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L’école privée en débat en Algérie

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  • L’école privée en débat en Algérie

    L’enseignement privé, abandonné durant des années à son propre compte, intéresse l’Etat et le ministère en Algérie. Cet abandon a généré-forcément-un retard en communication, en logistique et en politique d’intégration des entités privées dans le secteur de l’éducation. M. Benbouzid, après avoir essayé la politique du bâton, semble privilégier aujourd’hui le dialogue et la concertation.

    La main tendue de l’Etat

    Une école internationale (anglosaxonne et francophone) va connaître le jour à partir de l’année prochaine. Cette dernière sera destinée aux investisseurs étrangers. C’est ce qui ressort des travaux d’une rencontre nationale du ministère de l’Education nationale avec les directeurs des établissements d'éducation et d'enseignement privés, tenue hier matin, au siège du ministère de l'Education nationale à El Mouradia à Alger.

    Le premier responsable de l’Education nationale a promis aux directeurs et responsables des établissements d’éducation et enseignement privé, de leur venir en aide dans le cas ou ces écoles investissent davantage dans le palier préscolaire. "Une aide mutuelle vous sera réservée progressivement si vous augmentez vos capacités d’accueilles des enfants du préscolaire, notamment dans les grandes villes", dira Boubekeur Benbouzid en s’adressant aux directeurs des établissements et enseignements privés activant sur tout le territoire national.

    D’après le conférencier, l’aide proposée par son département constitue en la disponibilité des manuels scolaires et la formation des enseignants. Dans le même ordre d’idées, le ministre a indiqué que son département passera à d’autres formules d’aides, si les établissements d’éducation se conforment à la loi, tout en ayant un rôle complémentaire que celui que réalisent les écoles publiques. A ce sujet, les directeurs ont rassuré le ministre de former les enseignants de palier préparatoire, s’il tient toujours sa promesse de former les enseignants des écoles privés.

    Au cours de cette rencontre, le ministre a informé que le nombre des écoles privées a atteint 119 écoles sur 14 wilayas, dont 78 école sis à Alger, 10 à Tizi-Ouzou, 04 à Béjaïa et une école à Boumerdès. Outre cela, il a signalé l’inauguration de 17 écoles privées durant cette année (une à Tizi-Ouzou et deux autres à Boumerdes). " Sur les 8 millions d’élèves enregistré à l’échelle nationale, 20 220 élèves sont issus des écoles privées ", a-t-il confirmé. Le ministre s’est montré intransigeant a déclaré que la langue arabe doit être respecté. " Il faut respecter la langue nationale qui est la langue de l’enseignement et il ne faut pas priver nos enfants d’apprendre la langue officielle ", a-t-il exigé aux directeurs des établissements privés. Comme il n’a pas omis de parler de l’application du programme officiel de l’Education nationale. Par ailleurs, le ministre a confirmé la disponibilité des manuels scolaires. " La production de manuels scolaire est estimé à 60 millions ", a-t-il ajouté.

    En marge de cette rencontre, le chef du département a annoncé l’installation d’une commission de contrôle constitué de membres du ministère de l’intérieur et celui de l’Education nationale. Ces derniers, selon lui, sont chargés de l’opération de suivi de la distribution des primes de scolarité afin d’éviter le scénario de l’année passé où de nombreuses familles nécessiteuses n’ont pas bénéficié de ladite prime.

    Rappelons qu’il y a 3 ans de cela, la tutelle avait appelé les établissements privés qui ne se conforment pas à la loi, à disparaître. Il avait indiqué, faut-il le rappeler, que la langue arabe reste la langue nationale et officielle et les établissements qui ne tiennent pas compte de cet élément se verront retirer l’agrément.

    Par la Dépêche de Kabylie
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