les Emeutes Algériennes sont atypiques, on 'est pas dans les émeutes criminelles du style de Sidi Ifni, ou les policiers se sont comportés comme des barbares, mais plutôt dans des émeutes d'avertissement, des émeutes juste pour dire que les gens en ont marre, et l'état manquant de crédibilité ne fait que répondre financierement à des demandes qui auraient dues être solutionnées dans le cadre d'une stratégie de développement qui, reste hélas absente . Les temps changent, et si ça continue, on va bientôt voir des CRS en Algérie offrir des cheques aux émeutiers .
Vous l'avez compris chers amis, je parle du pacte financier que l'état propose à la société Algérienne à travers le budget de fonctionnement du ministère de la solidarité nationale de 89 milliards de dinars Algériens .
Je n'oublie pas les gardiens du temple, et les faux Moudjahidines qui se sont vus attribuer un budget de 151 milliards de dinars, plus que la formation professionnelle, l'industrie, l'artisanat....etc
On ne va pas se plaindre que l'état éssaye de réparer les déchirures sociales qui résultent de sa politique médiocre, mais on ne peut que s'intérroger comment un pays qui en 10 ans a ramassé presque 500 milliards de dollars n'a pas réussi à construire un projet de développement pour son peuple .
L'Algérien s'énerve, et s'irrite, et toute anomalie le fait réagir dans un fond d'émeute, et parfois même pour des causes futiles, comme les coupures d'électricité, qui sont présentes mêmes dans les pays les plus développés .
Pour mieux comprendre ce qui se passe au sein de la société Algérienne, je vous présente donc un Extrait du journal l'Expression ( pourtant connu pour ses positions pro gouvernement Algérien ) .
Oui chers amis, même le journal l'Expression en a marre, prend ses réponsabilité et commence à dénoncer . J'ai trouvé l'article Excéllent, à vous de juger !
L’Algérie est dans l’oeil du cyclone. La tension sociale monte d’un cran. Il suffit d’un rien pour que le phénomène de la violence resurgisse. Tout peut déboucher sur une émeute ravageuse et dévastatrice.
Les coupures récurrentes d’électricité, le manque d’eau, la bureaucratie, le chômage, la distribution de logements, la misère sociale...et maintenant on découvre un nouveau phénomène qu’on croyait d’ailleurs appartenir à une ère révolue: les luttes tribales. Après Berriane, dans la wilaya de Ghardaïa, où le volcan n’est pas complètement éteint, on apprend, non sans stupéfaction, l’apparition d’une guerre sans merci entre deux tribus dans la wilaya de Sidi Bel Abbès. Quels que soient les mobiles ayant poussé les populations à la confrontation, la racine du mal est la même: le malaise social. L’Algérie est en effet assise sur un volcan. Le pays couve un oeuf redoutable, voire pernicieux. Une simple étincelle peut provoquer des dégâts considérables. Pour éviter d’en arriver là, le gouvernement se «démène» en débloquant des budgets et en ayant recours au tiroir-caisse.
Les enveloppes financières dégagées par l’Etat ne servent, du moins jusque-là, qu’à calmer les esprits. Mais ce calme tant voulu s’avère d’une précarité déconcertante. On met sur la table un budget de 3 milliards de dinars pour le couffin du Ramadhan, par-ci; on augmente la prime scolaire de 2000 DA à 3000 DA par-là.
A prendre en compte le nombre de mesures, au caractère à tout le moins populiste, prises par le gouvernement, on relève que les autorités veulent, vaille que vaille, acheter la paix sociale, aussi précaire soit-elle. Souvent, cela est fait au détriment de l’économie nationale, dont la santé s’avère déjà des plus fragiles. Ainsi, au lieu de prendre des mesures sérieuses, saines de toute bureaucratie ou mauvaise foi, visant à booster le secteur de l’agriculture, de l’industrie et d’une manière générale producteurs d’emplois, le gouvernement a recours à son budget pour satisfaire la demande des Algériens. Il faut savoir, en ce sens, que l’Algérie ne cultive que 57% de ses terres agricoles. Plus de trois millions d’hectares de ces terres sont laissées annuellement en jachère. Tout le drame du pays est là.
Le drame est d’autant plus grave lorsqu’on découvre que le gouvernement ne retient pas les enseignements des expériences passées. Les observateurs estiment que si l’Algérie prend sérieusement à bras-le-corps son agriculture, le taux de ses importations diminuera de près d’un quart. Il convient de rappeler que l’année dernière, le pays a importé pour cinq (5) milliards de dollars. Notons, dans ce sens, qu’en 2007, les importations de l’Algérie ont atteint la barre de 27,44 milliards de dollars, contre 21,45 Mds de dollars en 2006, soit une hausse nette de 27,88%. L’enveloppe budgétaire est susceptible d’augmenter davantage si d’ici là, aucune mesure n’est prise. L’éventualité se précise de plus en plus, au regard de la cherté des produits alimentaires sur les marchés internationaux. Et avec les prix du pétrole, qui ont chuté sous les 100 dollars, et les mégaprojets entamés par l’Algérie, on se demande comment le gouvernement va concilier la mise en oeuvre des grands projets tout en se remettant à des mesures populistes qui précarisent d’autant les avoirs de l’Etat. D’aucuns estiment que si cette politique persiste l’Algérie risque de retourner à la case départ. Une crise plus grave que celle vécue après le choc pétrolier de 1986 n’est dès lors pas à écarter. La sonnette d’alarme est tirée, d’autant que l’économie algérienne n’est fondée sur aucune base économique solide. Le temps de retrousser les manches n’est-il pas venu? Certes, mais cela ne peut se faire sans une réelle volonté politique des pouvoirs publics. C’est ce qui manque le plus.
Hoggar infos
Vous l'avez compris chers amis, je parle du pacte financier que l'état propose à la société Algérienne à travers le budget de fonctionnement du ministère de la solidarité nationale de 89 milliards de dinars Algériens .
Je n'oublie pas les gardiens du temple, et les faux Moudjahidines qui se sont vus attribuer un budget de 151 milliards de dinars, plus que la formation professionnelle, l'industrie, l'artisanat....etc
On ne va pas se plaindre que l'état éssaye de réparer les déchirures sociales qui résultent de sa politique médiocre, mais on ne peut que s'intérroger comment un pays qui en 10 ans a ramassé presque 500 milliards de dollars n'a pas réussi à construire un projet de développement pour son peuple .
L'Algérien s'énerve, et s'irrite, et toute anomalie le fait réagir dans un fond d'émeute, et parfois même pour des causes futiles, comme les coupures d'électricité, qui sont présentes mêmes dans les pays les plus développés .
Pour mieux comprendre ce qui se passe au sein de la société Algérienne, je vous présente donc un Extrait du journal l'Expression ( pourtant connu pour ses positions pro gouvernement Algérien ) .
Oui chers amis, même le journal l'Expression en a marre, prend ses réponsabilité et commence à dénoncer . J'ai trouvé l'article Excéllent, à vous de juger !
L’Algérie est dans l’oeil du cyclone. La tension sociale monte d’un cran. Il suffit d’un rien pour que le phénomène de la violence resurgisse. Tout peut déboucher sur une émeute ravageuse et dévastatrice.
Les coupures récurrentes d’électricité, le manque d’eau, la bureaucratie, le chômage, la distribution de logements, la misère sociale...et maintenant on découvre un nouveau phénomène qu’on croyait d’ailleurs appartenir à une ère révolue: les luttes tribales. Après Berriane, dans la wilaya de Ghardaïa, où le volcan n’est pas complètement éteint, on apprend, non sans stupéfaction, l’apparition d’une guerre sans merci entre deux tribus dans la wilaya de Sidi Bel Abbès. Quels que soient les mobiles ayant poussé les populations à la confrontation, la racine du mal est la même: le malaise social. L’Algérie est en effet assise sur un volcan. Le pays couve un oeuf redoutable, voire pernicieux. Une simple étincelle peut provoquer des dégâts considérables. Pour éviter d’en arriver là, le gouvernement se «démène» en débloquant des budgets et en ayant recours au tiroir-caisse.
Les enveloppes financières dégagées par l’Etat ne servent, du moins jusque-là, qu’à calmer les esprits. Mais ce calme tant voulu s’avère d’une précarité déconcertante. On met sur la table un budget de 3 milliards de dinars pour le couffin du Ramadhan, par-ci; on augmente la prime scolaire de 2000 DA à 3000 DA par-là.
A prendre en compte le nombre de mesures, au caractère à tout le moins populiste, prises par le gouvernement, on relève que les autorités veulent, vaille que vaille, acheter la paix sociale, aussi précaire soit-elle. Souvent, cela est fait au détriment de l’économie nationale, dont la santé s’avère déjà des plus fragiles. Ainsi, au lieu de prendre des mesures sérieuses, saines de toute bureaucratie ou mauvaise foi, visant à booster le secteur de l’agriculture, de l’industrie et d’une manière générale producteurs d’emplois, le gouvernement a recours à son budget pour satisfaire la demande des Algériens. Il faut savoir, en ce sens, que l’Algérie ne cultive que 57% de ses terres agricoles. Plus de trois millions d’hectares de ces terres sont laissées annuellement en jachère. Tout le drame du pays est là.
Le drame est d’autant plus grave lorsqu’on découvre que le gouvernement ne retient pas les enseignements des expériences passées. Les observateurs estiment que si l’Algérie prend sérieusement à bras-le-corps son agriculture, le taux de ses importations diminuera de près d’un quart. Il convient de rappeler que l’année dernière, le pays a importé pour cinq (5) milliards de dollars. Notons, dans ce sens, qu’en 2007, les importations de l’Algérie ont atteint la barre de 27,44 milliards de dollars, contre 21,45 Mds de dollars en 2006, soit une hausse nette de 27,88%. L’enveloppe budgétaire est susceptible d’augmenter davantage si d’ici là, aucune mesure n’est prise. L’éventualité se précise de plus en plus, au regard de la cherté des produits alimentaires sur les marchés internationaux. Et avec les prix du pétrole, qui ont chuté sous les 100 dollars, et les mégaprojets entamés par l’Algérie, on se demande comment le gouvernement va concilier la mise en oeuvre des grands projets tout en se remettant à des mesures populistes qui précarisent d’autant les avoirs de l’Etat. D’aucuns estiment que si cette politique persiste l’Algérie risque de retourner à la case départ. Une crise plus grave que celle vécue après le choc pétrolier de 1986 n’est dès lors pas à écarter. La sonnette d’alarme est tirée, d’autant que l’économie algérienne n’est fondée sur aucune base économique solide. Le temps de retrousser les manches n’est-il pas venu? Certes, mais cela ne peut se faire sans une réelle volonté politique des pouvoirs publics. C’est ce qui manque le plus.
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