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L’essor pris ces dernières années par la culture des figuiers et des grenadiers dans la wilaya de M’sila, a été tel que la région commence à leur devoir sa renommée.
L’essor pris ces dernières années par la culture des figuiers et des grenadiers dans la wilaya de M’sila, a été tel que la région commence à leur devoir sa renommée. Dans la localité de Gamra enserrée par la montagne de Boukehil, la production des figues, se calcule par tonnes, affirment ses habitants qui signalent que la récolte de ce fruit débutera durant les prochains jours du ramadhan et sera stockée dans un hangar du village avant d’être acheminée vers Ain Errich, puis vers les marchés de Boussaâda, M’sila et des wilayas voisines dont Batna et Biskra.
Selon les mêmes habitants, la culture des figuiers a commencé avec de petits vergers, créés par les grands-parents le long des berges de l’oued Gamra, qui se sont auto-reproduits, faisant de la localité un des plus grands vergers de figuiers de la wilaya, dont l’entretien ne requière qu’un effort d’irrigation durant l’automne et l’été. Cette spéculation constitue, pour le gens de Gamra, une activité secondaire qui vient après l’élevage, mais les revenus de plus en plus conséquents qui en sont tirés, sont en phase de les amener à repenser la structure de leur microéconomie, affirment nombre d’entre eux.
Le raccordement électrique de la région développerait encore plus cette arboriculture fruitière, affirment-ils, puisque ceci leur permettrait de pomper l’eau vers les terres voisines aux berges de l’oued, que les seguias traditionnelles n’irriguent actuellement pas. Les techniciens agricoles soulignent en outre que le site de Gamra se prête fort bien à la culture des agrumes, en raison de la fertilité de son sol et l’écoulement permanent des eaux de l’oued s’y trouvant.
«Une tradition perpétrée depuis des siècles»
Sur les marchés des villes de Ain Errich, Ain El melh et Boussaâda, les figues précoces de Gamra se vendent à 40 dinars le kilogramme, alors qu’elles atteignent à M’sila plus de 100 dinars. La localité ayant subi les affres de la décennie noire, Gamra commence à reprendre vie et à valoriser ses atouts et cela est appelé à s’accentuer, avec la réception annoncée pour les prochaines semaines du projet de construction du chemin communal, qui la reliera à Ain Errich. Plus vieille dans la wilaya, la culture des grenadiers s’est- elle concentrée, notamment dans les deux communes de Tarmount et Erromana. Ces deux toponymes signifient justement grenade, le premier l’exprime en langue amazighe et le second en arabe.
Selon les historiens, les souverains de la dynastie hamadite fondateurs de la Kalaâ des Béni Hammad en 1007, avaient encouragé la culture des grenadiers dont les vergers étaient arrivés à satisfaire les besoins de leur capitale en ce fruit. Toutefois, ces vergers auraient été détruits par les Béni hilal après leur prise de la Kalaâ. L’importance accordée depuis longtemps à cet arbre se traduit aussi par le fait que chaque maison des campagnes de la région a, à son entrée ou au milieu de sa courette, un grenadier. Les programmes de soutien public au développement agricole ont favorisé l’essor de cette arboriculture dans certaines régions, dont Sidi Ameur au sud de la wilaya.
Les grenades produites sur les rives de oued K’sob, Maâdhid et Erromana sont les meilleures de la wilaya et leur goût est plus savoureux que celles des localités, au sol sablonneux, telle Sidi Ameur, relèvent certains agriculteurs. La présence en grandes quantités sur les marchés populaires de ce fruit, malgré que l’on-est encore au tout début de la campagne de récolte, atteste du développement de cette culture, même en l’absence de statistiques.
Le Financier
L’essor pris ces dernières années par la culture des figuiers et des grenadiers dans la wilaya de M’sila, a été tel que la région commence à leur devoir sa renommée. Dans la localité de Gamra enserrée par la montagne de Boukehil, la production des figues, se calcule par tonnes, affirment ses habitants qui signalent que la récolte de ce fruit débutera durant les prochains jours du ramadhan et sera stockée dans un hangar du village avant d’être acheminée vers Ain Errich, puis vers les marchés de Boussaâda, M’sila et des wilayas voisines dont Batna et Biskra.
Selon les mêmes habitants, la culture des figuiers a commencé avec de petits vergers, créés par les grands-parents le long des berges de l’oued Gamra, qui se sont auto-reproduits, faisant de la localité un des plus grands vergers de figuiers de la wilaya, dont l’entretien ne requière qu’un effort d’irrigation durant l’automne et l’été. Cette spéculation constitue, pour le gens de Gamra, une activité secondaire qui vient après l’élevage, mais les revenus de plus en plus conséquents qui en sont tirés, sont en phase de les amener à repenser la structure de leur microéconomie, affirment nombre d’entre eux.
Le raccordement électrique de la région développerait encore plus cette arboriculture fruitière, affirment-ils, puisque ceci leur permettrait de pomper l’eau vers les terres voisines aux berges de l’oued, que les seguias traditionnelles n’irriguent actuellement pas. Les techniciens agricoles soulignent en outre que le site de Gamra se prête fort bien à la culture des agrumes, en raison de la fertilité de son sol et l’écoulement permanent des eaux de l’oued s’y trouvant.
«Une tradition perpétrée depuis des siècles»
Sur les marchés des villes de Ain Errich, Ain El melh et Boussaâda, les figues précoces de Gamra se vendent à 40 dinars le kilogramme, alors qu’elles atteignent à M’sila plus de 100 dinars. La localité ayant subi les affres de la décennie noire, Gamra commence à reprendre vie et à valoriser ses atouts et cela est appelé à s’accentuer, avec la réception annoncée pour les prochaines semaines du projet de construction du chemin communal, qui la reliera à Ain Errich. Plus vieille dans la wilaya, la culture des grenadiers s’est- elle concentrée, notamment dans les deux communes de Tarmount et Erromana. Ces deux toponymes signifient justement grenade, le premier l’exprime en langue amazighe et le second en arabe.
Selon les historiens, les souverains de la dynastie hamadite fondateurs de la Kalaâ des Béni Hammad en 1007, avaient encouragé la culture des grenadiers dont les vergers étaient arrivés à satisfaire les besoins de leur capitale en ce fruit. Toutefois, ces vergers auraient été détruits par les Béni hilal après leur prise de la Kalaâ. L’importance accordée depuis longtemps à cet arbre se traduit aussi par le fait que chaque maison des campagnes de la région a, à son entrée ou au milieu de sa courette, un grenadier. Les programmes de soutien public au développement agricole ont favorisé l’essor de cette arboriculture dans certaines régions, dont Sidi Ameur au sud de la wilaya.
Les grenades produites sur les rives de oued K’sob, Maâdhid et Erromana sont les meilleures de la wilaya et leur goût est plus savoureux que celles des localités, au sol sablonneux, telle Sidi Ameur, relèvent certains agriculteurs. La présence en grandes quantités sur les marchés populaires de ce fruit, malgré que l’on-est encore au tout début de la campagne de récolte, atteste du développement de cette culture, même en l’absence de statistiques.
Le Financier