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« Donnez un jet ski à Mohammed VI et qu’il s’en aille avec à l’autre bout du monde ! Nous ne reconnaissons pas la dimension “Commanderie des croyants” de la monarchie marocaine. Nous n’acceptons pas non plus que le roi concentre tous les pouvoirs entre ses mains. C’est notre droit de le dire et nous sommes prêts à en payer le prix fort. » Nadia Yassine (leader du mouvement islamiste Justice et Bienfaisance, non reconnu par l’Etat)
Un tribunal de Rabat a reporté une nouvelle fois au 26 févier le procès de la dirigeante islamiste radicale Nadia Yassine, pour “atteinte aux institutions” du royaume dans une interview datant de juin 2005, a-t-on indiqué jeudi de source judiciaire à Rabat.
Ce procès s'était ouvert le 28 juin 2005 et a connu depuis une série de reports justifiés notamment par l'absence de l'une des personnes poursuivies dans cette affaire.
Lors de la séance de jeudi, “la cour a décidé le report du procès pour convoquer de nouveau Nadia Yassine, absente lors de l'audience”, selon la même source citée par l'agence marocaine Map.
Dans l'interview incriminée, Nadia Yassine avait dit son penchant “personnel” pour un régime républicain au Maroc, de préférence à un régime “autocratique”. Cette déclaration a été considérée par l'accusation comme une “atteinte aux institutions sacrées du royaume”.
Abdelaziz Koukas, ancien directeur de l'hebdomadaire Al Ousbouya Al Jadida et les journalistes Adil Najdi et Mostafa Hairane, qui avaient réalisé l'entretien avec Nadia Yassine en 2005, sont également poursuivis dans cette affaire.
Un tribunal de Rabat a reporté une nouvelle fois au 26 févier le procès de la dirigeante islamiste radicale Nadia Yassine, pour “atteinte aux institutions” du royaume dans une interview datant de juin 2005, a-t-on indiqué jeudi de source judiciaire à Rabat.
Ce procès s'était ouvert le 28 juin 2005 et a connu depuis une série de reports justifiés notamment par l'absence de l'une des personnes poursuivies dans cette affaire.
Lors de la séance de jeudi, “la cour a décidé le report du procès pour convoquer de nouveau Nadia Yassine, absente lors de l'audience”, selon la même source citée par l'agence marocaine Map.
Dans l'interview incriminée, Nadia Yassine avait dit son penchant “personnel” pour un régime républicain au Maroc, de préférence à un régime “autocratique”. Cette déclaration a été considérée par l'accusation comme une “atteinte aux institutions sacrées du royaume”.
Abdelaziz Koukas, ancien directeur de l'hebdomadaire Al Ousbouya Al Jadida et les journalistes Adil Najdi et Mostafa Hairane, qui avaient réalisé l'entretien avec Nadia Yassine en 2005, sont également poursuivis dans cette affaire.
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