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Prise en charge de l'oued El Harrach

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    Prise en charge de l'oued El Harrach : Opérations de curage en cours
    L'oued El Harrach est pris en charge par plusieurs services tels que l'hydraulique et Seaal. De gros travaux ont été ainsi achevés, d'autres sont en cours actuellement. Les travaux se font en trois temps, relève M. Abzar le président de l'APC d'El Harrach.




    Il s'agit en premier lieu de « la reprise totale » de la station de relevage située à hauteur du marché à bestiaux de la commune. « Cette station, endommagée en 1995, a été réhabilitée et est devenue opérationnelle depuis juillet dernier », a-t-il assuré en faisant remarquer que les eaux usées des gros collecteurs ne se déverseront plus dans l'oued mais seront drainées vers ladite station ; de là, elles sont transférées vers la station d'épuration (Step) de Baraki, à l'essai.

    Il existe plusieurs collecteurs, « comme celui situé à hauteur de la prison d'El Harrach, ou ceux qui viennent d'encore plus loin, Baba Ali, plus en amont », poursuit-il. La Société des eaux et de l'assainissement (Seaal) prend en charge une partie des travaux. M. Boudab, chef de service assainissement, affirme que l'entreprise concourt à la réussite du schéma directeur d'assainissement en prévision de la réhabilitation de la Step de Baraki. L'opération confiée à Seaal concerne pas moins de 20 km de réseau d'assainissement dans le Tout-Alger. « A oued El Harrach plus particulièrement, on a pris en charge totalement le collecteur sud, de même que celui de la rive gauche dans sa première partie, alors que dans sa deuxième partie, les travaux ne sont toujours pas entamés. Ces opérations de curage concernent également deux siphons, l'un deux est situé non loin du pont de Mohammdia et l'autre se trouve à hauteur de la briqueterie », indique M. Boudab.

    Des opérations, « plus soutenues », assure M. Abzar, concerneront, dans un deuxième temps, le lit de l'oued. Il s'agit en effet du draguage de l'oued El Harrach, de son embouchure jusqu'à la zone située plus loin de Trois Caves. « La société engagée par la direction de l'hydraulique mènera de pied ferme les travaux de draguage de tout le lit de l'oued. On en extraira tous les déchets. S'y ajoutent le traitement des berges et le gabionnage de toute la surface », signale-t-il. Les digues situées à Trois Caves, une zone inondable, seront également prises en compte dans ces travaux. Un appel d'offres a été lancé à cet effet le 21 août dernier par la direction de l'hydraulique de la wilaya portant travaux de protection dudit quartier. « Nous sauverons ce qui peut l'être dans cette zone urbanisée en 1989. Des digues de protection y seront installées, en plus d'un gros collecteur dont les travaux de réalisation ne sauront excéder les 6 mois », conclut notre interlocuteur.

    Plus d'inondation cette année ?

    Des opérations de curage sont menées au niveau de l'ancien collecteur de l'oued M'kecel et dans d'autres collecteurs de la partie basse de la capitale. « Ce sera l'année de l'assainissement », relève M. Boudab, chef du service assainissement à la Seaal, qui assure que la capitale ne connaîtra pas d'inondations cette année. Ces travaux concerneront aussi le collecteur qui va du siège de DGSN à Bab El Oued jusqu'à la Grande-Poste, sur 2 km. « Cette partie, appelée collecteur nord, est à moitié réalisée, soit sur une distance de 1100 mètres. » Le gros problème sur lequel butent les services de l'hydraulique se situe au niveau de l'exutoire de la place du 2 Mai. « Des opération de curage sont menés au niveau du collecteur intercommunal, le CIC. Qui constitue un goulot d'étranglement. » Pareils travaux sont par ailleurs mené à Bab Ezzouar ou encore au niveau du collecteur qui va de l'hôtel Sofitel à la Maison de la presse.
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.
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