à l’horizon 2012, un important producteur des engrais dans la région grâce à la conclusion de nombreux partenariats avec des opérateurs étrangers. Avril 2008, Algérie Oman Fer-tilizer Company (Alger), un joint-venture entre le Groupe Bahwan Aman et Sonatrach (51/49), avait signé des contrats avec Mitsubishi Heavy Industries (MHI) et Daewoo Engineering & Construction (Séoul) pour construire un complexe d’engrais pour la production de 2.00 tonnes d’ammoniac/jour et de deux trains de 3.500 tonnes/jour d’urée et de la granulation.
Le groupe ICM sera responsable de la conception détaillée, d’approvisionnement et de services consultatifs techniques. Daewoo prendra à sa charge les travaux de construction. Le complexe devra être opérationnel en 2012. La signature de ces contrats a un impact positif immédiat sur le secteur de la pétrochimie en Algérie.
La conclusion de ce partenariat avec Oman Société de développement des engrais vient exactement un an après la création de Sofert Algérie, un autre joint-venture (51/49) entre l’Égypte Orascom Construction Industries (OCI) et Sonatrach. Ce joint-venture permettra la création d’une usine d’ammoniac/urée engrais dans le complexe pétrochimique d’Arzew. Le projet comprendra deux trains de l’ammoniac, conçus pour une 1.2mn t / an et l’autre pour 800.000tpa, et une installation de production d’urée conçue pour produire 3.450 tonnes/ jour. L’achèvement des travaux est prévu pour 2010 pour un coût prévisionnel de 1,9 milliard de dollars. La construction est en cours sous la direction de Uhde.
L’autre développement possible dans le segment des engrais chimiques en Algérie est la proposition du Pakistan, a annoncé en mai 2008, pour l’établissement d’une co-entreprise avec l’algérien Perphos, spécialisée dans la fabrication d’engrais de phosphate. La société pakistanaise a indiqué qu’elle se prépare à mener une étude de faisabilité détaillée, mais que l’emplacement n’a pas encore été choisi. L’usine va produire 3.000 tonnes / jour de phosphate d’ammonium, 4.500 tonnes / jour d’acide sulfurique et trois unités de 1.500 tonnes/jour d’acide phosphorique. Après l’achèvement de l’étude, la construction de cette usine devra durer quatre ans. Cependant, le plus important projet pour cette décennie reste le complexe pétrochimique d’Arzew qui demeure, selon le rapport, un outil essentiel pour les plans du gouvernement dans le secteur des industries pétrochimiques pour 2008-2012.
Sur autre volet, le rapport revient sur la signature du contrat avec Total concernant le craquage d’éthane à Arzew pour la fabrication de 550.000 tonnes par an de monoéthylène glycol (MEG), 350.000 tonnes de polyéthylène haute densité (PEHD) et 450.000 tonnes métriques de polyéthylène à basse densité linéaire (LLDPE) destinés principalement pour l’exportation. Les unités devraient être mises en service en 2012.
Vapocraquage avec Total
Dans ce cadre, Sonatrach a attribué au français Technip un contrat pour l’avant-conception d’ingénierie (Feed) pour deux unités pour extraire l’éthane du gaz naturel liquéfié (GNL). Sonatrach a accordé un contrat à Almet pour construire une installation de production de méthanol à la zone industrielle d’Arzew. Le consortium comprend Almet du Koweït Qurain, Lurgi d’Allemagne, Trinité-PPSL, le japonais Mitsui et la compagnie algérienne Sotraco. L’investissement s’élève à 1 milliard de dollars. Une co-entreprise sera également formée entre la Sonatrach 49% et 51% Almet. Almet a offert à Sonatrach 76,09% de part des bénéfices, précise le rapport.
B. Mahmoud (Le Financier)
Le secteur des engrais enregistre un boom en Algérie, selon un dernier rapport sur les industries pétrochimiques. Profitant de ses réserves d’hydrocarbures, l’Algérie ambitionne de devenir, à l’horizon 2012, un important producteur des engrais dans la région grâce à la conclusion de nombreux partenariats avec des opérateurs étrangers. Avril 2008, Algérie Oman Fer-tilizer Company (Alger), un joint-venture entre le Groupe Bahwan Aman et Sonatrach (51/49), avait signé des contrats avec Mitsubishi Heavy Industries (MHI) et Daewoo Engineering & Construction (Séoul) pour construire un complexe d’engrais pour la production de 2.00 tonnes d’ammoniac/jour et de deux trains de 3.500 tonnes/jour d’urée et de la granulation.
Le groupe ICM sera responsable de la conception détaillée, d’approvisionnement et de services consultatifs techniques. Daewoo prendra à sa charge les travaux de construction. Le complexe devra être opérationnel en 2012. La signature de ces contrats a un impact positif immédiat sur le secteur de la pétrochimie en Algérie.
La conclusion de ce partenariat avec Oman Société de développement des engrais vient exactement un an après la création de Sofert Algérie, un autre joint-venture (51/49) entre l’Égypte Orascom Construction Industries (OCI) et Sonatrach. Ce joint-venture permettra la création d’une usine d’ammoniac/urée engrais dans le complexe pétrochimique d’Arzew. Le projet comprendra deux trains de l’ammoniac, conçus pour une 1.2mn t / an et l’autre pour 800.000tpa, et une installation de production d’urée conçue pour produire 3.450 tonnes/ jour. L’achèvement des travaux est prévu pour 2010 pour un coût prévisionnel de 1,9 milliard de dollars. La construction est en cours sous la direction de Uhde.
L’autre développement possible dans le segment des engrais chimiques en Algérie est la proposition du Pakistan, a annoncé en mai 2008, pour l’établissement d’une co-entreprise avec l’algérien Perphos, spécialisée dans la fabrication d’engrais de phosphate. La société pakistanaise a indiqué qu’elle se prépare à mener une étude de faisabilité détaillée, mais que l’emplacement n’a pas encore été choisi. L’usine va produire 3.000 tonnes / jour de phosphate d’ammonium, 4.500 tonnes / jour d’acide sulfurique et trois unités de 1.500 tonnes/jour d’acide phosphorique. Après l’achèvement de l’étude, la construction de cette usine devra durer quatre ans. Cependant, le plus important projet pour cette décennie reste le complexe pétrochimique d’Arzew qui demeure, selon le rapport, un outil essentiel pour les plans du gouvernement dans le secteur des industries pétrochimiques pour 2008-2012.
Sur autre volet, le rapport revient sur la signature du contrat avec Total concernant le craquage d’éthane à Arzew pour la fabrication de 550.000 tonnes par an de monoéthylène glycol (MEG), 350.000 tonnes de polyéthylène haute densité (PEHD) et 450.000 tonnes métriques de polyéthylène à basse densité linéaire (LLDPE) destinés principalement pour l’exportation. Les unités devraient être mises en service en 2012.
Vapocraquage avec Total
Dans ce cadre, Sonatrach a attribué au français Technip un contrat pour l’avant-conception d’ingénierie (Feed) pour deux unités pour extraire l’éthane du gaz naturel liquéfié (GNL). Sonatrach a accordé un contrat à Almet pour construire une installation de production de méthanol à la zone industrielle d’Arzew. Le consortium comprend Almet du Koweït Qurain, Lurgi d’Allemagne, Trinité-PPSL, le japonais Mitsui et la compagnie algérienne Sotraco. L’investissement s’élève à 1 milliard de dollars. Une co-entreprise sera également formée entre la Sonatrach 49% et 51% Almet. Almet a offert à Sonatrach 76,09% de part des bénéfices, précise le rapport.
B. Mahmoud (Le Financier)
Commentaire